Dans une pièce vide, l’artiste nomade s’arrête avec son sac à dos. Dans ce temps transitoire et provisoire, il prend possession du lieu. Il le mesure avec ses pas, il l’investi avec ses gestes.
Dans le sac à dos reposent ses pièces ; elles attendent de sortir, se déplier, dérouler, d’être activées.
Dans la pièce vide, au fur et à mesure l’artiste recouvre le sol, habille les murs, déploie ses matières et ses outils.
Le lieu d’installation/exposition en tant qu’espace à habiter.
Espace à construire et déconstruire, entre geste et matière.
Dans la pièce, l’artiste nomade crée un dispositif éphémère. Se déployant pour ensuite se défaire : les pièces se replient et retournent dans le sac à dos. L’artiste bouge, les pièces la suivent.
L’espace-temps dédié au diplôme et à son installation devient l’espace et le temps d’une étape.