200 ans d’histoire de l’école – Cahier n°4

À l’occasion de son bicentenaire, un travail de recherche et d’écriture de l’histoire de l’école d’art de Clermont-Ferrand a été engagé et réalisé par Loïc Borde, dans le cadre d’un mémoire de master en Histoire de l’art à l’UCA, pour aboutir à une édition numérique intitulée De la rue Gonod au quartier Kessler- Rabanesse : les 200 ans d’histoire de l’école d’art à Clermont-Ferrand.
Cette édition sera diffusée tout au long de l’année sous la forme de cahiers numériques retraçant chronologiquement le cours des évolutions de l’école depuis sa création en 1824.

 Cahier 1 – Fondation et évolution spatiale de l’école d’art de Clermont-Ferrand et L’entrée des femmes à l’école d’art. (diffusion mars 2025)

→ Cahier 2 – Une école longtemps tournée vers les arts industriels (diffusion mars 2025)

Cahier 3 – Mai 1968 et la réforme de l’enseignement artistique (diffusion mai 2025)

→  Cahier 4 – Vers une spécialisation art (diffusion juillet 2025)

 

 

Image : visuel par Emma Merlet, diplômée du DNSEP 2022

Exposition des élèves des cours hebdomadaires

L’exposition des travaux des cours publics proposera, du 7 au 10 juillet 2025, de découvrir les travaux des élèves des cours hebdomadaires de dessin et de peinture de l’ÉSACM, qui ont été accompagné·es toute l’année par les plasticien·nes David Blasco, Audrey Galais et Hélène Latte.
Au delà d’une sélection de productions issues des cours de l’année, seront présentés des travaux menés lors de séances avec des artistes invités, ainsi que des initiations à d’autres techniques, comme la gravure.

→ Vernissage le mardi 8 juillet à 18h.
Exposition du 7 au 10 juillet 2025, de 9h à 18h.

→ Inscriptions aux cours 2025-2026 par tirage au sort. Dépôt des dossiers du 23 juin au 10 juillet 2025. + d’infos ici

« Le désespoir des singes », une restitution du projet « Sol commun »

« Le désespoir des singes » est une restitution du projet « Sol commun »

Le projet Sol commun réunit des étudiant·es de la 1ère à la 5ème année. Il vise à créer un terrain commun de pratique, d’accueil, de regard, de réflexion et d’échanges au long cours pour les danses et les performances à l’école.

Des temps de pratiques, d’exercices collectifs, de lectures, et partage des diverses propositions chorégraphiques/performatives.

Ce travail a donné lieu à deux temps de restitution publique dans l’année : le premier a eu lieu à La Tôlerie en février 2025. Le second sera proposé samedi 24 mai, à 16h30 au Chalet du Jardin Lecoq (entrée Bvd Lafayette).

Nous avons passé trois jours dans le jardin Lecoq, observant les circulations, les usages du lieu, et découvrant ce « désespoir des singes » (Araucaria araucana) planté derrière le buste du directeur éponyme. Les contraintes piquantes de cette scénographie plutôt millimétrée sont devenues des moteurs de construction, donnant naissance à plusieurs essais performatifs qui se mêleront à la vie de l’endroit.

Durée :  45mn environ.

Avec des propositions de : Erle Blume,  Adéa Darcy, Céleste Cherche, Clara Gutierrez Lastiri, Nesli Kurt, Cyrille Seneze.

Un évènement qui s’inscrit dans le cadre du festival des Arts en balade.

Exposition par Juliette Hippert pour la Balise

La Balise, en partenariat avec Assemblia et Clermont Auvergne Métropole, accueille Juliette Hippert en résidence du 14 avril au 25 mai 2025. Une restitution du travail réalisé sera proposée dans le cadre du Festival des arts en balade..

Juliette Hippert, artiste plasticienne vit et travaille à Lyon. Elle est diplômée de l’ENSAD de Nancy, du CFPI de la HEAR de Strasbourg. Elle fait partie du collectif d’artistes La dynamique des choses.

Dans son travail, par la dynamique du textile, elle réalise des sculptures, machines, et performances participatives et collaboratives. Elle explore la relation au corps et à l’objet dans un registre absurde avec le public. Ses pièces se racontent dans les espaces par des règles du jeu, des détournements esthétiques et humoristiques. Le lien avec le public, le vivre ensemble, ont une place importante dans son processus de création. Elle créée des espaces d’accueil et d’écoute.

→ Vernissage samedi 24 mai 2025 à 14h
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Ouverture vendredi 23 mai de 14h à 19h, samedi 24 mai de 10h à 22h, dimanche 25 mai de 10h à 19h
→ Appartement de La Balise, 7 rue Tourette, appartement 11.

Exposition « Séparation » par Abdollah Alavi, à l’ÉSACM

En résidence à l’école pour plusieurs mois grâce à une sollicitation conjointe de l’association des artistes en exil et de la ville de Clermont-Ferrand, l’artiste afghan Abdollah ALAVI propose une exposition monographique dans le cadre du Festival des arts en balade.

Peintre, dessinateur, poète, vidéaste, Abdollah Alavi explore les thèmes de l’exil, du trauma, de l’identité, du racisme et de la mémoire. Dans ses œuvres récentes, il étudie son identité en tant que membre de la minorité ethnique Hazara et sa longue histoire de discrimination en Afghanistan et ailleurs, notamment en Iran où sa famille a immigré.

Dans le monde visible des apparences, chaque chose porte une ligne, un écrit ou une image. Mais ce qui demeure entre les lignes, cet espace silencieux entre les mots et les formes, est le lieu où le sens se révèle non par le discours, mais par la présence et l’intuition.

Dans cette exposition, les motifs et les lignes ne portent ni mots lisibles ni messages explicites. Ce qui se donne à voir est un jeu fluide de formes, de couleurs, de lignes et de mouvements ; la trace d’une langue oubliée, ou peut-être d’une langue encore à naître.

Chaque œuvre invite le spectateur à écouter plutôt qu’à voir et lire. 

« Séparation » est un voyage au cœur des lignes et des motifs non-dits, invisibles et non écrits. Un voyage de la couleur au-delà de la forme, de la ligne au-delà de la ligne.

Cette résidence bénéficie du soutien du programme PAUSE, programme national d’accueil en urgence des scientifiques et des artistes en exil, porté par le Collège de France.

 

Une soirée portes ouvertes au FabLab

L’ÉSACM dispose d’un FabLab, un atelier numérique dédié à la création. C’est à dire un atelier qui comprend des imprimantes 3D, une graveuse découpeuse laser, une brodeuse numérique, une imprimante textile, etc. Ces outils sont mis au service de la création. Bien que principalement dédié à l’enseignement supérieur et ouvert aux étudiant·es de l’école, cet atelier peut aussi accueillir toute personne ayant un projet qui nécessite l’usage de ces machines. (voir modalités d’accueil)

Le mercredi 21 mai 2025, de 18h à 20h30, le FabLab ouvre ses portes à tou·tes, pour faire découvrir ses machines, ainsi que les possibilités qu’elles offrent en matière de création.

→ Gratuit et ouvert à tou·tes

→ Entre 18h et 21h

→ à l’ÉSACM au 25 rue Kessler, 63000 Clermont-Ferrand

Toutes les informations sur le FabLab

Performance Rorlando au Musée d’Art Roger Quillot

La performance Rorlando sera proposée par les étudian·es du Focus Déconstruire Roland.

 

Le Focus Déconstruire Roland propose aux étudiant·es de se pencher sur les contextes de l’oeuvre et l’effet qu’ils produisent sur elle ; développer des savoirs situés pour enrichir son approche esthétique ; créer des outils collectifs pour déconstruire et renouveler son regard.

Le cycle de Roland Furieux est un ensemble de douze peintures, achetées au 17ème siècle par le Marquis d’Effiat pour son château éponyme. Véritable saga historique et romanesque, le cycle peint est tiré d’un poème épique italien écrit par L’Arioste au 16ème siècle. Roland, valeureux chevalier franc, tombe désespérément amoureux d’Angélique. Cet amour non partagé le conduit à une fureur meurtrière. Le cycle est en cours de restauration au Musée d’Art Roger Quillot, et dans le cadre du focus Déconstruire Roland, les étudiant·es ont tenté d’en restaurer aussi le regard.

 

La Nuit des musées sera l’occasion de restituer une année de recherche sur le cycle sous la forme d’une performance nommée Rorlando. Six étudiant·es, deux enseignant·es, un chercheur en littérature médiévale et deux invité·es vont déconstruire, ghoster, métamorphoser et composter la figure de Roland Furieux par des gestes, des peintures et des lectures performatives en quatre actes et une conférence. Des chevalières, des fées, des strips d’armures lipsynqués, des végétalisations de bouts de corps, des épées hormonées et des récits minorisés seront autant de tentatives pour mettre le feu à ces douze tableaux et faire vaciller les questions de genre, traquer les reliquats du passé colonial, nous saisir des gestes de combats et les transfigurer en gestes d’amour.

 

Le samedi 17 mai 2025 de 20h à 22H en salle Roland Furieux du Musée d’Art Roger Quillot :
les spectateur·ices sont invité·es à aller et venir dans la salle à leur guise ou d’assister à l’ensemble des propositions.
→ 20h/20h30 : actes 1 et 2 
→ 20H35 : conférence de Sébastien Douchet 
→ 21h/21h40 : actes 3 et 4 

 

Avec Avril Wojcik, Roxane Weinberg, Baltazar Coupat, Céleste Sabiani, Cameron White, Messaoud Soufari, Sébastien Douchet, Eolx, Lili Duval, Marie Orts et Michèle Martel

Ce projet s’inscrit dans le dispositif pédagogique « réalité d’une collection » porté par l’école, en partenariat avec le musée d’art Roger-Quilliot.

Il a bénéficié d’une subvention du Pôle IPPA de l’UCA ainsi que du dispositif CulturePro porté par le Ministère de la culture.

 

Image : performance par Avril Wojcik