Les visages sont proches et forment la chair du désert.
Evidemment, j’ai très faim, et je garderais bien tout, au fond de mon ventre.
C’est là que naissent les paysages de l’affect, et s’estompent avec le temps.
Par touches, la lumière module les vanités que vous êtes pour moi.
Plus que les mémoires se croisent,
comme des bouts de mots qui n’appartiennent pas au même espace-temps.
Toi et moi, nulle part.
Un va et vient, sans début ni fin,
retenu entre deux.
Ce croisement a valeur de trace, la fiction pour mot, témoin d’une réalité sensitive.
C’est un je que l’on trouve. C’est un jeu pour jouer avec toi.