Dans le cadre du nouveau projet musical de Jean-Louis Murat, l’agence clermontoise Biscuit Production s’est associée aux étudiants de l’Ecole Supérieure d’Art de Clermont Métropole, dans la collecte et la production de vidéos autour de la notion de «disparition» et de «désintégration».
Pendant une semaine, ils ont travaillé cette matière vidéo pour venir « habiller » la musique du dernier album du chanteur, Travaux sur la N89.
Venez découvrir la restitution de ce projet, sous la forme d’une installation vidéo, le mercredi 20 juin, à partir de 18h30, au 7 rue Barillot-Veuve-Coupelon, à Clermont-Ferrand.
Du 22 au 25 mai 2018, Alain Domagala a proposé un workshop aux étudiants de 2ème année. Ce workshop Accrochage portait sur la mise en espace collective des travaux d’étudiants dans leur atelier.
Étape après étape, du maquette à l’accrochage, de questionnements individuels en interrogations collectives, les étudiants ont appréhendé d’une manière nouvelle leur espace de travail.
La variété des médiums investis, tout comme les formats divers, leur ont permis de mettre en dialogue leurs différentes approches de la notion commune, « Transformation(s) », donnée en début d’année.
L’expérience de ce workshop, à cette étape du cursus, favorise la compréhension des enjeux de mise en espace.
Alain Domagala réside à Marseille où il a son atelier et travaille à l’école d’art Intercommunale de Digne-les-bains.
http://www.idbl.fr
http://documentsdartistes.org/artistes/domagala/repro.html
Cette semaine, quelques étudiants participent à l’Arc Paysage, un workshop en extérieur, à Chilhac, en Haute-Loire. L’occasion d’expérimenter une diversité d’espaces par des travaux in situ.
L’objectif de ces quelques jours de workshop, est d’amener les étudiants à comprendre l’espace des paysages dans sa diversité, et acquérir une culture du paysage, prolonger et enrichir leurs recherches personnelles.
Un exercice qui propose la réalisation, à partir des moyens donnés, d’un projet in situ, documenté par l’écrit, la vidéo, la photo ou encore le son.
Conférence «Des arts dans la zone de contact»
(Jérôme de Vienne n’est pas traducteur)
Mary-Louise Pratt est professeure émérite, au département d’études espagnoles et portugaises de l’université de New York.
D’abord spécialisée en linguistique, et notamment dans la théorie des actes de langage (Toward a Speech act theory of literary discourse, 1977), elle s’est intéressée à l’étude de la littérature d’Amérique latine des XIXeme et XXeme siècles, ainsi qu’à la théorie critique post-coloniale et féministe (Imperial Eyes, travel writing and transculturation, 1993).
Plus largement, elle s’est attachée à décrypter les processus idéologiques à l’oeuvre, dans l’usage du langage comme dans les théories linguistiques chargées de les analyser ; à déceler dans la littérature et dans les échanges verbaux les rapports de force en jeu et leurs contestations, les phénomènes de pouvoir et de subordination ainsi que leurs subversions par le langage.
Elle publiera l’an prochain un recueil d’écrits et de conférences intitulé Language at large, interrogeant les effets de la globalisation et du capitalisme sur le langage et la circulation des langues.
Des arts dans la zone de contact sera l’occasion de discuter de cartes de baseball, de traduction, de la littératie, d’un copiste Inca et du roi d’Espagne, de transculturation, de rédactions enfantines, de communautés imaginaires et de contestations discrètes.
Les 9,10 et 11 mai 2018, Surexpositions réunira artistes, historien·ne·s, critiques, anthropologues, commissaires, conteurs, acteur·trice·s et scénographes, pour identifier les enjeux portés par l’intérêt renouvelé pour les productions artistiques d’Afrique et de ses diasporas.
Entre la deuxième édition de la foire AKAA (Also Known As Africa) à Paris, la prochaine Biennale de Dakar, les engagements de la Fondation Zinsou au Bénin ou la création en 2017 du musée d’art contemporain Zeitz MOCAA, au Cap, en Afrique du sud, une nouvelle promesse pour l’art contemporain émerge.
Dans le cadre de son projet de recherche Surexpositions, l’Ecole Supérieure d’Art de Clermont Métropole met en place trois journées de rencontre publiques, avec conférences, expositions, performances, spectacles, et projections.
Dans le cadre du Cycle de conférences Danse contemporaine / Panorama en six vues
Julien Prévieux est un artiste français né à Grenoble en 1974. L’économie, la politique, les technologies de pointe, l’industrie culturelle sont autant de « mondes » dans lesquels s’immisce la pratique artistique de Julien Prévieux.
A l’instar de ses Lettres de non-motivation qu’il a adressées à des employeurs pendant 7 ans en réponse à des annonces consultées dans la presse, détaillant les motivations qui le poussent à ne pas postuler. Entre humour absurde et tentative de révolte, les stratégies qu’il développe s’appliquent à décrypter notre monde tout en le déréglant. Ses œuvres s’approprient les mécanismes des secteurs d’activité qu’elles investissent pour mieux en mettre à jour les dogmes et les dérives.
Son travail est régulièrement exposé dans des centres d’art, galeries et musées en France et à l’étranger. Il a réalisé un certain nombre d’expositions personnelles présentées, entre autres, au RISD Museum of Art de Providence, au Centre Pompidou à Pa- ris, au Frac Basse-Normandie ou à la Blackwood Gallery à Toronto. Il a participé à de multiples expositions collectives au Red Brick Art Museum à Pékin, à la Haus der Kulturen der Welt à Berlin, à DiverseWorks à Houston, à la Biennale de Lyon en 2015 ou encore à la 10ème Biennale d’Istanbul.
Il a reçu le Prix Marcel Duchamp en 2014. Il a publié les Lettres de non-motivation aux éditions Zones/ La Découverte en 2007.
En savoir plus : www.previeux.net