Workshop en lycée pro 2014-2015

Workshop en lycée pro – 2014/2015
du 7 au 13 mai 2015

Dans le cadre du projet fédérateur « Workshop en lycée pro », l’ESACM a accueilli les œuvres de :
Claire Gonçalves, Hugo Livet, Louma Morelière, Leslie Parnal, Rémy Tardieu.

Ces œuvres ont été réalisées dans le cadre d’un workshop d’une durée de 5 jours avec les élèves et les équipes pédagogiques et techniques des établissements suivants :

Lycée Professionnel Marie Laurencin (Riom)
Lycée Professionnel Roger Claustres (Clermont-Ferrand)
Ensemble Scolaire Jean-Baptiste Se La Salle (Clermont-Ferrand)
Lycée d’Enseignement Adapté de Lattre de Tassigny (Romagnat)
Établissement Public Local d’Enseignement Agricole (Brioude-Bonnefont)

Journées d’étude « Cracking perspectives #2 »

Cracking Perspectives #2 fait suite à une première journée d’étude qui s’est déroulée à l’ESACM l’année dernière interrogeant le versant américain du courant artistique Land Art.
Installé dans le Grand Atelier, ce deuxième volet proposera projections et discussions autour du Land Art et des territoires désertiques au sein d’un dispositif spécialement conçu pour l’occasion.

Organisation : Fabrice Flahutez (Université Paris Ouest Nanterre), Marianne Jakobi (Université Blaise Pascal, Clermont-Ferrand), Cédric Loire (École Supérieure d’Art de Clermont Métropole)

PROGRAMME :

Lundi 2 février – 20h00 :
Projection du film de Florent Tillon, Detroit Wild City, 2010 (80 min. couleur, son)

Mardi 3 février – 9h00-12h30 et 14h00-18h00 :
Intervenants :
Fabrice Flahutez, Historien de l’art, Maître de conférences HDR, Université Paris Ouest Nanterre
Rémy Héritier, Chorégraphe et performeur
Marianne Jakobi, Historienne de l’art, Professeur, Université Blaise Pascal, Clermont-Ferrand
Cédric Loire, Historien de l’art, Coordinateur de la recherche, ESACM
Roberta Trapani, Historienne de l’art, Doctorante, Université Paris Ouest Nanterre

Projections :
Nancy Holt, Sun Tunnels, 1978 (27 min. couleur, son)
Jane Crawford & Robert Fiore, Rundown, 1994 (12 min. couleur, son)
Jane Crawford & Robert Fiore, Sheds, 2004 (22 min. couleur, son)
Sam Ketay, Floating Island to Travel Around Manhattan Island, 2005 (16 min)
Gordon Matta-Clark, Conical Intersect, 1975 (19 min. couleur, silencieux)

Présentation des travaux des équipes de recherche de l’ESACM :
Marfa #3 (récits d’un séjour en pays Hopi)
L’intercalaire (des îles d’Aran à la Grande Motte)

Les Apprentis #1

Exposition Les Apprentis #1
du 19 au 23 janvier 2015
Forum des Carmes

Dans le cadre de son partenariat avec le groupe Michelin, l’École Supérieure d’Art de Clermont Métropole présente, Les Apprentis #1, une exposition des travaux d’étudiants de master.

Avec : Antoine Barrot, Rémy Drouard, Samira Ghotbi Ahmadi, Solène Simon, Marjolaine Turpin, Myriam Urvoaz, Benoit Vidal

Depuis 2011, l’ESACM a mis en place un partenariat avec le groupe Michelin.
Celui-ci a pris et prend différentes formes. Il irrigue notamment l’un des axes de recherche de l’école : « les mondes du travail ». Un programme lié à cet axe de recherche a notamment donné lieu à l’exposition Les voix des pistes qui s’est déroulée au mois de février 2014 sur le site de Cataroux. Cette année, ce partenariat se poursuit par d’autres biais et il était pour nous important d’amener une possible rencontre avec nos étudiants sur un autre site, avec d’autres modalités de fréquentations. Cette rencontre prend donc la forme d’un cycle d’expositions qui se dérouleront dans le forum des Carmes.

Les Apprentis #1 est donc la 1ère exposition d’une série de 3 qui courront jusqu’au mois de juin 2015. Ces expositions mettront à l’honneur le travail des étudiants de 5ème Année qui passent cette année leur diplôme de fin d’étude.

Pour ce premier volet, les travaux de 7 des 22 étudiants inscrits en master sont présentés. Chacun à leur manière, par leurs acquis et leur singularité, ces étudiants développent une recherche personnelle qui les amène à côtoyer différents territoires, différents milieux pour en tirer un regard inédit.

 

Le Quatrième Mur, exposition des diplômés 2014

Le Quatrième Mur, exposition des diplômés 2014
du 1er au 31 octobre 2014

Avec : Alessandra Abruzzese, Charlène Bogani, Pierre Frulloni, Alice Jouhet, Claire Goncalves, Mélaine Guitton, Marina Guyot, Zohreh Haghir Zavareh, Tatiana Labat, Cédric Leclercq, Corentin Massaux, Louma Morelière, Alice Pouzet, Leslie Pranal, Caroline Romain, Rémy Tardieu
Commissariat : Guillaume Constantin

Cette année, le commissariat de l’exposition des diplômés a été confié à Guillaume Constantin, artiste dont la pratique interroge depuis une dizaine d’années les notions d’appropriation, de recyclage, de détournement et autres déplacements, transformations voire déformations. L’artiste a conçu un dispositif inédit avec les 16 jeunes artistes ayant obtenu leur DNSEP grade master en juin 2014. Outre l’exposition, une édition a été produite mettant à l’œuvre le parti pris scénographique et le travail de chaque artiste.

Le quatrième mur est une expression et un concept issus du théâtre. Il désigne un mur de l’espace scénique qui disparaît pour laisser le public devenir spectateur.  Dans ce cas, les acteurs continuent à jouer comme si ce mur invisible serait présent, les séparant des spectateurs. Ce concept de mise en scène, formulé par Denis Diderot et développé tout au long du XIXème siècle sera très questionné, voire même « brisé » à un moment donné par Bertold Brecht.
Cette question de point de vue au sens large hante la question scénographique, non seulement au théâtre mais aussi dans le cadre muséal et celui de l’exposition. Elle induit toutes les nuances qu’imposent la lisibilité des œuvres, leur rapport à l’espace, la présence du visiteur : son parcours, l’orientation du regard, de ses perceptions.

De murs invisibles, il en est aussi question dans l’espace d’exposition de l’École Supérieure d’Art de Clermont Métropole, un espace vitré, translucide qui n’en est presque plus un. Les coursives de part et d’autre de ce hall sont également vitrées et sont des espaces de déambulation. Elles s’offrent aussi à un regard extérieur au bâtiment lui-même. Des conditions spatiales induisant une réflexion forte à poser dans l’idée d’y insérer un ensemble de travaux de diplômes.
Sous forme d’un workshop d’une dizaine de jours, cette réflexion sera envisagée en un dialogue très rapproché avec les ex-étudiants de 5ème année tant dans l’interrogation des enjeux contenus dans leurs propositions que dans les possibilités et la fabrication de mises en espace.  Un exercice qui englobe toutes les problématiques afférentes à un commissariat d’une exposition collective ainsi qu’un des pans de la pratique artistique de Guillaume Constantin qui, telle ce « quatrième mur » invisible, vient se poser comme l’ossature et le soutènement d’un corpus d’œuvres mises sous verre.

Workshop en lycées pro 2013-2014

Workshop en lycées pro – 2013/2014
du 22 au 29 avril 2014

Dans le cadre du projet workshop en lycées professionnels, l’ESACM a accueilli les œuvres de :
Rémy Brière, Laure Jazeix, Clément Murin, Francis Raynaud et Geoffrey Veyrines

Ces œuvres ont été réalisées dans le cadre de workshops avec les élèves et les équipes pédagogiques et techniques des Lycées Professionnels Marie Laurencin (Riom), Pierre Boulanger (Pont-du-Château), Roger Claustres (Clermont-Ferrand), Saint-Julien (Brioude), Vercingétorix (Romagnat).

Tejacoular/Tejekkürl

Exposition Tejacoular/Tejekkürl
du 31 janvier au 20 février 2014

Pendant toute la durée du festival du court métrage, l’ESACM a montré sous la forme d’une exposition le compte rendu d’un voyage d’étude à Istanbul réalisé au mois de novembre 2013 dans le cadre d’un atelier de recherche et de création (ARC paysage).

Au-delà du simple fait de la destination, cet ARC paysage permet à des étudiants de 3, 4 et 5ème années de s’immerger sur un temps et un contexte donnés.
Encadrés par deux enseignants, Roland Cognet et Stéphane Thidet, les étudiants se sont donc imprégnés de l’espace urbain de la ville d’Istanbul durant une dizaine de jours pour y mener à bien leurs projets.

Avec : ABRUZZESE Alessandra, AHMADI GHOTBI Samira, ASTRE Marie, BEZON Mathilde, CREUZOT Coline, DODAT Marie-Camille, FAUST Jennifer, GONCALVES Claire, GUITTON Mélaine, HAGHIR ZAVAREH Zohreh, JOULIE Marine, LABAT Tatiana, MORELIERE Louma, PORTE Louise, ROUILLOT Jason, SIMON Solène, TARDIEU Rémy, VARENNE Camille

Les Voies des pistes

Exposition Les Voix des pistes
Site Michelin de Cataroux, Clermont-Ferrand,
du 18 au 28 février 2014

Première exposition du programme Un Film infini (le travail), Les Voies des pistes faisait suite à un workshop à l’usine Cataroux en octobre 2013.

Avec : Céline Ahond, Barthélémy Bette, Matthieu Dussol, Pierre Frulloni, Gaëtan Larant, Leila Portalier, Alex Pou, Sarah Ritter, Alice Pouzet, Rémy Tardieu.

 

L’Image

Exposition L’image
du 05 novembre au 20 décembre 2013

l’ESACM présentait dans le Grand Atelier une exposition mettant à l’œuvre l’image comme forme de recherche en art.
Cette exposition s’est appuyée sur trois voyages de recherche effectués en 2012 et 2013. dans le cadre du laboratoire de recherche « les espaces des paysages ».
Ces voyages ont amené professeurs et étudiants au Bénin, au Texas et sur les traces de Jean-Luc Godard.

Journal n°0

Extrait
Comment je vois Robinson Crusoé.


Il y a deux manières d’envisager les aventures de Robinson Crusoé.
La première prévaut depuis la parution du livre en Angleterre au début du XVIIIè siècle. Elle a fait le succès du personnage. Elle consiste à se concentrer sur sa survie dans l’île déserte, de son naufrage à son retour au pays natal. Peut-être même qu’elle continuera d’alimenter encore longtemps notre imaginaire, entre la promotion des kit de survie post-nucléaire sur les sites internet anglo-saxons et notre fascination pour la fin du monde, sans parler de la catastrophe écologique qui a lieu, en ce moment même.

La seconde manière considère Crusoé tel qu’il est avant et après son naufrage. Le propriétaire d’une plantation au Brésil. Sa passion première, son désir le plus fort est de pouvoir gérer (sans la fortune de son père) une entreprise et de jouir des bénéfices auxquels il a droit. Jusque là le personnage est conforme à l’éthique protestante de l’auteur, Daniel Defoe qui voit dans la naissance du capitalisme une manière de faire un honnête commerce, bien qu’il nous présente son personnage comme un jeune homme qui pourrait éventuellement échouer à s’enrichir, tellement il est hanté par une force insatiable de dépassement (il est fait pour le pire lit-on, mais aussi, il est son propre destructeur) ; Dans cette perspective, il préfigure les Traders du début du 21 ème siècle, tels qu’ils sont apparus au monde entier pendant la crise financière de 2008. D’ailleurs, à peine Crusoé est-il rentré en Angleterre qu’il prend des nouvelles de sa plantation au Brésil et la vend en faisant une plus-value. Voilà, l’argent qu’il rejette à peine arrivé sur l’île au prétexte qu’il lui sera inutile et qu’il est une drogue, est toute la vie de cet homme avant et après son expérience de survie.

Mais ce qui nous pose problème aujourd’hui, c’est que Crusoé, comme tous les commerçants de l’époque, était négrier. Voilà, il participait au trafic d’esclaves qui commençait sur la côte de Nouvelle-Guinée pour aller jusqu’aux Amériques. Trafic atroce dont on sait aujourd’hui que certains hommes noirs mourraient dans les cales des bateaux à force d’être maltraités. Mais aussi sa participation à ce trafic est illégale, c’est les Portugais apprend-on dans le livre qui en avait la primeur, et non les Anglais.

Alors, une question se pose. Ce naufrage, n’est-il pas une punition que l’auteur inflige à son héros – qui est surtout un antihéros – ? Ceci, soit parce que Defoe réprouve l’esclavagisme ou soit parce qu’il réprouve l’illégalité dans laquelle se met Crusoé en contredisant les lois marchandes internationales ou soit parce que Defoe nous fait le portrait ici d’un jeune capitalisme cynique que seule une punition exemplaire pourrait assagir en lui inculquant un comportement rationnel apte à diriger une entreprise sans se laisser emporter par l’appât du gain ? Quoiqu’il en soit cette aventure sur l’île déserte dont Karl Marx dit dans le Capital qu’elle est une robinsonnade – ridiculisant ainsi les utopies et les fictions littéraires – nous interpelle et attire notre attention sur le courage et la tenacité de Crusoé capable de rebâtir un état dans un milieu hostile.

télécharger le journal

Journées d’étude « Robinson 1 »

Programme

Mercredi 11 décembre :
19h,
Songs of Robinson,
Chansons autour de Robinson par les étudiants de l’Atelier de Recherches et Créations Écriture de Christophe Fiat.

20h,
Présentation et projection du film : Tu imagines Robinson de Jean-Daniel Pollet, 86 min, 1967.

22h30,
Le temps du naufrage est un mystère, le potage éternel.

 

Jeudi 12 décembre :
9h30,
Christophe Fiat parle du naufrage de Robinson Crusoé sur une île.

10h30, dans la ville, Simulations romanesques d’espaces quotidiens avec l’artiste Jochen Dehn et les étudiants de la recherche Robinson ((Vendredi)). Ravitaillement offert.

14h,
Conférence performée de l’écrivain Thomas Clerc.

16h,
Christophe Fiat parle du retour de Robinson Crusoé en Angleterre.