Alexis Guillier

Artiste

Alexis Guillier compose sous forme de conférences illustrées, de films, de textes ou encore d’installations, des montages narratifs mêlant des documents très divers, coexistant dans l’histoire mais ne s’y croisant que rarement. Ses sujets d’investigation relèvent d’un questionnement sur la circulation des images et des productions culturelles, les échos et les récurrences, la formation des imaginaires, les interactions entre les fictions personnelles et les histoires collectives. Alexis Guillier s’intéresse notamment à la falsification, à la déformation et la disparition des œuvres, aux accidents de tournage et aux vaisseaux fantômes. La transmission de ces récits s’interroge elle-même, restant toujours sur une ligne incertaine, entre subjectivité détachée et lyrisme documentaire.
Alexis Guillier a donné des conférences ou participé à des expositions au plateau / frac île-de-france (2017), au centre d’art image/imatge – Orthez (2016), à l’Opéra – Palais Garnier (2016), au SeMA – Seoul (2016), au Palais de Tokyo (2016, 2012, 2010), aux Laboratoires d’Aubervilliers (2015), à l’Onde – Vélizy-Villacoublay (2015), au Cneai – Châtou (2014, 2013) à la Biennale de Belleville (2014), au BAL (2014), à la Walter Phillips Gallery – Banff CA (2013), au MAC/VAL (2013), à Bétonsalon (2012), à la Fondation Ricard (2012), au CAC – Genève (2011), à Piano Nobile – Genève (2011) et au Musée National d’Art Moderne – Centre Pompidou (2010).

Ses conférences M for Mondrian et Artless ont fait l’objet de transcriptions parues aux éditions BAT. Une version de Reworks figure dans La vie et la mort des oeuvres d’art (Christophe Lemaître, ed. Tombolo Presses) et une version de Twilight Zone est parue dans Hanter Belleville (Adrien Guillet & Camille Tsvetoukhine, ed. 02).

Son projet Twilight Zone a été sélectionné par la commission mécénat de la FNAGP et la commission de soutien à une recherche/production artistique du CNAP, qui lui ont apporté leur aide.