Retrouvez le programme en cours ainsi que les actions passées ici.
Archives : Actualités
Actualités et évènements générales, de recherche ou du protolab
L’ÉSACM ouvre ses portes les 14 et 15 février 2025
-Des journées portes ouvertes pour se renseigner sur la formation dispensée à l’ÉSACM
Les vendredi 14 et samedi 15 février, l’école ouvrira ses portes de 10h à 18h.
Des étudiant·es seront disponibles pour faire visiter l’établissement et parler de leur parcours, de la formation et de la vie étudiante. Des membres de l’équipe accompagneront les visiteurices sur les questions d’admissions et de pédagogie.
La directrice de l’école, Sandrine Rebeyrat, présentera la formation le samedi à 11h, 14h30 et 16h.
-Une exposition anniversaire, pour célébrer le bicentenaire de l’école
L’ÉSACM fête ses 200 ans cette année. Pour partager cet évènement, et à l’occasion des journées portes ouvertes, une exposition rassemblera toutes sortes de témoignages, photos, vidéos, textes, extraits sonores, collectés auprès des usager·es de l’école depuis sa construction en 2006.
Ancien·nes enseignant·es, étudiant·es, élèves des cours publics, n’hésitez pas à nous faire passer vos souvenirs jusqu’au 10 février, sur 200@esacm.fr
L’objectif : atteindre 200 fragments qui viendront raconter une histoire de l’école à plusieurs voix.
Restitution du projet « Sol commun » autour des pratiques performatives et dansées
Le projet Sol commun réunit des étudiant·es de la 1ère à la 5ème année. Il vise à créer un terrain commun de pratique, d’accueil, de regard, de réflexion et d’échanges au long cours pour les danses et les performances à l’école.
Des temps de pratiques, d’exercices collectifs, de lectures, et partage des diverses propositions chorégraphiques/performatives.
Ce travail a abouti à une restitution publique qui se tiendra à La Tôlerie (10 rue du Bien Assis), le mardi 18 février 2025 à 19h.
Journée professionnelle : Art et petite enfance
L’accès à l’art et la culture dès le plus jeune âge favorise la curiosité, la construction et l’épanouissement des enfants et constitue un enjeu majeur tant pour le secteur de la petite enfance que pour le monde de l’art. Dans des centres d’art, des crèches, des médiathèques, des espaces publics, etc., des artistes et des professionnel‧les de la petite enfance ont participé à la mise en œuvre de dispositifs innovants afin d’ouvrir les tout-petits à l’art. Cependant, selon les territoires et les milieux sociaux, ces dispositifs ne sont pas également accessibles.
Cette journée permettra de transmettre aux stagiaires des savoirs et des outils pratiques sur la mise en œuvre d’ateliers à destination des tout-petits et elle permettra également de s’interroger collectivement sur les enjeux et les défis que représente l’éveil culturel et artistique des tout-petits.
La matinée (9h30-12h) – Table ronde – Art et petite enfance
En quoi l’accès à l’art et la culture dès la petite enfance constitue un enjeu de démocratisation culturelle et de lutte contre les inégalités ? Quels sont les freins à l’élargissement de son accès ? Quelles barrières matérielles rencontrent les professionnel‧les et les artistes dans la mise en œuvre de projets à destination des tout-petits ?
Intervenantes : Lucie Aujoulat (Animatrice Relais petite Enfance de Maringues), Martine Court (Maitresse de conférences HDR en sociologie à l’Université Clermont Auvergne), Sylvia Delsuc (danseuse et chorégraphe), Elise Gabriel (designer), Sarah Mattera (directrice de Mille formes, Centre d’initiation à l’art pour les 0-6 ans)
Modération : Marie Serve
L’après-midi (13h30-17h) – Concevoir et mettre en œuvre un atelier d’éveil culturel et artistique à destination des tout-petits
Intervenantes : Elise Gabriel (designer) et Sylvia Delsuc (danseuse et chorégraphe)
Pour s’inscrire :
→ https://www.puy-de-dome.fr/culture/ressources-pro/formations-et-journees-professionnelles.html
→ Ou écrire à reseau.culture@puy-de-dome.fr
Un projet porté en partenariat avec le Conseil départemental du Puy de Dôme et l’association Culture en danger 63. Un projet porté en partenariat avec le Conseil départemental du Puy de Dôme et l’association Culture en danger 63.
Conférence / discussion avec l’archiviste et réalisateur Julien Faraut, dans le cadre du Festival du Court-Métrage
Dans le cadre du Festival International du court métrage de Clermont-Ferrand, une conférence / discussion avec l’archiviste et réalisateur Julien Faraut sera proposée mercredi 5 février à 18h, dans le Grand Atelier de l’ÉSACM.
Julien Faraut nous parlera de la représentation du geste sportif et performatif au cinéma, extraits à l’appui.
En regard de sa présentation, nous évoquerons avec lui sa manière de faire des films, son rapport au geste et l’usage de l’archive dans son travail.
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EN REGARD DE CETTE RENCONTRE
- DES RESSOURCES EN LIGNE
Les films de Julien Faraut sont accessibles sur les ressources en ligne des médiathèques de Clermont Métropole, plateforme Les Yeux doc.
- DES RESSOURCES À LA BIBLIOTHÈQUE
Une sélection de documents est disponible à la bibliothèque de l’ESACM.
- UNE EXPOSITION
Une exposition composée d’extraits de ses films et de photogrammes sera également visible du lundi 3 au vendredi 7 février de 11h à 18h.
Julien Faraut est chargé de collection cinématographique et réalisateur à l’Institut National du Sport de l’Expertise et de la Performance (INSEP) établis- sement public sous tutelle du Ministère des Sports.
Prenant toujours comme point de départ une archive de la cinémathèque dont il a la charge, il réalise des documentaires de créations qui convoquent la performance du geste et les liens entre sport et cinéma qui bousculent les frontières entre réalité et fiction.
Il a notamment réalisé L’empire de la perfection (2018) sur les tourments du joueur de tennis John McEnroe à Roland Garros,
Les Sorcières de l’Orient (2021) sur les premières championnes olympiques de volley- ball japonaises qui ont inspiré le célèbre manga Attacker You ! (Jeanne et Serge). Julien Faraut travaille actuellement sur un nouveau documentaire intitulé Les yeux fermés sur les liens qui unissent imagerie mentale et cinéma.
Image extraite du film de Julien Faraut, L’empire de la perfection, 2018.
Un stage textile et numérique pour les 12-17 ans
Ce stage en partenariat avec le centre Camille-Claudel proposera de travailler à la création d’un projet individuel autour du cuir, à l’aide de la graveuse laser et de l’imprimante textile du FabLab de l’ÉSACM. Le FabLab est un laboratoire dans lequel les artistes créent en s’aidant de machines numériques innovantes.
Le stage se déroulera à l’ÉSACM (25 rue Kessler à Clermont-Ferrand)
- Pour les 12-17 ans : stage du 24 au 28 février 2025
Des expérimentations de découpes et gravures sur cuir, ainsi que des impressions sur tissus seront proposées, pour créer un objet textile personnel. Le dernier jour du stage, un shooting photo de ces objets sera proposé dans le studio de l’école.
Du lundi au jeudi de 14h à 17h et le vendredi de 11h à 17h, à l’ÉSACM, au 25 rue Kessler, 63000 Clermont-Ferrand.
→ Inscriptions :
En ligne ici ou sur le Kiosque Familles à partir du lundi 7 septembre 2024 à 9h.
200 ans d’histoire de l’école d’art en 6 cahiers
À l’occasion de son bicentenaire, un travail de recherche et d’écriture de l’histoire de l’école d’art de Clermont-Ferrand a été engagé et réalisé par Loïc Borde, dans le cadre d’un mémoire de master en Histoire de l’art à l’UCA, pour aboutir à une édition numérique intitulée De la rue Gonod au quartier Kessler- Rabanesse : les 200 ans d’histoire de l’école d’art à Clermont-Ferrand.
Cette édition sera diffusée tout au long de l’année sous la forme de cahiers numériques retraçant chronologiquement le cours des évolutions de l’école depuis sa création en 1824.
→ Cahier 1 – Fondation et évolution spatiale de l’école d’art de Clermont-Ferrand et L’entrée des femmes à l’école d’art. (diffusion mars 2025)
→ Cahier 2 – Une école longtemps tournée vers les arts industriels (diffusion mars 2025)
Image : visuel par Emma Merlet, diplômée du DNSEP 2022
Une bouturothèque à la bibliothèque de l’ÉSACM
L’équipe de la bibliothèque, en lien avec un projet de création de jardin partagé à l’école et dans le quartier Kessler-Rabanesse, installe une bouturothèque dans ses locaux.
La bouturothèque est un espace d’échanges de boutures. Ouvert à toustes, chacun·e peut prendre ou déposer librement une bouture.
Les plantes seront de préférence médicinales ou comestibles pour pouvoir les utiliser en tisanes ou en condiments.
→ Inauguration du projet, mardi 28 janvier 2025
12h – 12h20 : Présentation de la bouturothèque à la bibliothèque
12h20 – 13h : Atelier boutures au jardin partagé de l’école
13h : Pique-nique collectif
Retrouvez le pdf d’annonce du projet ici
Photo : Workshop « Sauvage ! » 2021 © Matthieu Dussol
Projection du film SWANBACK de Marija Nemčenko.
Marija Nemčenko est une artiste lituanienne, en ce moment en résidence au Chalet Lecoq dans le cadre du programme AiR de CreArt. CreArt est un réseau de villes européennes pour la création artistique dont la Ville de Clermont-Ferrand est membre.
Une projection de son court-métrage SWANBACK (14 min 30 s) suivie d’une discussion avec le danseur Oliver Connew, protagoniste du film, sera proposée lundi 18 novembre à 18h à l’ÉSACM.
SWANBACK est un film hybride mêlant récits fictionnels et documentaires, et explorant la manière dont, dans les impérialismes britannique et russe, le symbole du cygne a été utilisé pour renforcer les structures d’oppression sur la vie des gens et sur leur corps. Le film met en scène un personnage fictif, interprété par l’ancien danseur de ballet classique Oliver Connew, qui s’inspire en partie d’entretiens avec des membres de la communauté lituanienne qui ont émigré illégalement pour travailler au Royaume-Uni avant que la Lituanie ne rejoigne l’Union européenne en 2004. Le film réagit également à un article tristement célèbre paru dans le journal The Sun en 2003 sur les migrants d’Europe de l’Est, intitulé « Swan Bake : Asylum seekers steal the Queen’s birds for barbecues ». Dans SWANBACK, l’histoire de l’immigrant clandestin se confond avec le parcours de Connew, qui passe du ballet à la danse sémantique. Au lieu de choisir de répondre à la violence du ballet qui altère son corps par la violence de l’amnésie qui altère sa mémoire, il décide d’accepter les cicatrices que le ballet a laissées sur lui.
Produit par Rūta Kiaupaitė, Baltic Productions
Avec Oliver Connew
Directeur de la photographie Nojus Drąsutis
Compositeurs Shakeeb Abu Hamdan et Sholto Dobie
Concepteur du son Kipras Čėsna
Coloriste Justinas Vencius
Monteur Jonas Juškaitis
Marija Nemčenko est une chercheuse lituanienne et une artiste multidisciplinaire dont la pratique s’appuie sur un travail d’archives, de réalisation, d’installation, d’écriture créative et critique, et dont les projets cherche à connecter une approche de l’art socialement engagé à la vie civique. Elle développe actuellement son PhD en recherche-création sur « À la recherche d’alliés : liens géoculturels entre les images en mouvement du CEES et de SWANA ». Ce projet vise à encourager les liens de solidarité régionale non occidentaux par le biais des arts et de la culture. Marija Nemcenko est membre de l’Association lituanienne des artistes interdisciplinaires (LIAA) et de l’Union des artistes écossais, et ½ du collectif BRUT, travaillant dans les domaines de l’art, de l’architecture et de la pratique socialement engagée. Elle a exposé au niveau national et international, notamment à David Dale à Glasgow, au Orlando Museum of Art en Floride, à l’Art Gallery of Alberta à Edmonton, à la Gallerie delle Prigioni à Trévise, à la Glasgow International Biennial à Glasgow, à la Swallow Gallery à Vilnius, à la A.M. Qattan Foundation à Ramallah, en Palestine, et bien d’autres encore.
Oliver Connew est chorégraphe, danseur et écrivain occasionnel, entre autres choses. Il est diplômé en ballet classique de la New Zealand School of Dance et en danse contemporaine d’Unitec Auckland. En 2021, il a suivi le programme Master Exerce de deux ans au Centre Chorégraphique National de Montpellier, en France. Il est formé à l’enseignement du Body-Mind Centering. Depuis 2013, il travaille comme danseur et interprète avec Peter Pleyer, Body Cartography, Wilhelm Groener, Joshua Rutter et July Weber, entre autres. Il est membre de la compagnie de danse berlinoise « Cranky Bodies a/company ». Il vit et travaille à Berlin, en Allemagne.
« HOT BODIES », DSRA de Gérald Arev Kurdian
Gérald Arev Kurdian intègre la Coopérative de Recherche en 2020 avec un projet d’opéra documentaire, X ! à la croisée des musiques électroniques, de la performance et du gonzo journalisme, dont le processus de création lui permettrait de rendre accessible, par des films, des chansons ou des évènements, une archive vivante des activismes actuels.
Dans ce cycle de recherches musicales, iel observe comment sa transition MtoF pourrait encourager une approche alternative de sa voix chantée, de son jeu d’instrument (basse électrique, pédales, claviers, etc) et des nouvelles technologies audio (VSTs, processing vocal, etc), pour mettre en commun une expérience sonore de la fluidité, du recueillement et de l’instabilité.
En s’appuyant sur l’histoire du storytelling propre aux traditions folkloriques occidentales et moyen-orientale et en augmentant ses outils de composition électro-acoustique (morphing sonore, diffusion acousmatique, synthèse granulaire, micro-sampling), iel cherche comment écrire une séries d”études musicales hantées, portées par un instrument vocal hybride; celui d’un devenir musical fluide, entre un corps et ses membres-fantômes, entre mythologie et réalité de nos futurs virtuels.
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