Sarah Ritter

Vit à Besançon et travaille en France et à l’étranger.

Le travail de Sarah Ritter a remporté plusieurs prix, et elle a réalisé plusieurs résidences en France (Oise, Brenne, Allier, Nord-Pas-de-Calais) et à l’étranger (Vietnam, Espagne, Finlande, Costa Rica). Elle a publié à ce jour quatre catalogues de résidence, Tangente, Auprès, Voies, et Fort. Parmi ses expositions personnelles et collectives, on peut citer « Nos Heures », au Centre Photographique d’Ile de France et à l’Institut Français de Freiburg, « Les jours à venir le seront toujours » à la Cable Factory (Helsinki), « Pictures for Nothing » au centre d’art contemporain Le Pavé dans la Mare, ainsi que la Biennale photographique de Mulhouse, les Transphotographiques de Lille, et le festival Voies Off à plusieurs reprises durant les Rencontres Internationales de la Photographie. Actuellement, elle prépare notamment la publication d’une première monographie.

Rémy Héritier

Rémy Héritier est né en France en 1977. Il vit à Paris.

Depuis 2005 il a créé une dizaine de pièces présentées en France et à l’étranger par le Centre Pompidou, la Fondation Cartier pour l’Art Contemporain à Paris, Les Laboratoires d’Aubervilliers (dont il est artiste associé en 2008-09), Montpellier Danse, TanzQuartierWien, Çati Dans à Istanbul, PACT Zollverein à Essen, RE-AL à Lisbonne, Kaaitheater à Bruxelles, Tempe Art Museum at Combine Studio – Phoenix (AZ), C.L.U.I à Wendover (UT), Kadist Art Foundation à San Francisco (CA)…
À travers ses différentes pièces, Rémy Héritier engage dans des écritures chorégraphiques la résurgence de strates temporelles et spatiales d’un lieu, creusant ainsi l’épaisseur du passé pour parvenir au présent. Cette fouille archéologique dans un contexte donné, dans son histoire personnelle de la danse, dans celle de ses collaborateurs, lui permet de déplacer des notions liées à d’autres disciplines telles que l’intertextualité, le reenactement ou le Tiers paysage, et convoquer ainsi de nouvelles poétiques du geste.

En 2013 il est lauréat du programme « Hors les Murs » de l’Institut français. Il reçoit en 2014 une bourse du FNAGP (Fond National des Arts Graphiques et Plastiques) et une de IASPIS (The Swedish Arts Grants Committee) pour la création de Here, then avec Marcelline Delbecq. En 2016 il est artiste chercheur associé à l’Ecole Supérieure d’Arts de Clermont-Métropole.

Zainab Andalibe & Nicolas Kozerawski

Zainab Andalibe, née en 1985 à Marrakech, Maroc.
DNSEP, Ecole Supérieure des Beaux Arts de Montpellier en 2012.

Nicolas Kozerawski, né en 1977 à Paris, France.
DNSEP, Ecole Supérieure des Beaux Arts de Montpellier en 2011.

Depuis 2014, collaborations ponctuelles sur des projets entre le Maroc et la France, évoluant par la suite, vers un travail en duo sous l’intitulé « Terrain Vague ». Cet énoncé constitue un cadre de recherches sur des questions de déplacements, de trajectoires, de repères et de prélèvement. Entre un paysage irrégulier et un paysage établit, nos recherches questionnent et sont dans un mouvement d’allers et venues dans des récits, ceux d’espaces géographiques qui s’interfèrent les uns les autres.

Antoine Barrot

Plasticien diplômé de l’ESACM en 2015 et étudiant-chercheur en 3ème année à la Coopérative de recherche de l’ESACM, il développe un travail de recherche plastique autour de la déchéance de la modernité et des sentiments qu’elle provoque. Hétérotopies, uchronies, ruines capitalistes et anticipation sont des objets privilégiés dans l’écriture de ce récit. Il est membre des Editions de l’Intercalaire, ainsi que du groupe de recherche Léviathan.

www.antoinebarrot.com

 

Stephen Loye

Stephen Loye est né à Digne et vit entre Digne, Paris et Clermont-Ferrand.

Il mène un travail centré sur le cinéma et les problématiques qui découlent de ce medium. Issu des écoles d’art, il continue à pratiquer le dessin, la performance, la vidéo et l’installation. Il prépare actuellement un documentaire sur le poète et performeur Charles Pennequin produit par Page/Image. Cependant, il ne passe pas toujours par le cheminement classique d’un film et pense d’autres formes possibles dans le cadre de ce qu’il qualifie de Laboratoire d’Anthropologie Fictionnel (ainsi, le détournement du film d’entreprise et de commande). Il réalise actuellement, dans le cadre d’une recherche de l’anthropologue du son Patrick Romieu, un film autour de la catastrophe aérienne de la Germanwings en mars 2015. Un autre projet est conduit en collaboration avec l’auteur Théo Robine-Langlois sur les représentations médiatiques de la banlieue parisienne – parti du cinéma, le projet glisse vers la production de textes, d’images et d’ateliers. N’aimant pas forcement les notions de « spécialiste » ou de « cinéphile », Stephen Loye essaye plutôt d’éprouver le cinéma à travers tout ce qui peut tourner autour : il a été acteur et continue à l’être, il est danseur pour la chorégraphe Marie Orts, joue dans deux groupes de musique (avec Laurent Isnard et Julien Tibery). La poésie tient une part importante dans sa pratique et dans sa réflexion : il travaille régulièrement avec Nathalie Quintane, et pour son travail à Clermont-Ferrand, cette question est au centre de sa « recherche », qu’il préfèrerait appeler « poiêsis ». Il tente en effet d’adapter « Compact », livre majeur de Maurice Roche (natif de Gaillard, un quartier de Clermont), livre hallucinatoire et fragmentaire d’un homme ayant perdu la vue, à partir de la masse considérable d’archives audiovisuelles produite par le tissu d’entreprises et par les mythologies liées à cette région à l’histoire pour le moins nourrie…

Jérôme de Vienne

Jérôme de Vienne a d’abord suivi des études théoriques de littérature et d’histoire de l’art avant de se consacrer exclusivement à la pratique artistique. Diplômé en 2015 de l’École Européenne Supérieure de l’Image de Poitiers, il poursuit ses recherches sur la pratique de la peinture, en l’inscrivant dans une démarche critique et historique marquée par l’art conceptuel. Œuvres à programme, interrogation des limites de l’œuvre et de son contexte d’exposition, appropriation d’images ou d’objets sont autant de moyens mis au service d’une recherche sur les moyens et la nécessité de la peinture.