Fabrice Gallis

Artiste

Présentation du travail, par Pierre­Guillaume Clos :
« Fabrice Gallis est en quelque sorte
plombier
climatologue
caissier
chauffeur
installateur
frigoriste
cuisinier
capitaine de corvette
conférencier spécialiste de jean XXIII
programmateur en tout genre
alpiniste
explorateur
dompteur
sage­femme
mousse
jardinier
maçon
cameraman
parquetier
politologue
fabriquant de ruban de Moebius
entrepreneur
chef indien
ou affabulateur. » 

Fabrice Gallis est chercheur associé à la Coopérative de recherche. 

Initiée en 2017 à l’ESACM autour de l’échec, la lenteur et la disparition, ma recherche propose d’étudier par l’action la performativité de ces trois notions. Par des situations expérimentales relativement floues mises en œuvre avec les étudiant⋅e⋅s et les chercheur⋅e⋅s, la part du collectif dans le ratage ou la perte s’est imposée jusqu’à contaminer certains éléments structurels de l’institution.  

Aujourd’hui, par exemple, j’expérimente le statut inédit de chercheur associé à l’ensemble de la Coopérative en mettant en jeu une conception de la recherche en art qui serait un moment de mise en crise de la visibilité et de la légitimité en laissant la place aux faiblesses. Contre l’idée d’un art qui devrait renforcer sa présence ou son impact dans la société en embrassant les modèles de la réussite, faisons le pari de fragiliser nos pratiques pour travailler avec des modèles faibles dans une société qui n’en veut pas. Pourquoi ne pas concevoir une situation de recherche comme un temps paradoxal, luxueux et précaire, qui permettrait momentanément de s’affranchir des relations de domination ? Chercher reviendrait alors à inventer des outils perturbants, collectifs, diluants, qui pourraient être réinjectés dans le champ de l’art et audelà. 

 https://youtu.be/hdjL8WXjlGI 

  

Jacques Malgorn

Né en 1953. Vit et travaille à Clermont-Ferrand. 

Jacques Malgorn interroge la codification du déplacement utilisée dans différents milieux. Les constats photographiques qui en résultent appartiennent au domaine de l’errance, de la vacance, du transport, des flux, du migratoire, du parcours, en fait tout ce qui concerne le mouvement humain, l’activité vivante.
Parallèlement à cette préoccupation inscrite dans l’espace, dans le géographique, il mène une approche historique et personnelle sur les cultures africaines, comment le savoir occidental inventorie les richesses du continent noir, quel type d’association peut être envisagé entre l’historique et le contemporain en prenant en compte les différences culturelles.
La forme de ces deux axes de recherche utilise les supports les plus humbles et les plus simples de la communication, livrets, carnets, bulletins, cd rom, site internet, envois postaux mis gracieusement à la disposition du public. 

Jacques Malgorn est chercheur associé au programme de recherche Figure de transition (Surexpositions) 

 

Sarah Ritter

Vit à Besançon et travaille en France et à l’étranger. 

Sarah Ritter publie en 2019 sa première monographie aux éditions Loco, accompagné d’un  texte de Christophe Fiat : «La nuit craque sous nos doigts» reprend plusieurs années de photographie. Elle a depuis 2009 réalisé de nombreuses résidences en France et à l’international (Egypte, Vietnam, Finlande, Espagne, Costa Rica, USA). On peut citer parmi les lieux de ses expositions personnelles le Centre Photographique d’Ile de France, la Cable Factory (Helsinki), le centre d’art contemporain Le Pavé dans la Mare, le Granit, les rencontres internationales de la photographie en Gaspésie (Québec). Elle est également lauréate de la commande du CNAP « Flux une société en mouvement » en 2018 pour le projet «L’ombre de la terre».  

Les photographies ne nomment pas, elles fragmentent, démembrent, pour réassembler en un choeur toujours déjà défait par l’impossible exhaustivité des images. Je laisse éclore et perdurer le mouvement propre aux images, par un travail de montage ouvert, où l’ellipse est la règle.” 

Camille Varenne

Camille Varenne est artiste-vidéaste. Elle vit entre Clermont-Ferrand et Ouagadougou. Au Burkina Faso, elle travaille notamment à l’Institut Imagine, centre de formation cinématographique fondé par le cinéaste Gaston J-M Kaboré et avec le FESPACO (Festival Panafricain de Cinéma et d’audiovisuel) de Ouagadougou. Elle a soutenu son Diplôme Supérieur de Recherche en Art en 2018 à l’Ecole Supérieure d’Art de Clermont Métropole où elle est maintenant chercheuse associée au groupe de recherche « Figures de transition ». Ses films ont été notamment montrés au FIDémergents, au Salon de Montrouge 2019, à la 69ème édition de Jeune Création (2020), à la Fabrique Pola de Bordeaux (2016), au Cinéma Olympia de Bélem (Brésil) et au Creux de l’Enfer de Thiers (2015). Elle est soutenue par la boîte de production The Kingdom. Elle est membre des collectifs artistiques Nani$ôka groupe et Suspended spaces, et fait partie du comité de sélection international du Festival du Court Métrage de Clermont-Ferrand.  

http://www.camillevarenne.com/