Nous sommes attachés aux oiseaux, de beaucoup de façons : par l’émerveillement, la familiarité, le savoir, par les pratiques de chasse et de capture, par des conversations ou des compagnonnages, et même “par la langue”… Mais voici que les oiseaux tombent. Que deviennent ces attachements ? Sans doute peut-on, doit-on tenter de les rejouer, de se souvenir des plus robustes, d’en inventer de nouveaux, et de témoigner de cette solidarité qui continue d’associer des hommes et des oiseaux dans toutes sortes de situations quotidiennes et de cultures vivantes.
Marielle Macé est écrivaine et chercheuse. Directrice de recherche au CNRS et directrice d’études à l’EHESS, elle est spécialiste de littérature française.
Elle travaille notamment sur les solidarités entre la poésie et une anthropologie élargie (aux choses, aux environnements, aux communs, aux zones à défendre, aux plantes, aux animaux…).
Ses livres prennent la littérature pour alliée dans la compréhension de la vie commune. Ils font des manières d’être et des façons de faire l’arène même de nos disputes et de nos engagements.
Elle a, entre autres, publié les livres Façons de lire, manières d’être (éditions Gallimard, 2011) ; Styles : critique de nos formes de vie (éditions Gallimard, 2016) ; Sidérer, considérer : migrants en France, 2017 (éditions Verdier, 2017) ; Nos Cabanes (éditions Verdier, 2019) ; Parole et pollution (éditions AOC, 2021) ; Une pluie d’oiseaux (éditions José Corti, 2022).
Gratuit et ouvert à tou·tes
Image : Fabrice Hyber, Placenta, 2017