Un workshop de Madeleine Aktypi, sur ce que peut être un mémoire en école d’art

Du 7 au 11 octobre, les étudiants ont suivi le workshop MMRIEOÉ, ÉEIORMM, ÉMIOREM, etc., un workshop-question de Madeleine Aktypi portant sur ce que peut être & surtout sur ce que peut (faire) faire un mémoire en école d’art

Dans le cadre de leur cursus, les étudiants se penchent sur la réalisation d’un mémoire, qui peut prendre des formes diverses. Ce workshop a consisté en 4 jours d’expérimentation et de réflexion collectives, accompagnées de rdv individuels. Il a proposé de chercher dans les processus artistiques l’imagination de ce qu’un mémoire peut être et (faire) faire pour chaque étudiant.e. Ces recherches à plusieurs ont pris la forme de lectures partagées, de conversations et de jeux performatifs. Ayant lieu au tout début de la 4e année, ce travail collectif et individuel vise à créer l’ambiance et l’élan nécessaires au lancement de l’élaboration des mémoires. Souvent (et non sans raison) perçus comme fastidieux et étrangers, ces derniers apparaissent comme des voisins complices plutôt que comme des concurrents du travail plastique. Ce workshop proposait alors d’explorer ce que peut être un mémoire, dans une école d’art.

Cette semaine de travail faisait écho à un précédent workshop, intitulé Mémoires, Oublis, Écritures, qui a eu lieu en octobre 2018 à l’ESACM.

Madeleine Aktypi est née à Athènes. Elle vit en France depuis la fin du siècle dernier. Actuellement elle vit et travaille en île de France et à Valence.

Poétesse, artiste et théoricienne des media, Madeleine Aktypi explore la lecture et l’écriture à travers des éditions multiples, des «lectures assistées», des pièces ou des plateformes numériques. Elle a performé à la Galerie Air de Paris, à l’Adresse du Printemps à Toulouse, aux Laboratoires d’Aubervilliers, etc. Ses dernières éditions papier sont fodd, fodder (2017, 2019), Dans le poil du sens (2019), I AM GOING TO SAY THIS TWICE (2019).

Elle a publié bog data, le travail en mutation – mèmes, différends et écosophie, éditions de la Cité du design, Saint-Etienne, 2016.

Elle élabore une thèse de création, intitulée «Surrounded poetry : écrire au milieu»  au département Litt&Arts de l’Université Grenoble Alpes.

Elle enseigne l’histoire de l’art et l’écriture à l’Ecole Supérieure d’Art et Design •Grenoble•Valence.