ÉVÈNEMENT / Installation-performance « This is the end, beautiful friend » par biriken (Melis Tezkan & Okan Urun)

Durée : 30 min

L’installation-performance This is the end, beautiful friend est le premier volet d’un diptyque sur le thème « vivre la science-fiction au présent » dont les titres sont empruntés à la chanson The End des Doors.

This is the end, beautiful friend est initialement produit par le projet hors-site d’Istanbul, BAHAR, de la 13e Biennale de Sharjah. Les musiques accompagnant la performance sont composées par Berk Çakmakçı et Berke Üstünkök.

biriken est un duo transdisciplinaire qui crée des performances scéniques, installations et vidéos. Depuis 2006, les travaux de Melis Tezkan et Okan Urun alternent entre des créations originales et des mises en scène de pièces d’auteurs variés. Le mot turc « biriken » qui veut dire « accumulé » en dit beaucoup sur leur fonctionnement : Dans leurs performances, le politique est dans la posture critique du corps qui va et vient entre le personnage et le performeur, l’intime et le social.

La dégénérescence et la discordance sont quelques-unes des couches scéniques utilisées pour mettre en évidence la constitution ambiguë du présent.

biriken a été nommé parmi les dix Future Greats 2018 par le Magazine Art Review.

Melis Tezkan est chercheure à l’ÉSACM.

CONFÉRENCE / Tania Mouraud

Une proposition à l’occasion de l’exposition « Peinture » que lui consacre la galerie Claire Gastaud (5-7, rue Terrail à Clermont), jusqu’au 1er février 2020.

Figure incontournable de la scène française et artiste inclassable, Tania Mouraud refuse tout rattachement à un courant ou à un dogme.

Dès la fin des années soixante, le travail de Tania Mouraud s’est inscrit dans une pratique questionnant les rapports de l’art et des liens sociaux en utilisant différents médium : peinture, installation, photo, son, vidéo, performance, etc. Elle propose de rajouter dans nos appartements standards une chambre de méditation (1968). Elle affiche dans l’espace public sur les panneaux 3 x 4 m son désaccord avec une société glorifiant l’avoir au dépend de l’humain (1977). Elle réfléchit sur les rapports décoratifs de l’art et de la guerre, sur les limites de la perception avec l’aide de l’écriture en créant des « mots de forme » (1989). À partir de 1998, elle utilise la photo, la vidéo et le son dans une forte relation à la peinture pour questionner différents aspects de l’histoire et du vivant. Tania Mouraud a influencé toute une génération de plasticiens.

« Par mon travail, je montre que la philosophie et l’art devraient et pourraient fusionner pour nous faire progresser sur le chemin de la connaissance. »

En 2015, le Centre Pompidou Metz lui consacre une exposition monographique rétrospective.

L’exposition « Peinture » de Tania Mouraud à la Galerie Gastaud, confiée à Elodie Stroecken, regroupe un ensemble d’œuvres des années 1960 à aujourd’hui.

+ d’informations sur www.claire-gastaud.com /

www.taniamouraud.com

© Tania Mouraud, Mots Mêlés, Œuvres de la série Tsunemasa (1 à 7), 2019, Peinture de carrosserie sur tôle, 138 x 52.7 x 5 cm

Une semaine d’ateliers techniques proposée aux étudiants, du 13 au 17 janvier.

Une semaine de workshops toutes promotions confondues, pour s’initier ou se perfectionner à des techniques spécifiques. 

Du 13 au 17 janvier, les étudiants de toutes les promotions étaient réunis autour d’une sélection d’ateliers. Ils avaient alors la possibilité de choisir entre plusieurs propositions, pour explorer des techniques inconnues, comme l’art de Pyssaka, technique de décoration d’œufs venue d’Ukraine, ou approfondir des techniques auxquelles certains étaient parfois déjà initiés comme la céramique, moulage, métal, bois, ou la 3D.

Ils ont profité de l’atelier bois avec Nicolas LAMIELLE et Ugolin ROUBY pour construire la totalité du mobilier de leur futur « lieu commun », un lieu de vie et de travail commun à toutes les promotions.

  • céramique avec Marc et Arlette SIMON
  • moulage avec Pierre IMBERTECHE
  • métal avec Schadrac AÏSSO
  • bois avec Nicolas LAMIELLE et Ugolin ROUBY
  • Pyssaka avec Igor KELTCHEWSKY
  • 3D avec Alix DESAUBLIAUX
  • son « Ableton live » avec Geoffrey VEYRINES
  • photo techniques anciennes avec Patrice DHUMES
  • encadrement avec Thierry CARRUSCA
  • vidéo post-production avec Matthieu DUSSOL
  • gravure pointe sèche avec Clara PULEIO
  • création d’instruments de musique éléctroniques avec Emmanuel PRESSELIN
  • design et développement web avec Sylvain HUGUET.

ÉVÈNEMENT / Une master class avec Ali Essafi, réalisateur, et Seumboy Vrainom :€, artiste, pendant le Festival du court métrage

MASTER CLASS – Présentation du travail de
Ali Essafi et Seumboy Vrainom :€

 

Lundi 3 février de 13h30 à 15h, dans le Grand Atelier de l’ÉSACM

 

Gratuit et ouvert à tousDans le cadre du Festival du court métrage de Clermont-Ferrand, l’ÉSACM invite Ali Essafi, réalisateur, et documentariste, essayiste,et Seumboy Vrainom :€, artiste, à présenter leur travail dans le cadre d’une master class, qui mettra en évidence leur manière distincte de travailler à partir de la notion d’archive.Cette masterclass sera également introductive à un workshop qu’ils mèneront tout au long de la semaine avec des étudiant.e.s de l’ÉSACM.
  • Seumboy Vrainom :€ est un apprenti chamane numérique. Pur héritier de l’histoire coloniale française, il a grandi au Luth, une cité de région parisienne, au 13ème étage d’une tour, flottant dans le virtuel. Face à une difficulté à se réapproprier la terre, il s’est naturellement plongé dans l’espace numérique. « Je pratique la numéricosophie, une spiritualité qui propose de construire une cosmogonie incluant la dimension numérique de l’univers. Le but étant de pouvoir penser le poids politique de l’humain dans un dialogue avec des entités dont les performances techniques tendent à nous surpasser.» Tendu entre la singularité technologique et l’effondrement de la société thermo-industrielle, il milite pour une écologie décoloniale.
  • Né au Maroc, Ali Essafi étudie la psychologie en France et se dirige ensuite vers le cinéma documentaire et Art & Essai. En 1997, il réalise son premier film, Général, nous voilà! 1997 (1h), suivi de Le Silence des champs de betteraves, 1998, (54 min), Paris mois par moi, 1999 (26 min), Ouarzazate, 2001 (55 min), Al Jazira, les Arabes de 1424, 2002 (66 min), Le Blues des Shikhates, 2004 (57 min), Fuite, 2011 (29 min). En 2015, il réalise deux films : Le Cosmonaute (80 min) et Nos sombres années 70 (75 min). Obour al bab assabea (Crossing the Seventh Gate ou La Septième Porte), est son dernier film, présenté à la Berlinale et au Festival du Réel. De retour au Maroc, en 2003, il anime plusieurs ateliers d’écriture de film et milite pour la reconnaissance du cinéma documentaire, tout en conduisant des recherches sur les archives cinématographiques et l’histoire de l’image en Afrique du Nord. Ces recherches ont donné lieu à des créations de films et d’installations, comme Wanted, une commande de la 10ème Biennale de Sharjah; ainsi que l’installation Halaqat Nord-Africaines, qui a été montrée lors de la 11ème Biennale de Dakar.

Image 2 © Seumboy Vrainom :€, Légende noire – je t’aime, 2019

Conférence autour de l’exposition « CONTRE-HISTOIRES »

L’ÉSACM vous invite à une conférence autour de l’exposition «CONTRE-HISTOIRES» présentée jusqu’au 18 janvier à l’Hôtel Fontfreyde Centre Photographique, en présence de :

Pascal BEAUSSE, conservateur de la photographie au Centre national des arts plastiques (Cnap), fond à partir duquel cette exposition a été réalisée

Alexis CORDESSE, artiste exposé dans le cadre de l’exposition collective «CONTRE-HISTOIRES»

François Nicolas LARDY, chargé de programmation de l’Hôtel Fontfreyde Centre Photographique

Ensemble, ils reviendront sur les idées et principes qui ont conduit à la réalisation de cette exposition. François Nicolas LARDY proposera un éclairage sur le Centre Photographique Hôtel Fontfreyde. Pascal BEAUSSE reviendra sur le commissariat de l’exposition « CONTRE-HISTOIRES » et les collections du CNAP. Alexis CORDESSE présentera sa pratique photographique ainsi que ses récentes évolutions.

L’Hôtel Fontfreyde rassemble œuvres, installations, films documentaires et photographies, prêtés par le Fonds régional d’art contemporain Auvergne et le Centre national des arts plastiques, prenant à contre-pied les versions officielles de l’Histoire.

——————

« Sur cette exposition intitulée simplement Contre-Histoire, neuf visions singulières apportent un éclairage nouveau sur des situations géopolitiques connues de tous. On pourra découvrir de l’intérieur les réalités du conflit syrien grâce aux documentaires étonnamment libres, du collectif Abounaddara ; thème également abordé par le Libanais Ali Cherri. On pourra aussi revenir sur la situation au Moyen-Orient et de la Palestine, traitée avec humour ou ironie par Larissa Sansour et Taysir Batniji ; les manifestations avec Manuela Marques, dont la photo été reprise pour l’affiche de l’exposition, ou découvrir avec Édith Roux le sort funeste de la minorité Ouighours, dans la province autonome du Xinjiang.

Saluons enfin trois grands noms de la photographies exposés dans le monde entier : Michael Schmidt, dans une évocation de la chute du mur de Berlin ; Alexis Cordesse, qui apporte son témoignage sur le génocide au Rwanda ; et Jim Goldberg sur le thème de la migration. »

Plus d’infos sur https://clermont-ferrand.fr/agenda/contre-histoires

 

La revue Epokä a été lancée, par la conférence-performance de Moussa Petit Sergent

Hier soir, l’humoriste burkinabé Moussa Petit Sergent a proposé une conférence-performance à l’ÉSACM, dans le cadre du lancement de la revue Épokä. Il s’agit d’une publication émanant de la Coopérative de recherche de l’ÉSACM, et en particulier du groupe de recherche « Figures de transition », qui questionne la façon dont l’exposition fait exister l’art, et l’impact de ce phénomène sur les artistes des Afriques.

Epokä est une édition collaborative et évolutive dans laquelle, d’un cahier à l’autre, chaque texte peut être repris, commenté, élargi ou transformé.

Le cahier n°0 de Epokä est en ligne ici. 

Ceux qui souhaitent en recevoir gratuitement un exemplaire peuvent le commander en écrivant à surexpositions@esacm.fr

Une conférence-performance par l’humoriste burkinabé Moussa Petit Sergent

Mercredi 18 décembre à 18h30, l’ÉSACM accueillera une conférence-performance de l’humoriste burkinabé Moussa Petit Sergent. Une proposition de la Coopérative de recherche de l’ÉSACM, à l’occasion du lancement du premier cahier d’Epokä.

Moussa Ouedraogo est un acteur, humoriste et comédien burkinabé révélé au public en 2006 par la série télévisée «Petit Sergent». Lauréat de nombreux prix dont le Grand Prix National de l’Humour par le Ministère de la Culture du Burkina Faso en 2015, ou celui du meilleur humoriste africain à RFI Talents en 2017,  Moussa Petit Sergent a créé en 2018 le CAR, une programmation hebdomadaire de one-man-shows, de contes et de théâtre, dans un quartier populaire de Ouagadougou.  Avec le CAR, il a lancé la première édition du festival Rire en fête en novembre 2019, réunissant des artistes de Côte d’Ivoire, du Burkina Faso,  du Gabon et  de Suisse avec le parrainage du Montreux Comedy Festival.

À l’ÉSACM, Moussa Petit Sergent parlera du rôle du rire dans la société et abordera la pratique de la «parenté plaisanterie», une forme d’humour pratiquée en Afrique de l’Ouest entre familles ou ethnies ennemies qui, par la moquerie et le clash, apaise les tentions et rend possible la coexistence, sans nier les différences et les dissensus. L’artiste reviendra également sur son parcours et sur la réinvention du one-man-show par les artistes ivoiriens et burkinabés.

Cette conférence-performance est programmée à l’occasion du lancement du premier cahier d’Epokä, une publication émanant du programme de recherche « Figure de transition ». Ce programme questionne la façon dont l’exposition fait exister l’art, et, en particulier, l’impact de ce phénomène sur les artistes des Afriques. Epokä est une édition collaborative et évolutive dans laquelle, d’un cahier à l’autre, chaque texte peut être repris, commenté, élargi ou transformé.

Sur une invitation de Camille Varenne, Jacques Malgorn et J. Emil Sennewald, membres du groupe de recherche, la conférence-performance de Moussa Petit Sergent est pensée comme une réaction à cette première publication. Moussa Petit Sergent, interprétera, à sa façon, en français, la contribution de J. Emil Sennewald à Epokä, publiée en langue allemande.

Évènement gratuit et ouvert à tous.

Mercredi 18 décembre à 18h30, dans le Grand Atelier de l’ÉSACM

+ d’infos

Photo © Camille Varenne