« Marion Robin a une pratique artistique qui peut s’inscrire dans la poursuite d’un en-dehors : la peinture bondit hors du tableau et s’installe dans une relation à l’espace. C’est d’abord un travail d’observation, Robin investit les lieux jusqu’à saisir un détail, le retenir, un élément qu’elle « tire » et poursuit. Ainsi, le geste plastique se construit dans un rapport au détail et devient puissance de transformation. Le détail peut-être alors compris comme le plus petit élément qu’elle rend signifiant, agissant. C’est une pratique artistique qui fait le choix du petit. Elle change la relation et ouvre des pistes pour établir des liens entre la personne et le lieu, entre nous et la peinture aussi. » « Troubler le regard », Lucia Sagradini, revue Multitudes n°70, dossier Icônes, 2018.
Le travail de Marion Robin a été présenté dans différentes institutions et galeries et au sein d’initiatives alternatives, auxquelles elle est particulièrement attachée : l’appartement témoin de Chloé Dugit-Gros à la Cité Internationale des Arts à Paris en 2023, le projet [ embed ] avec Sophie Lapalu et Fabrice Gallis 2021-2023, home alonE de Bruno Silva à Clermont-Fd en 2021, le city café de Julie Vayssière à Paris en 2018. Cet attachement s’est exprimé aussi dans l’accueil d’autres artistes et pratiques à travers son implication – entre 2005 et 2020 – dans les associations ALF,   et l’association a, reliée au réseau minuscule.