ÉVÈNEMENT / Une master class avec Ali Essafi, réalisateur, et Seumboy Vrainom :€, artiste, pendant le Festival du court métrage

Lundi 3 février de 13h30 à 15h, dans le Grand Atelier de l'ÉSACM
MASTER CLASS – Présentation du travail de
Ali Essafi et Seumboy Vrainom :€

 

Lundi 3 février de 13h30 à 15h, dans le Grand Atelier de l’ÉSACM

 

Gratuit et ouvert à tousDans le cadre du Festival du court métrage de Clermont-Ferrand, l’ÉSACM invite Ali Essafi, réalisateur, et documentariste, essayiste,et Seumboy Vrainom :€, artiste, à présenter leur travail dans le cadre d’une master class, qui mettra en évidence leur manière distincte de travailler à partir de la notion d’archive.Cette masterclass sera également introductive à un workshop qu’ils mèneront tout au long de la semaine avec des étudiant.e.s de l’ÉSACM.
  • Seumboy Vrainom :€ est un apprenti chamane numérique. Pur héritier de l’histoire coloniale française, il a grandi au Luth, une cité de région parisienne, au 13ème étage d’une tour, flottant dans le virtuel. Face à une difficulté à se réapproprier la terre, il s’est naturellement plongé dans l’espace numérique. « Je pratique la numéricosophie, une spiritualité qui propose de construire une cosmogonie incluant la dimension numérique de l’univers. Le but étant de pouvoir penser le poids politique de l’humain dans un dialogue avec des entités dont les performances techniques tendent à nous surpasser.» Tendu entre la singularité technologique et l’effondrement de la société thermo-industrielle, il milite pour une écologie décoloniale.
  • Né au Maroc, Ali Essafi étudie la psychologie en France et se dirige ensuite vers le cinéma documentaire et Art & Essai. En 1997, il réalise son premier film, Général, nous voilà! 1997 (1h), suivi de Le Silence des champs de betteraves, 1998, (54 min), Paris mois par moi, 1999 (26 min), Ouarzazate, 2001 (55 min), Al Jazira, les Arabes de 1424, 2002 (66 min), Le Blues des Shikhates, 2004 (57 min), Fuite, 2011 (29 min). En 2015, il réalise deux films : Le Cosmonaute (80 min) et Nos sombres années 70 (75 min). Obour al bab assabea (Crossing the Seventh Gate ou La Septième Porte), est son dernier film, présenté à la Berlinale et au Festival du Réel. De retour au Maroc, en 2003, il anime plusieurs ateliers d’écriture de film et milite pour la reconnaissance du cinéma documentaire, tout en conduisant des recherches sur les archives cinématographiques et l’histoire de l’image en Afrique du Nord. Ces recherches ont donné lieu à des créations de films et d’installations, comme Wanted, une commande de la 10ème Biennale de Sharjah; ainsi que l’installation Halaqat Nord-Africaines, qui a été montrée lors de la 11ème Biennale de Dakar.

Image 2 © Seumboy Vrainom :€, Légende noire – je t’aime, 2019