Conférence Laurent Pichaud

Lundi 22 octobre 2018 à 18h30

« Artiste  chercheur »

Dans le cadre du cycle de conférences Danse contemporaine / panorama en six vues initié par Rémy Héritier.

«Rentrée 2018, alors que je suis danseur et chorégraphe de formation je me décide à m’inscrire en thèse dite de création, et vois apparaître dès mon dossier d’inscription un miroitement : le vocabulaire de la sensation théorique vibre. Le « processus » dit chorégraphique s’éblouit maintenant dans la  « méthodologie » de la recherche, la « dramaturgie » se compose sous forme de « plan », le « plateau » de la scène de danse se fait « page ».

La formulation « artiste où chercheur »  que je nous propose d’interroger ensemble sous la forme d’une conférence performée est au plus proche de mon actualité d’artiste : comprendre comment je deviens chercheur parce que je suis un artiste qui (re)cherche à comprendre comment la dimension de la recherche est intrinsèque à ses pratiques artistiques…»

Laurent Pichaud est chorégraphe et interprète, directeur artistique des projets x-sud art/site, et artiste chercheur associé au département Danse de l’université Paris 8, après avoir participé à l’élaboration et au suivi du master exerce – études chorégraphiques «Recherche et représentation» de l’IcI-ccn Montpellier – université Paul-Valéry).

À l’intérieur de ses créations et recherches, il privilégie les questionnements sur l’inscription d’un geste chorégraphique dans des champs non spécifiquement artistiques ou théâtraux – pratiques in situ, pièces à dimension territoriale auprès d’habitants –, ou encore son compagnonnage avec la chorégraphe américaine Deborah Hay – auprès de laquelle il est tour à tour interprète, assistant, co-chorégraphe, puis plus récemment traducteur –, qui lui permet d’observer comment une écriture textuelle se déploie comme outil de documentation et de transmission du geste dansé.

En 2018, en résonance à son propre travail de chorégraphe et comme nouvelle étape de ce compagnonnage, Laurent Pichaud débute une thèse de création à l’université Paris 8 sur le sujet : Faire de l’in situ dans l’œuvre d’une autre artiste, Laurent Pichaud – Deborah Hay.

Prochaine conférence :

≥ lundi 29 octobre à 18h30  ; Lenio KAKLEA

≥ lundi 12 novembre à 18h30 ; Myriam GOURFINK

≥ lundi 21 janvier à 18h30 ; Loïc TOUZÉ

≥ lundi 28 janvier à 18h30 ; Nina SANTES

≥ lundi 11 février à 18h30 ; Lou FORSTER

 

Venez participer à une réflexion collective sur le devenir et les futurs usages de la Tour Pascal !

Venez participer à une réflexion collective sur le devenir et les futurs usages de la Tour Pascal !

Dans le cadre du projet de rénovation urbaine sur le quartier dit « Kessler- Rabanes », l’association Yes We Camp vous invite à réfléchir avec eux, et proposer vos idées, le mercredi 17 octobre : Atelier créatif multi-partenaires, de 9h à 12h30, à l’Ecole Supérieure d’Art de Clermont Métropole.
Jeudi 18 octobre à partir de 17h30 : Présentation des premières propositions de Yes We Camp, avec apéro convivial.

S’inscrire à kessler@yeswecamp.org

Conférence Sophie Orlando

Mardi 16 octobre à 18h30, à l’ESACM.

Sophie Orlando est professeure de théorie et d’histoire de l’art à l’ENSA Villa Arson, Nice. Elle travaille avec les épistémologies féministes intersectionelles en histoire de l’art par une écriture critique et théorique.

Elle a publié l’essai British Black Art, Une histoire de l’art occidentale en débat, Paris, Dis Voir en 2016. Grâce à la bourse Théorie-Critique du Cnap (2013), elle  a mené un travail sur l’artiste Sonia Boyce, sous la forme de l’exposition “Paper Tiger Whisky Soap Theatre, (Dada Nice), (30 Janvier-29 Avril 2016, Villa Arson), puis sous la forme d’une monographie sur la pratique de vidéos-performances improvisées intitulée Sonia Boyce, Thoughtful Disobedience, Presses du réel, Villa Arson, 2017.

En tant que chercheuse contractuelle du programme de recherche AHRC “Black Artists and Modernism” (2015-2018, UAL, Middlesex University) elle a développé un cycle de conférences dans des collections européennes et elle a co-dirigé avec l’artiste susan puis an lok et le commissaire Nick Aiken le colloque « Conceptualism : Intersectional Readings, International Framings » au Van Abbemuseum, en décembre 2017.

Elle est également co-commissaire (avec Katrin Ströbel) de la résidence et de l’exposition « Con-notations, Comment percevoir une réalité à travers une autre ? » de l’artiste Nikolaus Gansterer (9 Mars au 21 maI 2018, Villa Arson).

Un stage de sculpture sur mesure

Tout au long de l’année, des stages de sculpture et de volume seront proposés au public, amateur ou confirmé, sur des samedis ou des week-ends. Ils seront dispensés par Audrey Galais, artiste.

Prochain rendez-vous le 13 et 14 octobre pour « Modelage XL XS »!

Toutes les infos ici. 

Colloque « Avec » Antoine Hennion : de la Passion Musicale aux êtres fragiles

Clermont-Ferrand, du 24 au 26 septembre 2018,

à l’ESACM et l’ESC Clermont

Un colloque organisé par Alexandre Monnin, Directeur Scientifique d’Origens Medialab et professeur à l’ESC Clermont, avec le soutien du Groupe ESC Clermont et l’École Supérieure d’Art de Clermont Métropole.

Il y a 25 ans, Antoine Hennion publiait La Passion Musicale. Dans cet ouvrage, il abordait l’analyse de la musique — cet objet fragile, impossible à situer de façon définitive —, comme un défi pour la sociologie, qui devait elle-même s’adapter aux spécificités de cet insaisissable sujet.

Cet anniversaire est l’occasion de réunir, pendant trois jours, des acteurs du monde de la recherche, des sociologues, des anthropologues, des artistes, afin de faire résonner une approche développée depuis 25 ans avec des approches et des questions contemporaines.

Le colloque se déroulera à l’ESACM, au 25 rue Kessler, à Clermont-Ferrand, les 24 et 26 septembre, et au Groupe ESC Clermont le 25 septembre, au 4 Bd Trudaine, à Clermont.

Retrouvez programme complet ici.

Un événement du projet CooPair, financé par la Fondation Daniel et Nina Carasso pour Origens Medialab.

 

Intérieur jour et chaussettes bleues, exposition des diplômé.e.s 2018

EXPOSITION DU 3 AU 27 OCTOBRE 2018

Vernissage mardi 2 octobre 2018 à 18h à l’ESACM, puis à 19H30 à l’association « Somme toute »

« L’atelier comme un projet artistique et collectif. Quitter une école d’art est un moment important. Partir d’un lieu connu et formateur, qui pendant plusieurs années a été source de rencontres et d’expériences enrichissantes. La multitude de connaissances et de compétences ont été étudiées, enregistrées, digérées, recrachées, déformées, présentées, exposées, analysées, pour enfin être diplômées. À présent, il est nécessaire de s’en émanciper, voire de s’en débarrasser. Non pas qu’elles soient embarrassantes mais elles appartiennent à une étape pédagogique, de formation et de transmission, au sein de l’institution. Les ancien.ne.s étudiant·e·s de l’École Supérieure d’Art de Clermont Métropole ont eu envie de concevoir leur propre espace pour poursuivre et initier des expérimentations. En 2018, ils.elles ont créé l’association « Somme toute » et investissent un atelier au numéro 1 de la rue Saint-Eutrope à Clermont-Ferrand. L’espace est une ancienne boulangerie située en rez-de-chaussée dont les vitrines donnent sur la rue. Le projet « Intérieur jour et chaussettes bleues » est l’occasion de fêter son inauguration et d’y réaliser l’exposition des diplômé·e·s. Tel un prologue, un objet éditorial collectif est présenté au sein de l’ESACM et indique la dynamique vers l’atelier. Imaginant la rencontre de différents intérieurs, les oeuvres s’y déguisent parfois sous les traits d’un mobilier mêlant le vrai, le faux et le fictif, des performances et des actions furtives invitent les visiteurs à porter une attention aux détails, aux simulacres et aux doubles.

L’atelier comme un lieu d’exposition pour inviter d’autres artistes, créer des événements et provoquer de nouvelles connaissances. Progressivement se définir comme collectif, groupe, communauté, pour affirmer son parcours, sa pratique en dialogue avec d’autres, et le partager avec des publics conquis, familiers et curieux. 
L’atelier comme un espace de travail pour la production et la recherche. Où il est possible de tester, faire, défaire, refaire, laisser de côté, détruire, récupérer. Tout bouge, rien n’est figé. Tout peut basculer dans un nouvel état, une nouvelle forme. Sont visibles l’inachèvement, le processus et l’échec. Les outils, les matériaux, la poussière. Exposées, les œuvres font belle figure, ne montrent pas les essais préalables, les versions successives, les tentatives ratées. 
L’atelier comme un appartement en colocation. Avec son mobilier à plusieurs usages et effets : tables, chaises, vaisselle, bibliothèque, cheminée, etc. Avec ses réunions, ses pauses café-cigarette, ses repas, ses tensions et ses débats.
L’atelier comme une décision de prolonger un temps commun où se mêle l’art et la vie. Permettre que la fiction surgisse là où l’on ne l’attendait pas. Saisir la chance que tout soit encore à construire. »

Marie Bechetoille, curatrice et critique d’art

Avec :

Emma Baffet / Clélia Barthelon / Chlöé Bedet / Louis Ngoa Chambon / Benjamin Debord / Pierre-Olivier Dosquet / Sébastien Lacour / Emmanuelle Lambin-Quesney / Emmy Ols / Marguerite Soulier / Anaïs Tison / Louise Thomas / Valentine Traverse

 

Infos pratiques : 

-À l’ÉCOLE SUPÉRIEURE D’ART DE CLERMONT MÉTROPOLE

Prologue à l’exposition, du 3 au 19 octobre 2018

Du lundi au vendredi, de 9h à 19h

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-À L’ASSOCIATION « SOMME TOUTE »

Exposition du 3 au 27 octobre 2018

Du mercredi au samedi de 14h à 18H

1, rue Saint-Eutrope, Clermont-Ferrand

T. 06 32 30 03 94 / sommetoute-clermontferrand@gmail.com