Timothé Dichampt-Derossy

Questionner des paysages, des formes urbaines, des images, qui tendent à se désagréger, se distordre, disparaître, et par là, par le biais de ce processus d’effondrement et de reconstruction, s’écroulant et se relevant au cœur de leurs propres ruines, laissent apparaître des espaces nébuleux et incertains, oscillants sur le fil du rasoir, dans un instant de tension appartenant à un autre espace-temps.

Rejouer les allers et retours entre l’état, la perception et la conception des espaces, la façon dont les territoires se superposent dans l’espace du réel comme celui du sensible, prendre à rebours les vues de l’esprit et la perception oculaire, en créant une zone de friction entre fiction et réalité, entre possible et probable, ouvrant une voie vers une fictionnalisation potentielle, un entre-deux de l’interprétation du sens et de la forme, un songe, de l’espace et des espaces, de leurs pleins, de leurs vides, de leurs possibles.