Pierre Frulloni

« Je cherche la fiction mais ni comme thématique, ni comme réflexion. Mais par ce qu’elle entraîne, dans l’appropriation de la forme, du temps. Pour se plonger dans une mémoire autre que la mienne […] l’espace des corps qui m’est inaccessible. »
Pierre crée un laboratoire, un bivouac… Un lieu qu’il a appelé, « l’espace des corps ». Un lieu où pour se rendre, il traverse des gestes, des matières, des notions comme une carte semée de recoins et d’embûches. Une entreprise semblable à Christophe Colomb pour commencer, comme lui, au-delà de toute retraite.
Cette retraite, il la doit à ses voyages qu’il garde dans un sac comme un monde acquis. Les mains serrées à ses lanières, le regard bouché par la densité du paysage, il sent qu’un nouveau vocabulaire s’offre à lui. Que son corps, comme premier outil, sera la clé de l’expérimentation qui l’attend.
Pour ce faire Pierre fait de la peinture et raconte des histoires.

pierrefrulloni.com