« Le désespoir des singes », une restitution du projet « Sol commun »

« Le désespoir des singes » est une restitution du projet « Sol commun »

Le projet Sol commun réunit des étudiant·es de la 1ère à la 5ème année. Il vise à créer un terrain commun de pratique, d’accueil, de regard, de réflexion et d’échanges au long cours pour les danses et les performances à l’école.

Des temps de pratiques, d’exercices collectifs, de lectures, et partage des diverses propositions chorégraphiques/performatives.

Ce travail a donné lieu à deux temps de restitution publique dans l’année : le premier a eu lieu à La Tôlerie en février 2025. Le second sera proposé samedi 24 mai, à 16h30 au Chalet du Jardin Lecoq (entrée Bvd Lafayette).

Nous avons passé trois jours dans le jardin Lecoq, observant les circulations, les usages du lieu, et découvrant ce « désespoir des singes » (Araucaria araucana) planté derrière le buste du directeur éponyme. Les contraintes piquantes de cette scénographie plutôt millimétrée sont devenues des moteurs de construction, donnant naissance à plusieurs essais performatifs qui se mêleront à la vie de l’endroit.

Durée :  45mn environ.

Avec des propositions de : Erle Blume,  Adéa Darcy, Céleste Cherche, Clara Gutierrez Lastiri, Nesli Kurt, Cyrille Seneze.

Un évènement qui s’inscrit dans le cadre du festival des Arts en balade.

Exposition par Juliette Hippert pour la Balise

La Balise, en partenariat avec Assemblia et Clermont Auvergne Métropole, accueille Juliette Hippert en résidence du 14 avril au 25 mai 2025. Une restitution du travail réalisé sera proposée dans le cadre du Festival des arts en balade..

Juliette Hippert, artiste plasticienne vit et travaille à Lyon. Elle est diplômée de l’ENSAD de Nancy, du CFPI de la HEAR de Strasbourg. Elle fait partie du collectif d’artistes La dynamique des choses.

Dans son travail, par la dynamique du textile, elle réalise des sculptures, machines, et performances participatives et collaboratives. Elle explore la relation au corps et à l’objet dans un registre absurde avec le public. Ses pièces se racontent dans les espaces par des règles du jeu, des détournements esthétiques et humoristiques. Le lien avec le public, le vivre ensemble, ont une place importante dans son processus de création. Elle créée des espaces d’accueil et d’écoute.

→ Vernissage samedi 24 mai 2025 à 14h
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Ouverture vendredi 23 mai de 14h à 19h, samedi 24 mai de 10h à 22h, dimanche 25 mai de 10h à 19h
→ Appartement de La Balise, 7 rue Tourette, appartement 11.

Exposition « Séparation » par Abdollah Alavi, à l’ÉSACM

En résidence à l’école pour plusieurs mois grâce à une sollicitation conjointe de l’association des artistes en exil et de la ville de Clermont-Ferrand, l’artiste afghan Abdollah ALAVI propose une exposition monographique dans le cadre du Festival des arts en balade.

Peintre, dessinateur, poète, vidéaste, Abdollah Alavi explore les thèmes de l’exil, du trauma, de l’identité, du racisme et de la mémoire. Dans ses œuvres récentes, il étudie son identité en tant que membre de la minorité ethnique Hazara et sa longue histoire de discrimination en Afghanistan et ailleurs, notamment en Iran où sa famille a immigré.

Dans le monde visible des apparences, chaque chose porte une ligne, un écrit ou une image. Mais ce qui demeure entre les lignes, cet espace silencieux entre les mots et les formes, est le lieu où le sens se révèle non par le discours, mais par la présence et l’intuition.

Dans cette exposition, les motifs et les lignes ne portent ni mots lisibles ni messages explicites. Ce qui se donne à voir est un jeu fluide de formes, de couleurs, de lignes et de mouvements ; la trace d’une langue oubliée, ou peut-être d’une langue encore à naître.

Chaque œuvre invite le spectateur à écouter plutôt qu’à voir et lire. 

« Séparation » est un voyage au cœur des lignes et des motifs non-dits, invisibles et non écrits. Un voyage de la couleur au-delà de la forme, de la ligne au-delà de la ligne.

Cette résidence bénéficie du soutien du programme PAUSE, programme national d’accueil en urgence des scientifiques et des artistes en exil, porté par le Collège de France.

 

Une soirée portes ouvertes au FabLab

L’ÉSACM dispose d’un FabLab, un atelier numérique dédié à la création. C’est à dire un atelier qui comprend des imprimantes 3D, une graveuse découpeuse laser, une brodeuse numérique, une imprimante textile, etc. Ces outils sont mis au service de la création. Bien que principalement dédié à l’enseignement supérieur et ouvert aux étudiant·es de l’école, cet atelier peut aussi accueillir toute personne ayant un projet qui nécessite l’usage de ces machines. (voir modalités d’accueil)

Le mercredi 21 mai 2025, de 18h à 20h30, le FabLab ouvre ses portes à tou·tes, pour faire découvrir ses machines, ainsi que les possibilités qu’elles offrent en matière de création.

→ Gratuit et ouvert à tou·tes

→ Entre 18h et 21h

→ à l’ÉSACM au 25 rue Kessler, 63000 Clermont-Ferrand

Toutes les informations sur le FabLab

Performance Rorlando au Musée d’Art Roger Quillot

La performance Rorlando sera proposée par les étudian·es du Focus Déconstruire Roland.

 

Le Focus Déconstruire Roland propose aux étudiant·es de se pencher sur les contextes de l’oeuvre et l’effet qu’ils produisent sur elle ; développer des savoirs situés pour enrichir son approche esthétique ; créer des outils collectifs pour déconstruire et renouveler son regard.

Le cycle de Roland Furieux est un ensemble de douze peintures, achetées au 17ème siècle par le Marquis d’Effiat pour son château éponyme. Véritable saga historique et romanesque, le cycle peint est tiré d’un poème épique italien écrit par L’Arioste au 16ème siècle. Roland, valeureux chevalier franc, tombe désespérément amoureux d’Angélique. Cet amour non partagé le conduit à une fureur meurtrière. Le cycle est en cours de restauration au Musée d’Art Roger Quillot, et dans le cadre du focus Déconstruire Roland, les étudiant·es ont tenté d’en restaurer aussi le regard.

 

La Nuit des musées sera l’occasion de restituer une année de recherche sur le cycle sous la forme d’une performance nommée Rorlando. Six étudiant·es, deux enseignant·es, un chercheur en littérature médiévale et deux invité·es vont déconstruire, ghoster, métamorphoser et composter la figure de Roland Furieux par des gestes, des peintures et des lectures performatives en quatre actes et une conférence. Des chevalières, des fées, des strips d’armures lipsynqués, des végétalisations de bouts de corps, des épées hormonées et des récits minorisés seront autant de tentatives pour mettre le feu à ces douze tableaux et faire vaciller les questions de genre, traquer les reliquats du passé colonial, nous saisir des gestes de combats et les transfigurer en gestes d’amour.

 

Le samedi 17 mai 2025 de 20h à 22H en salle Roland Furieux du Musée d’Art Roger Quillot :
les spectateur·ices sont invité·es à aller et venir dans la salle à leur guise ou d’assister à l’ensemble des propositions.
→ 20h/20h30 : actes 1 et 2 
→ 20H35 : conférence de Sébastien Douchet 
→ 21h/21h40 : actes 3 et 4 

 

Avec Avril Wojcik, Roxane Weinberg, Baltazar Coupat, Céleste Sabiani, Cameron White, Messaoud Soufari, Sébastien Douchet, Eolx, Lili Duval, Marie Orts et Michèle Martel

Ce projet s’inscrit dans le dispositif pédagogique « réalité d’une collection » porté par l’école, en partenariat avec le musée d’art Roger-Quilliot.

Il a bénéficié d’une subvention du Pôle IPPA de l’UCA ainsi que du dispositif CulturePro porté par le Ministère de la culture.

 

Image : performance par Avril Wojcik

Exposition « Chroniques souterraines », au 1103 à Thiers

Vernissage le mercredi 7 mai 2025 à 18H00. 

L’École Supérieure d’Art de Clermont Métropole et le 1103 présentent Chroniques souterraines, une exposition collective réunissant les travaux d’étudiant.es de la 2ème à la 4ème année, élaborés au sein de la Fabrique (groupe de travail) Les vallées de l’hydre – la caverne.

Ce projet se fonde sur l’observation du territoire, la découverte et l’arpentage de sites géographiques et historiques, et sur les récits dont ils sont porteurs.

Avec La caverne, troisième chapitre de la Fabrique, le groupe a pris le parti d’envisager le territoire par le dessous : en s’intéressant aux sols et aux sous-sols, à leur exploration, leur exploitation, autant qu’aux imaginaires multiples suscités par les mondes souterrains. Roches, sédiments, minerais ont été les matières premières dans lesquelles l’inspiration a été cherchée. Gisements de pouzzolane ou de lithium, caves creusées dans le tuf, mines, sites d’enfouissement, galeries souterraines, gouffres insondables, cavernes mythologiques, grottes paléolithiques, maniéristes ou contemporaines… ont constitué autant de terrains à observer, à explorer, à documenter, que de matrices à fantasmes, à fictions où se côtoient les sciences et le merveilleux.

Dialoguant avec les espaces du 1103, chargés de la mémoire du travail, l’exposition Chroniques souterraines est une invitation à plonger dans les profondeurs du territoire, réelles ou rêvées.

Partenaires : Andesite, Mazayes – Imérys, sites de Beauvoir, Foufouilloux et Murat – Mine d’améthyste de Pégut,  Saint-Genest –  Association Somme Toute, Clermont-Ferrand.

Conception et réalisation :  Les étudiant·es de la Fabrique Les vallées de l’hydre, la caverne :  Adrien Berthelemot 3e année, Wilma Burguiere 3e année, Iris Charly 2e année, Camille Cheyre 4e année, Fantine Contamine 2e année, Julie Curaudeau 2e année, Noélie Déloge 3e année, Mathilde Gallet 3e année, Emma Gaulot 3e année, Shitong He 3e année, Clémentine Le Lohé 4e année, Luka Pilatte 2e année, Cyrille Seneze 3e année. 

Un projet suivi par :  Serge Lhermitte (artiste, professeur de photographie) et Cédric Loire (critique, historien de l’art, professeur d’histoire de l’art).  

→ Exposition du 7 au 11 mai 2025 au centre culturel le 1103, 71 avenue Joseph Claussat, 63300 Thiers.

→ Vernissage le mercredi 7 mai 2025 à 18H00.

Journées d’étude « What’s love »

Ces journées d’étude s’attachent à explorer les liens entre musiques, affects et récits collectifs.

Elles ont été imaginées par Melis Tezkan (artiste-chercheuse passée par la Coopérative de recherche, enseignante en son, performance et pratiques audiovisuelle à l’ESAD de Grenoble), Alexis Degrenier (musicien et compositeur, enseignant en musique et son à l’ÉSACM), Guillaume Heuguet (docteur en sémiotique des médias, auteur et membre fondateur de Audimat Editions et du label musical In Paradisum, enseignant en histoire et théorie des arts à l’ÉSACM), et Philippe Eydieu (responsable projets, programmation, partenariats, facilitateur pour la Coopérative de recherche de l’ÉSACM),

Il sera proposé d’élaborer quelques grilles de lecture pour interpréter les émotions éprouvées à travers l’écoute musicale, en interrogeant également leur articulation aux dynamiques de domination et aux processus d’émancipation.

Comment notre expérience d’écoute façonne-t-elle nos émotions, notre manière de penser le monde, nos relations aux autres ? Qu’y a-t-il de collectif dans cette expérience intime et singulière de l’écoute, notamment lorsqu’elle passe par la musique ? Comment « tuning in to the music of the world », comme le formule Trinh T. Minh-ha, c’est-à-dire comment « se met-on à l’écoute de la musique du monde », au sens de la résonance du monde lui-même ?

Avec les interventions de Alexis Degrenier, Guillaume Heughet, Agnès Gayraud, Cem Kaya, Eden Lebegue, le collectif Lovemusic, Melis Tezkan.

→ Vendredi 9 mai de 14h à 18h,
samedi 10 mai 2025 de 10h à 18h,
à l’ÉSACM
Programme complet 
Screenshot

Le programme de « What’s Love » est co-construit entre l’École supérieure d’art et de design de Grenoble-Valence et l’ÉSACM, et en partenariat avec le Festival des Musiques démesurées.

L’ÉSACM est partenaire du programme de recherche « What’s love got to do with it ?  Emotions, musique et pratiques de narration expérimentale », porté par l’ESAD•Grenoble•Valence. Au sein de l’école de Clermont est dispensé depuis 2 ans un enseignement des musiques proposé par le musicien Alexis Degrenier, qui est également cette année co-programmateur aux côtés de David Sanson du Festival des Musiques Démesurées.

Ces partenariats ont généré l’organisation des journées d’étude « What’s love ».

Le programme de recherche « What’s love got to do with it ? » de l’ÉSAD est soutenu par le dispositif RADAR du Ministère de la Culture.

Légende photo : Image tirée du film L’amour, le Deutsche Mark et la mort de Cem Kaya, 2022.

Exposition « Casting, amitiés côté jardin » à la galerie In extenso

En partenariat avec In extenso, le projet « Réalités d’une exposition » vise à familiariser les étudiant·es à chaque étape de réalisation d’une exposition : l’écriture d’un projet, l’invitation des artistes, la sélection des œuvres, le suivi de production, la gestion d’un budget, la communication, le montage, la médiation, le démontage, etc. Ainsi des étudiant·es de quatrième année ont monté l’exposition « Casting, amitiés côté jardin » avec la galerie In extenso.

Une proposition de Camille Cheyre, Charlotte Dartigues, Eva Salgueiro Gonçalves, Nina-Lou Siméon, Cameron White.

Avec Adrien Brahimi, Jimmy Beauquesne, Marie Ducaté, Ambre Kopac, Marie L’Hours, Elsa Muller, et Lorette Pouillon.

Graphisme de Traduttore, traditore

→ Vernissage le mardi 6 mai à 18h. 
→ Exposition jusqu’au 31 mai 2025, à In extenso (12 rue de la Coifferie, 63000 Clermont-Ferrand)

De Toy Story à La Nuit au Musée, les récits de personnification nous entourent. S’en raconter, c’est faire de nos projections des créations vivantes. À la manière d’une paréidolie, nos relations affectives aux figures représentées dans les œuvres reflètent nos vécus intimes. 

Casting, amitiés côté jardin raconte l’histoire d’un groupe de personnages qui se rencontrent au creux d’une ronde, dans l’intimité d’un jardin intérieur. Cette ronde, habitée par des figures différentes mais reliées entre elles prend la forme d’une exposition. Elle imagine les liens intimes et émotionnels qui peuvent exister entre les œuvres et s’intéresse aux relations d’affect que les artistes peuvent leur porter. En son sein coexistent des êtres multiples qui déplacent la question de la représentation vers celle de l’incarnation, et la figuration vers la personnification.  Leurs présences côte à côte et leurs regards qui se croisent permettent ainsi de s’inventer une narration entre ces personnages d’une même pièce. 

Une exposition collective est toujours l’opportunité de rencontres à plusieurs niveaux. Celle-ci est le fruit de multiples collaborations. La première est permise par le programme Réalité d’une exposition, partenariat entre le lieu d’art contemporain In extenso et l’École supérieure d’art de Clermont Métropole. Ce programme a rassemblé cinq étudiant·es, qui, épaulé·es par l’équipe d’In extenso, travaillent ensemble depuis maintenant une demi-année sur la conception et la curation de cette exposition. Ensemble, iels ont visité des ateliers ainsi que des collections d’art contemporain en Auvergne Rhône-Alpes. Iels ont rencontré des œuvres et des artistes au sein de la région. Puis, ce sont les artistes elleux-mêmes qui se sont rencontré·es à travers une “ronde d’interviews” et cela via une plateforme numérique, sans jamais se voir. En s’écrivant, les artistes ont échangé sur leurs pratiques, leurs relations à leurs œuvres et leurs affects. 

Exposition « Lacune » par Evgeny Granilshchikov 

L’ESACM accompagne la mise en place d’une exposition monographique de Evgeny Granilshchikov, artiste en exil d’origine russe. Evgeny Granilshchikov était arrivé à Clermont-Ferrand en 2022 dans le cadre d’un accueil d’urgence d’artistes ukrainien·nes et russes organisé par l’Association nationale des écoles d’art (ANDEA), réseau dont l’école fait partie. L’ÉSACM l’avait alors accueilli en résidence, avec le soutien de l’Institut Français via l’Ambassade de France en Fédération de Russie. 

Evgeny Granilshchikov est un artiste multidisciplinaire. Né en 1985, il vit à Clermont-Ferrand depuis 2022. Il s’est d’abord formé au cinéma d’animation, puis au journalisme et à la littérature avant d’entamer un cursus à l’école Rodchenko de photographie et media à Moscou. Evgeny Granilshchikov travaille avec différents mediums, dont la vidéo, le son, la photographie, le dessin et l’installation. Beaucoup de ses projets ont un caractère autobiographique qui entremêlent politique et histoire personnelle.

Pour cette exposition, l’artiste a séjourné dans l’atelier des projets proposé par l’association Les Ateliers, situé à la Diode pour y réaliser un ensemble d’œuvres comprenant trois installations vidéo, une projection de diapositive, une série de sculptures, deux séries de dessins aquarellés et enfin une action « flash mob » collaborative. 

 → Vernissage mardi 15 avril à partir de 19h à la Chapelle de l’Ancien Hôpital Général (Rue Sainte Rose)

→ Exposition ouverte du 16 avril au 4 mai de 14h à 18h. Fermeture les lundis et mardis.