Sarah Clerval

Sarah Clerval, née en 1989, travaille à Caen et à Clermont-Ferrand.

Plasticienne, diplômée de l’ÉSAM (École supérieure d’arts et médias de Caen Cherbourg) en 2013.
Développe un travail autour de la possibilité d’atteindre et faire apparaître les vues singulières des êtres sur leurs milieux.
Poursuit ce projet en intégrant la Coopérative de Recherche de l’ESACM en tant qu’étudiante-chercheuse en 2015.

Samira Ahmadi Ghotbi

Samira Ahmadi Ghotbi vit et travaille à Paris. Elle est diplômée d’un DNSEP à l’ESACM.

Le travail de Samira Ahmadi Ghotbi oscille entre deux destinations ; l’Iran où elle est née et la France où elle vit.
Ayant un pied dans un pays et un pied dans l’autre, son travail se génère entre deux histoires, deux cultures et deux langues. C’est sur le chemin entre ces deux points que ces dualités se croient et se mêlent pour raconter un nouveau récit. Ce récit s’échappe d’une histoire personnelle ou globale, celle issue d’une expérience intime ou celle d’un pays et d’un peuple.

Depuis ses études dans le cadre de la Coopérative de recherche de l’École supérieure d’art de Clermont Métropole, la mémoire est l’objet de sa recherche. Elle emporte avec elle les notions de trace, de passé et de présent. Celles-ci apparaissent dans son travail à travers différentes formes : dessin, vidéo, écriture, et rendent visible et lisible la mémoire.

Sarah Ritter

Vit à Besançon et travaille en France et à l’étranger.

Le travail de Sarah Ritter a remporté plusieurs prix, et elle a réalisé plusieurs résidences en France (Oise, Brenne, Allier, Nord-Pas-de-Calais) et à l’étranger (Vietnam, Espagne, Finlande, Costa Rica). Elle a publié à ce jour quatre catalogues de résidence, Tangente, Auprès, Voies, et Fort. Parmi ses expositions personnelles et collectives, on peut citer « Nos Heures », au Centre Photographique d’Ile de France et à l’Institut Français de Freiburg, « Les jours à venir le seront toujours » à la Cable Factory (Helsinki), « Pictures for Nothing » au centre d’art contemporain Le Pavé dans la Mare, ainsi que la Biennale photographique de Mulhouse, les Transphotographiques de Lille, et le festival Voies Off à plusieurs reprises durant les Rencontres Internationales de la Photographie. Actuellement, elle prépare notamment la publication d’une première monographie.

Gyan Panchal

Gyan Panchal est sculpteur, il vit et travaille à Eymoutiers (87).

Je souhaite articuler la question du matériau à celle de son environnement, à son lieu d’origine et à l’histoire de ses usages. Je considère que le matériau n’est qu’un fragment extrait d’un plus vaste continuum, et que son histoire – esthétique, économique, politique – peut nourrir une pratique contemporaine de la sculpture.

Différents milieux, humains et non humains, coexistent. Malgré leur porosité, ces milieux, lorsqu’ils ne s’ignorent pas, se rencontrent à peine. Dans mon travail de sculpteur comme dans ma recherche, je souhaite œuvrer à la bordure de ces mondes, et donner corps à la possibilité d’une rencontre.

François Marcelly-Fernandez

Doctorant en Histoire à l’université d’Aix-Marseille, François Marcelly-Fernandez agence sa recherche sur la question de l’institution, mais aussi à partir de l’institution, puisqu’il est chercheur en résidence à l’École Supérieure d’Art de Clermont Métropole. Son approche se nourrit autant de l’archive, du terrain institutionnel, extra-institutionnel autant que auto-institutionnel, de la musique autant que du cinéma. Du reste et à partir de ces différentes focales, des formes peuvent être inventées et pensées, notamment celles de l’ergonomie des pratiques et des savoirs.

Rémy Héritier

Rémy Héritier est né en France en 1977. Il vit à Paris.

Depuis 2005 il a créé une dizaine de pièces présentées en France et à l’étranger par le Centre Pompidou, la Fondation Cartier pour l’Art Contemporain à Paris, Les Laboratoires d’Aubervilliers (dont il est artiste associé en 2008-09), Montpellier Danse, TanzQuartierWien, Çati Dans à Istanbul, PACT Zollverein à Essen, RE-AL à Lisbonne, Kaaitheater à Bruxelles, Tempe Art Museum at Combine Studio – Phoenix (AZ), C.L.U.I à Wendover (UT), Kadist Art Foundation à San Francisco (CA)…
À travers ses différentes pièces, Rémy Héritier engage dans des écritures chorégraphiques la résurgence de strates temporelles et spatiales d’un lieu, creusant ainsi l’épaisseur du passé pour parvenir au présent. Cette fouille archéologique dans un contexte donné, dans son histoire personnelle de la danse, dans celle de ses collaborateurs, lui permet de déplacer des notions liées à d’autres disciplines telles que l’intertextualité, le reenactement ou le Tiers paysage, et convoquer ainsi de nouvelles poétiques du geste.

En 2013 il est lauréat du programme « Hors les Murs » de l’Institut français. Il reçoit en 2014 une bourse du FNAGP (Fond National des Arts Graphiques et Plastiques) et une de IASPIS (The Swedish Arts Grants Committee) pour la création de Here, then avec Marcelline Delbecq. En 2016 il est artiste chercheur associé à l’Ecole Supérieure d’Arts de Clermont-Métropole.