Alexis Degrenier

Alexis Degrenier est musicien et compositeur.
Après des études de percussions et de composition, il décide d’emprunter des voies aussi multiples qu’éloignées, invoquant aussi bien la musique de G. Ligeti que les systèmes métriques du Maqam et des musiques du Moyen-Orient, les pulsations des mécaniques du quotidien ou les musiques du Centre France, en passant par l’écoute oblique des espaces sonores. Actif au sein de plusieurs formations (La Tène entre autres…), il travaille également avec la cinéaste Rose LOWDER. Il puise son inspiration dans la littérature ou la philosophie, pour en extraire ce qu’il désire transformer pour sa pratique.
Depuis 2015 il réalise différents workshops, autant dans des écoles d’art que dans des conservatoires.
Il vit désormais près de Clermont Ferrand et fait partie du catalogue de Murailles Music

Régine Cirotteau

Artiste plasticienne, cinéaste, auteur interprète, Régine Cirotteau vit et travaille à Auvers-sur-Oise et à Paris.

Diplômée de l’ESACP (DNSEP) et boursière de la résidence Villa Médicis, elle expose aussi bien en France qu’à l’étranger (Palais de Tokyo à Paris, Musée de Nagasaki, Centre des arts à Enghien-Les-Bains…). Ses films sont présentés dans le cadre de festivals et de diffusions TV (Interfilm de Berlin, L’Étrange Festival, Paris, Canal+ France, Canal+ Espagne…). Plusieurs de ses œuvres sont rentrées dans des collections (Bibliothèque Nationale de Paris, la Maison Européenne de la Photo, Paris, Clermont Métropole…).

En collaboration, elle se produit sur différentes scènes culturelles (Musée les Abattoirs à Toulouse, le Centre d’art de l’abbaye de Maubuisson…), explorant des formes performatives (concert, conférence, danse) et d’écriture (chanson, scénario, stand up). Ses livres monographiques ont été publiés aux Éditions Marval et Filigranes.

En résidence au pôle imagO, Régine Cirotteau a mené de nouvelles expériences en vidéo autour des quatre éléments : l’eau, le feu, la terre, l’air en y rattachant l’animal, une nature qui communique ou se produit sans que l’on s’en aperçoive. À partir de captations de phénomènes trop furtifs pour l’oeil humain, elle a conçu un environnement total, immersif avec le musicien Manu Siachoua. Actuellement, elle prépare un ensemble photographique, dans le but d’un livre collectif, sur les figures des univers alternatifs (musique, cinéma, performance). En septembre 2024 elle participera à une soirée de concerts au Forum des Images(les Halles, Paris) dans le cadre de l’Etrange Festival.

http:// reginecirotteau.com/

Émilie Brout & Maxime Marion

Émilie Brout & Maxime Marion ont commencé leur collaboration à l’ENSAD Paris. Leur démarche s’articule largement autour de liens et de rencontres opérées entre archétypes issus de l’histoire de l’art et culture du web. Leurs pièces, à la fois critiques et émotionnelles, intègrent dans leurs modalités de production mêmes les spécificités économiques, politiques et sociales induites par les différents registres esthétiques qu’elles convoquent. Avec la vidéo comme médium de prédilection, iels visent à inscrire de l’incarnation dans leurs champs d’intervention, et ce le plus souvent au moyen d’approches narratives ouvertes, non linéaires et non héroïques.  

Leur travail a intégré les collections du centre Pompidou, de FRAC (Ile-de-France, Franche-Comté…) ou encore de la fondation Schneider, et a figuré dans de nombreux médias tels que Zérodeux, Le Monde, Libération, France Culture, Les Inrocks, Tracks, Art Viewer, New York Observer, BBC ou Frieze. Leurs précédentes expositions et projections incluent : 

Kunsthal Charlottenborg, Copenhague ; KW Institute for Contemporary Art, Berlin (2024) ; Centre Pompidou, Paris (2023) ; Fondation EDF, Paris ; BIAN Biennale, Montréal ; B3 Biennale of the Moving Image, Francfort ; BPS22, Charleroi ; Villa Arson, Nice (2022) ; Casino Luxembourg ; Supercollider, Los Angeles (2021) ; Centre d’art contemporain de Malakoff ; Centre Culturel Canadien, Paris (2020) ; MAC VAL, Vitry-sur-Seine ; Prix Science Po pour l’art contemporain, Paris (2019) ; Maison Populaire de Montreuil (2018) ; Le Loft – Collection famille Servais, Bruxelles (2017) ; OCAT Shenzhen ; IAC Villeurbanne ; 5th Moscow Biennale for Young Art (2016) ; Seongnam Art Center (2015) ; Palais de Tokyo, Paris (2014). Iels ont bénéficié d’expositions personnelles notamment à 22,48 m², Paris (de 2013 à 2023) ; La Chaufferie, HEAR, Strasbourg ; Pori Art Museum (2019) ; Villa du Parc, Annemasse (2018) ; Steve Turner, Los Angeles (2017).  

http://www.eb-mm.net 

Rada Boukova

Rada Boukova est une artiste plasticienne bulgare qui vit et travaille en France.
Au moyen d’installations, de vidéos ou de projets d’expositions, Rada Boukova s’intéresse aux indices visibles des idéologies omniprésentes. Elle travaille principalement avec des matériaux et objets du commun : tissus, casquettes, tee-shirts, assiettes, ampoules, gadgets en tous genres, sacs plastiques qu’elle transforme en emblèmes synonymes de contradictions.
Son travail a été présenté dans des institutions telles que la Kunsthal 44Møen au Danemark, l’Arter Museum Istanbul, la Kunsthalle Bratislava, le MOCA Taipei, le Salonul de proiecte – MNAC Bucarest, le MUDAC Lausanne, l’ICSP New York, le Palais de Tokyo, Paris. Rada Boukova (avec Lazar Lyutakov) a représenté la Bulgarie à la 58e Biennale de Venise.

Samira Ahmadi Ghotbi

Samira Ahmadi Ghotbi vit et travaille à Paris.

Elle a commencé ses études à la faculté d’art et d’architecture de Téhéran (Iran). Elle intègre la Coopérative de recherche de l’ ÉSACM après avoir obtenu son DNSEP à l’École supérieure d’art de Clermont-Métropole. « La recherche de Samira Ahmadi Ghotbi s’articule autour d’une exploration de la mémoire individuelle, historique et culturelle. Cette perspective permet à l’artiste d’aborder souvenirs personnels et clichés, traces et résidus du passé, flashs et silences, selon de multiples médiums tels le dessin, la sculpture, la vidéo, la performance ou l’écriture. Selon une réflexion sur la répétition des gestes, les variations que celle-ci induit, elle rejoue des motifs issus d’un imaginaire collectif afin de perturber les frontières entre espace intime et espace public ». Anysia Troin-Guis dans la revue Zéro deux n° 104.

Le travail de Samira Ahmadi Ghotbi a été présenté dans plusieurs expositions en Iran et en France. Elle a été exposée au Centre d’art contemporain le Transpalette, le festival Plastique danse flore, les Laboratoires d’Aubervilliers, la Cité Internationale des arts, le centre d’art contemporaine le Parc Saint Léger, le groupe d’art contemporain d’Annonay, l’espace d’art contemporain de La Serre, le 63e Salon de Montrouge, la foire Art Paris Art Fair, Teer Art Fair Téhéran et Gallery Vali. Elle a été lauréate de la résidence et la bourse de la Fondation Ninaet Daniel Carasso et le fonds de production Enowe- Artagon. Elle est actuellement en résidence dans

Clémence Agnez

À l’issue d’un double cursus en philosophie et aux Beaux-arts, Clémence Agnez s’engage auprès de Glassbox en 2011 et en prend la co-direction en 2014. Elle prépare une thèse en philosophie esthétique et politique à Paris Nanterre sous la tutelle d’Anne Sauvagnargues intitulée « Déplacement et prédation, techniques muséales contemporaines et désubjectivation de la figure de l’artiste ».

Elle enseigne la philosophie et l’actualité de l’art à l’école d’art Duperré, à l’Université Paris-8 Saint-Denis et aux Beaux-Arts de Montpellier (ESBAMoCo), collabore ponctuellement avec la revue Zérodeux et intervient dans différentes écoles d’art et universités.

Que ce soit à Glassbox ou dans le travail de thèse, l’attention se porte sur des formes de production et des pratiques artistiques qui favorisent un décentrement du sujet par le biais de divers appareils culturels (dispositifs techniques, narratifs ou curatoriaux).