Marguerite Soulier

Les paysages s’écartent, s’enchaînent, se mêlent dans un vocabulaire formel et pictural, entre une autofiction et un opéra potentiel.

Pendant ce temps : une lecture.
Puis, les filles chantent en claquant des doigts. Un long silence conduit nos yeux dehors, derrière la fenêtre.
Le regard contaminé, nous cherchons l’unisson, gardons la concentration, restons sur le fil.

 

Plongés dans la couleur et la poésie, je m’amuse avec les lumières, les détails, les silences, les répétitions, les espaces, les surprises, le mobilier, mes complices. La couleur se déplace, déborde, se rapproche, nous frôle, sort du cadre en hors-champ, s’invite à plusieurs niveaux plus ou moins discrètement et finit toujours par nous rencontrer.
Nous aussi, tantôt dans le cadre, tantôt en dehors, regardant, regardé, surpris ici, invité là, nous voici tous ensemble, pris dans un moment de vie.