Chantal Akerman – L’exposition d’un film

Chantal Akerman – L’exposition d’un film
du 8 au 13 février 2016

C’est dans le cadre du 38e Festival international du court métrage de Clermont-Ferrand et sous la forme d’un hommage à Chantal Akerman que nous avons décidé de montrer son 3ème long métrage, Jeanne Dielman, 23, quai du Commerce 1080 Bruxelles.

Ce film sera projeté dans le Grand Atelier de l’ESACM. Cet espace n’est pas un cinéma mais un espace d’exposition qui sera, littéralement, traversé par le film. Ce dispositif tentera de rendre perceptible la manière dont Chantal Akerman a, par ailleurs, toujours pensé la question de l’image et de l’espace dans ses installations vidéos. Un film fleuve, solitaire, dont il sera possible de pénétrer l’espace temps si particulier à n’importe quel moment de la journée. Il n’y aura donc pas de séances mais une projection en boucle afin que l’espace singulier et cette temporalité permettent un autre point de vue sur le film.
Ce cinéma constamment articulé entre fiction et réalité, a toujours imprégné les artistes et les écoles d’art. L’école est donc heureuse de pouvoir accueillir cette œuvre et de la faire (re)découvrir au cœur des questions que partagent l’art et le cinéma.

Le secrétariat des écoutes spécial Chantal Akerman
En lien avec l’exposition nous avons invité « le secrétariat des écoutes ».
Ce projet est initié par François Marcelly, chercheur en résidence à l’ESACM pour l’année en cours et Camille Varenne, étudiant chercheur à l’ESACM également pour l’année en cours. Tous deux ont mis en place un secrétariat nomade invitant les passants à consulter des archives de toutes origines, artistes, penseurs, scientifiques… etc. Sur le modèle des radios libres, le binôme mettra à disposition du public des archives liées à la pensée et à la parole de Chantal Akerman.

Départs, exposition des diplômés 2015

Départs, exposition des diplômés 2015
du 30 septembre au 23 octobre 2015

Avec : Samira Ahmadi Ghotbi, Marie Astre, Antoine Barrot, Camille Brée, Marie-Camille Dodat, Rémy Drouard, Alexandre Paulus, Emma Pavoni, Florent Poussineau, Léa Puissant, Armance Rougiron, Jason Rouillot, Solène Simon, Marjolaine Turpin, Myriam Urvoaz, Camille Varenne, Benoit Vidal
et la participation de Margaux Chérasse

Accompagnés par un choix d’œuvres issues des collections privées de l’équipe de l’ESACM
Gaston Chaissac, Jean Dupuy, Richard Fauguet, Serge Hélias, Daniel Johnston, Sol LeWitt, Florendo Nanni, Patric Saytour, David Tremlett, Claude Viallat

Commissariat : Damien Airault
Régie : Colombe Marcasiano

Cette exposition a donné lieu à un site dédié aux diplômés 2015 : www.esacm-diplômés.fr

Le diamant touche une plage

Ce programme de Recherche commence en 2013-2014 avec Robinson (Vendredi) et continue en 2014-2015 avec Vendredi (Robinson). Il s’articule autour du roman Robin­son Crusoé de Daniel Defoe, publié en 1719.
Il s’agit de travailler autour des aspects métaphoriques, mythologiques, fictionnels et conceptuels du roman. Nous avions pour objectif d’essayer de décrypter la figure de Robinson, puis de comprendre les relations qu’entretiennent Robinson et Vendredi, d’en imaginer de nouvelles, tout en les déplaçant. Qu’est-ce qui dans ce rapport ambi­gu à l’autre fait encore sens aujourd’hui, qui plus est au sein d’une recherche collective, dans une école d’art?

Plusieurs questions sont posées, comme l’articulation entre ce héros et sa figure contemporaine, l’analogie possible de Robinson comme chercheur. Comment évoquer les conditions de la rencontre avec cet autre qu’est Vendredi, matière sauvage d’un sa­voir lointain s’infiltrant peu à peu dans Robinson.

Cette deuxième étape où Robinson rencontre Vendredi, est l’objet de cette séance au­jourd’hui, qui donne lieu à un « spectacle de la recherche ». Tout au long de cette année, nous avons rencontré ces deux personnages autour d’une table alors qu’ils s’étaient déjà rencontrés au XVIIème siècle sur une plage de la «Des­pair Island», l’Ile du Désespoir.
Ce fut pour nous la découverte de nouvelles promesses temporelles et géographiques. La table de recherche devint alors notre Ile du Désespoir autour de laquelle gravitèrent les propositions qui tentaient de restituer les figures de Vendredi et Robinson aujourd’hui.

Une aventure qui se déroule autour d’une table.
Cette table est devenue notre île mais aussi notre radeau car tout a toujours tourné autour d’elle (de lui) : discuter, échanger, écrire mais aussi manger et boire.

Cette année, Vendredi a mangé Robinson. Il est celui qui apporta la chair de l’ailleurs, il fut le lointain qui perturba le présent. Robinson effrayé par la peur d’être mangé, téta­nisé par la figure de l’autre, le rejeta tout en s’immobilisant.
Cette année, Vendredi a cannibalisé Robinson.
Destructurée par d’incessants allers et retours, visuels, épistolaires, réels, notre re­cherche s’est construite page par page, mail par mail, jour après jour. A la fois par ses singularités et comme volonté collective, elle est attaquée de tout côté par un Vendredi sauvage, combattant et refusant la forme comme fixation du présent. Nous avons pu voir, à certains instants, émerger et remonter à la surface une épave.

La recherche fut alors pensée comme cette épave émergeant des flots du temps passé, visible par instant, perturbant le présent, le scindant en plusieurs temps, introduisant en lui une essentielle hétérogénéité. Voilà comment c’est arrivé…

le diamant touche une plage from esacm on Vimeo.

Les Apprentis #3


Les Apprentis #3
du 18 au 22 mai 2015
Forum des Carmes

Dans le cadre de son partenariat avec le groupe Michelin, l’École Supérieure d’Art de Clermont Métropole présente Les Apprentis #3, une exposition des travaux d’étudiants de master.

Avec : Margaux Cherasse, Coline Creuzot, Marie-Camille Dodat, Emma Pavoni, Léa Puissant, Jonathan Richard, Armance Rougiron

Depuis 2011, l’ESACM a mis en place un partenariat avec le groupe Michelin.

Celui-ci a pris et prend différentes formes. Il irrigue notamment l’un des axes de recherche de l’école : « les mondes du travail ». Un programme lié à cet axe de recherche a notamment donné lieu à l’exposition Les Voix des pistes qui s’est déroulée au mois de février 2014 sur le site de Cataroux. Cette année, ce partenariat se poursuit par d’autres biais et il était pour nous important d’amener une possible rencontre avec nos étudiants sur un autre site, avec d’autres modalités de fréquentations. Cette rencontre prend donc la forme d’un cycle d’expositions qui se dérouleront dans le forum des Carmes.

Les Apprentis #3 est le dernier volet d’une série de 3 exposition démarrée en janvier 2015. 
Ces expositions auront permis aux étudiants de 5ème année de présenter leur travail dans un contexte original, celui d’une entreprise. 

Pour cette 3ème exposition, les travaux de 7 des 20 étudiants inscrits en master sont présentés. 
Chacun à leur manière, par leurs acquis et leur singularité, ces étudiants développent une recherche personnelle qui les amène à côtoyer différents territoires, différents milieux pour en tirer un regard inédit.

Journée d’étude « Ce qu’il en est des habitants d’autres planètes et de leur nature, nous l’ignorons »

Journée d’étude sur une approche de la science fiction
Préparées et pensées par LOUISE HERVÉ ET CHLOÉ MAILLET

Dans une note de L’Idée d’une histoire universelle, le philosophe Emmanuel Kant se demande si la justice universelle ne serait pas plus simple pour les habitants des autres planètes. Se placer du point de vue d’un extraterrestre, ou du point de vue d’un être humain du futur permet-il de réfléchir à l’art, la science, la raison, la politique ?

Intervenants:

SYLVIE ALLOUCHE
Ancienne élève de l’École Normale Supérieure de la rue d’Ulm, Sylvie Allouche a suivi un parcours à la fois scientifi que et littéraire avant de devenir docteure et enseignante en philosophie. Elle a enseigné ou bénéfi cié de bourses dans diverses universités européennes. Spécialiste de la science-fiction, elle a coorganisé le mois de la SF à l’École Normale Supérieure. Cherchant à élaborer une méthode d’exploration systématique des possibles, ses travaux visent à la fois à philosopher avec la fiction (en particulier la science-fi ction et les séries télévisées) et à réfléchir aux enjeux spéculatifs de la transformation technologique du corps humain, autrement dit à penser la posthumanité.

DAMIEN AIRAULT
Sorti de l’Ecole du Magasin de Grenoble en 2002, Damien Airault est commissaire d’exposition et critique d’art. Il a co-dirigé l’association parisienne Le Commissariat pendant quatre ans et fait partie des fondateurs de l’espace indépendant Treize. Est-il possible de reconstituer une des plus grandes expositions pluri-disciplinaires et trans-historiques du XXe siècle, quand il n’en reste pas, ou presque pas, de traces ? En se plongeant dans les archives de l’exposition Science-Fiction organisée par l’influent Harald Szeemann en 1967, Damien Airault observe la manière dont le commissaire d’exposition-auteur exposait le fonds d’archives, de pulps, d’objets et d’images vernaculaires de Pierre Versins, en les confrontant à des pratiques d’artistes. La question est aussi de comprendre ce qu’étaient alors les rapports entre art et science-fiction, à travers une exposition emblématique qui est surtout connue aujourd’hui par son énigmatique catalogue, prisé du fandom comme des historiens de l’art.

NICOLAS BOONE
Certains se souviennent des tournages sans caméra mimés à grand renfort de figurants et de mégaphone qu’organisait Nicolas Boone au sortir de l’École des Beaux-Arts de Paris. De nombreuses villes ont sans doute encore en mémoire ses tournages-fêtes où au milieu d’un pré, d’un stade ou devant un château, majorettes, membres de clubs sportifs variés, fanfares, clubs de tuning, pompiers, maire, et acteurs, participaient à l’élaboration de films de genre orgiaques et inquiétants, au milieu des mouvements précipités de l’équipe technique (qui apparaissait elle-même dans le film). Nicolas Boone, artiste, cinéaste, a réalisé plusieurs séries de films d’anticipation politique, qui décrivent avec la même énergie des sociétés tentaculaires, des foules cannibales, des monologues sur la fin du monde. Dans sa série d’anticipation BUP, Nicolas Boone montre l’explosion de la Modernité, notre présent ; dans Le rêve de Bailu, (…) (…) un film de propagande chinois, BUP devient encore plus vrai… Dans ses derniers films, il rencontre frontalement la science-fiction, ou bien elle le rattrape : Les Dépossédés, empreint de cyberculture, traverse le transhumanisme, les jeux vidéo, les ondes géostationnaires, la biologie. Dans Hillbrow, un quartier postmoderne de Johannesbourg où il réactive le quotidien des habitants, la ville devient celle du monde de l’« après ». Enfin, dans Psaume (encore inédit), il fictionnalise un monde futur, ramenant étrangement celui-ci aux complaintes, à la violence et à la poésie des psaumes.

ALAIN DELLA NEGRA ET KAORI KINOSHITA
Formés au Studio National des Arts du Fresnoy au début des années 2000, Alain della Negra et Kaori Kinoshita travaillent ensemble à la réalisation de films entre documentaire et fiction, d’installations, de performances. Passionnés par l’anticipation, ils peuvent faire du tournage d’un film un outil pour faciliter des rencontres ou faire, avec une méthode quasi-anthropologique, une observation participative au sein de communautés qui tentent, aujourd’hui, de vivre un ailleurs ou un futur quelque part entre post-humanité, nouvelles technologies et chamanisme. Ils préparent un projet en collaboration avec la communauté des Raéliens selon qui l’humanité est née de la rencontre avec des habitants d’autres planètes, et travaillent parallèlement à un film qui imagine pour la société japonaise un futur dans lequel les femmes auraient disparu.

CATHERINE DUFOUR
Écrivaine et lectrice minutieuse de tous les genres littéraires, Catherine Dufour est l’auteure d’une tétralogie de fantasy exaltée, Quand les dieux buvaient, de plusieurs romans et de nouvelles qui revisitent avec un humour corrosif aussi bien la littérature du XIXe siècle que les contes et romans pour jeunes adultes. Elle a fait paraître en 2005 Le Goût de l’immortalité, son premier projet de science-fiction, dont la genèse emprunte aux Mémoires d’Hadrien de Marguerite Yourcenar, au cyberpunk, à Fritz Lang, Laclos, Blade Runner. On y découvre l’histoire d’une vieille dame de l’an 2304 qui raconte sa jeunesse, sa mort et les formules qui l’ont rendue immortelle, dressant au passage une description violente et empreinte d’humour noir d’une humanité occupée à prolonger par la technologie et le chamanisme des vies déjà mortes, ou presque.

KAPWANI KIWANGA
Kapwani Kiwanga est artiste, a étudié l’Anthropologie au Canada, tourné des documentaires en Ecosse, participé au programme La Seine des Beaux-arts de Paris et est passée par le studio national des arts du Fresnoy. Son intérêt pour les récits historiques, les archives et les traditions orales l’ont conduite à élaborer des fi lms, des installations et des performances dans lesquelles elle remet en jeu les narrations dominantes et en explore les interstices. Dans son cycle Afrogalactica (2011-2012), une série de conférences-performances, elle incarne une chercheuse du futur, anthropologue de l’an 2278, et mêle analyse historique, imaginaire afrofuturiste et anticipation politique, autour de la fi gure fondatrice du musicien Sun Ra, auteur du fl amboyant space opera militant Space Is the Place.

PIERRE LAGRANGE
Sociologue formé à l’Ecole des Mines et à l’École des Hautes Études en Sciences Sociales, enseignant à l’Ecole Supérieure (…) (…) d’Art d’Avignon et chercheur associé au LAHIC, Pierre Lagrange s’est spécialisé dans l’étude des “savoirs rejetés”, à propos desquels on mobilise souvent des termes comme ceux de croyance, d’irrationnel, de pseudoscience, et dont les porte-paroles aspirent à les rapprocher des sciences légitimes. Sa recherche propose de décrire, par des enquêtes empruntant à l’ethnographie, comment la distinction entre pratiques scientifi ques acceptées et pratiques scientifi ques dites déviantes (parapsychologie, cryptozoologie, occultisme ou ufologie) se construit et reconstruit sans cesse. La science-fiction se heurte parfois aux para-sciences et leur emprunte autant qu’elle leur confie certains de ses objets. Pierre Lagrange excelle à montrer que certaines des figures les plus connues d’extraterrestres (les petits hommes verts, les ET de Roswell, ou les little greys des récits d’enlèvements américains) ont aussi une histoire et sans doute une anthropologie.

MICHÈLE MARTEL ET BENJAMIN HOCHART
« Faire un travail qui n’est pas le simple résultat d’un protocole de production mais une trace résiduelle de l’apparition de la forme » : Benjamin Hochart est artiste, et pratique le dessin de manière élargie. Avec lui, Michèle Martel, docteure en Histoire de l’art, spécialiste d’Hans Arp et enseignante à l’ESAM Caen/Cherbourg, propose une contribution commune, faite d’allers-retours entre textes de l’écrivain J.G. Ballard, images issues du mouvement pop, oeuvres spatialistes de Lucio Fontana, et cinéma de science-fi ction mainstream ; ils observent l’apparition d’images au prisme de la littérature de science-fiction.

Projection d’un film d’HÉLÈNE MEISEL
Hélène Meisel est historienne de l’art. Ses recherches l’ont amenée à écrire des critiques sur de multiples artistes, à collaborer souvent avec eux, à expérimenter la conférence-performance et le film-conférence. Elle a mené une enquête sur le festival international de la science-fiction de Metz (1976-1986) qui recevait tous les grands noms de la science-fiction à une époque où elle devenait populaire et grand public en France. Suivre ce festival ouvert par une conférence mémorable de Philip K. Dick, c’est aussi toucher la réception de la science-fiction en France pendant une décennie.

Scénographie de FABRICE CROUX avec les étudiants de l’ESACM
Formé à La Villa Arson à Nice, à l’école supérieure d’art de Grenoble et à L’ESAA d’Annecy, Fabrice Croux est artiste et compose des récits à partir d’objets, de textures, de décors. C’est aussi un fin connaisseur du cinéma de science-fiction, et les ambiances délétères des décors en carton-pâte éclairés de rose, jaune ou vert, des films de Mario Bava, ou le monolithe épuré de 2001 L’odyssée de l’espace sont pour lui des matériaux d’étude autant que de travail.

Workshop en lycée pro 2014-2015

Workshop en lycée pro – 2014/2015
du 7 au 13 mai 2015

Dans le cadre du projet fédérateur « Workshop en lycée pro », l’ESACM a accueilli les œuvres de :
Claire Gonçalves, Hugo Livet, Louma Morelière, Leslie Parnal, Rémy Tardieu.

Ces œuvres ont été réalisées dans le cadre d’un workshop d’une durée de 5 jours avec les élèves et les équipes pédagogiques et techniques des établissements suivants :

Lycée Professionnel Marie Laurencin (Riom)
Lycée Professionnel Roger Claustres (Clermont-Ferrand)
Ensemble Scolaire Jean-Baptiste Se La Salle (Clermont-Ferrand)
Lycée d’Enseignement Adapté de Lattre de Tassigny (Romagnat)
Établissement Public Local d’Enseignement Agricole (Brioude-Bonnefont)

Journées d’étude « Cracking perspectives #2 »

Cracking Perspectives #2 fait suite à une première journée d’étude qui s’est déroulée à l’ESACM l’année dernière interrogeant le versant américain du courant artistique Land Art.
Installé dans le Grand Atelier, ce deuxième volet proposera projections et discussions autour du Land Art et des territoires désertiques au sein d’un dispositif spécialement conçu pour l’occasion.

Organisation : Fabrice Flahutez (Université Paris Ouest Nanterre), Marianne Jakobi (Université Blaise Pascal, Clermont-Ferrand), Cédric Loire (École Supérieure d’Art de Clermont Métropole)

PROGRAMME :

Lundi 2 février – 20h00 :
Projection du film de Florent Tillon, Detroit Wild City, 2010 (80 min. couleur, son)

Mardi 3 février – 9h00-12h30 et 14h00-18h00 :
Intervenants :
Fabrice Flahutez, Historien de l’art, Maître de conférences HDR, Université Paris Ouest Nanterre
Rémy Héritier, Chorégraphe et performeur
Marianne Jakobi, Historienne de l’art, Professeur, Université Blaise Pascal, Clermont-Ferrand
Cédric Loire, Historien de l’art, Coordinateur de la recherche, ESACM
Roberta Trapani, Historienne de l’art, Doctorante, Université Paris Ouest Nanterre

Projections :
Nancy Holt, Sun Tunnels, 1978 (27 min. couleur, son)
Jane Crawford & Robert Fiore, Rundown, 1994 (12 min. couleur, son)
Jane Crawford & Robert Fiore, Sheds, 2004 (22 min. couleur, son)
Sam Ketay, Floating Island to Travel Around Manhattan Island, 2005 (16 min)
Gordon Matta-Clark, Conical Intersect, 1975 (19 min. couleur, silencieux)

Présentation des travaux des équipes de recherche de l’ESACM :
Marfa #3 (récits d’un séjour en pays Hopi)
L’intercalaire (des îles d’Aran à la Grande Motte)

Les Apprentis #1

Exposition Les Apprentis #1
du 19 au 23 janvier 2015
Forum des Carmes

Dans le cadre de son partenariat avec le groupe Michelin, l’École Supérieure d’Art de Clermont Métropole présente, Les Apprentis #1, une exposition des travaux d’étudiants de master.

Avec : Antoine Barrot, Rémy Drouard, Samira Ghotbi Ahmadi, Solène Simon, Marjolaine Turpin, Myriam Urvoaz, Benoit Vidal

Depuis 2011, l’ESACM a mis en place un partenariat avec le groupe Michelin.
Celui-ci a pris et prend différentes formes. Il irrigue notamment l’un des axes de recherche de l’école : « les mondes du travail ». Un programme lié à cet axe de recherche a notamment donné lieu à l’exposition Les voix des pistes qui s’est déroulée au mois de février 2014 sur le site de Cataroux. Cette année, ce partenariat se poursuit par d’autres biais et il était pour nous important d’amener une possible rencontre avec nos étudiants sur un autre site, avec d’autres modalités de fréquentations. Cette rencontre prend donc la forme d’un cycle d’expositions qui se dérouleront dans le forum des Carmes.

Les Apprentis #1 est donc la 1ère exposition d’une série de 3 qui courront jusqu’au mois de juin 2015. Ces expositions mettront à l’honneur le travail des étudiants de 5ème Année qui passent cette année leur diplôme de fin d’étude.

Pour ce premier volet, les travaux de 7 des 22 étudiants inscrits en master sont présentés. Chacun à leur manière, par leurs acquis et leur singularité, ces étudiants développent une recherche personnelle qui les amène à côtoyer différents territoires, différents milieux pour en tirer un regard inédit.

 

Le Quatrième Mur, exposition des diplômés 2014

Le Quatrième Mur, exposition des diplômés 2014
du 1er au 31 octobre 2014

Avec : Alessandra Abruzzese, Charlène Bogani, Pierre Frulloni, Alice Jouhet, Claire Goncalves, Mélaine Guitton, Marina Guyot, Zohreh Haghir Zavareh, Tatiana Labat, Cédric Leclercq, Corentin Massaux, Louma Morelière, Alice Pouzet, Leslie Pranal, Caroline Romain, Rémy Tardieu
Commissariat : Guillaume Constantin

Cette année, le commissariat de l’exposition des diplômés a été confié à Guillaume Constantin, artiste dont la pratique interroge depuis une dizaine d’années les notions d’appropriation, de recyclage, de détournement et autres déplacements, transformations voire déformations. L’artiste a conçu un dispositif inédit avec les 16 jeunes artistes ayant obtenu leur DNSEP grade master en juin 2014. Outre l’exposition, une édition a été produite mettant à l’œuvre le parti pris scénographique et le travail de chaque artiste.

Le quatrième mur est une expression et un concept issus du théâtre. Il désigne un mur de l’espace scénique qui disparaît pour laisser le public devenir spectateur.  Dans ce cas, les acteurs continuent à jouer comme si ce mur invisible serait présent, les séparant des spectateurs. Ce concept de mise en scène, formulé par Denis Diderot et développé tout au long du XIXème siècle sera très questionné, voire même « brisé » à un moment donné par Bertold Brecht.
Cette question de point de vue au sens large hante la question scénographique, non seulement au théâtre mais aussi dans le cadre muséal et celui de l’exposition. Elle induit toutes les nuances qu’imposent la lisibilité des œuvres, leur rapport à l’espace, la présence du visiteur : son parcours, l’orientation du regard, de ses perceptions.

De murs invisibles, il en est aussi question dans l’espace d’exposition de l’École Supérieure d’Art de Clermont Métropole, un espace vitré, translucide qui n’en est presque plus un. Les coursives de part et d’autre de ce hall sont également vitrées et sont des espaces de déambulation. Elles s’offrent aussi à un regard extérieur au bâtiment lui-même. Des conditions spatiales induisant une réflexion forte à poser dans l’idée d’y insérer un ensemble de travaux de diplômes.
Sous forme d’un workshop d’une dizaine de jours, cette réflexion sera envisagée en un dialogue très rapproché avec les ex-étudiants de 5ème année tant dans l’interrogation des enjeux contenus dans leurs propositions que dans les possibilités et la fabrication de mises en espace.  Un exercice qui englobe toutes les problématiques afférentes à un commissariat d’une exposition collective ainsi qu’un des pans de la pratique artistique de Guillaume Constantin qui, telle ce « quatrième mur » invisible, vient se poser comme l’ossature et le soutènement d’un corpus d’œuvres mises sous verre.

Workshop en lycées pro 2013-2014

Workshop en lycées pro – 2013/2014
du 22 au 29 avril 2014

Dans le cadre du projet workshop en lycées professionnels, l’ESACM a accueilli les œuvres de :
Rémy Brière, Laure Jazeix, Clément Murin, Francis Raynaud et Geoffrey Veyrines

Ces œuvres ont été réalisées dans le cadre de workshops avec les élèves et les équipes pédagogiques et techniques des Lycées Professionnels Marie Laurencin (Riom), Pierre Boulanger (Pont-du-Château), Roger Claustres (Clermont-Ferrand), Saint-Julien (Brioude), Vercingétorix (Romagnat).