Conférence autour de l’exposition « CONTRE-HISTOIRES »

L’ÉSACM vous invite à une conférence autour de l’exposition «CONTRE-HISTOIRES» présentée jusqu’au 18 janvier à l’Hôtel Fontfreyde Centre Photographique, en présence de :

Pascal BEAUSSE, conservateur de la photographie au Centre national des arts plastiques (Cnap), fond à partir duquel cette exposition a été réalisée

Alexis CORDESSE, artiste exposé dans le cadre de l’exposition collective «CONTRE-HISTOIRES»

François Nicolas LARDY, chargé de programmation de l’Hôtel Fontfreyde Centre Photographique

Ensemble, ils reviendront sur les idées et principes qui ont conduit à la réalisation de cette exposition. François Nicolas LARDY proposera un éclairage sur le Centre Photographique Hôtel Fontfreyde. Pascal BEAUSSE reviendra sur le commissariat de l’exposition « CONTRE-HISTOIRES » et les collections du CNAP. Alexis CORDESSE présentera sa pratique photographique ainsi que ses récentes évolutions.

L’Hôtel Fontfreyde rassemble œuvres, installations, films documentaires et photographies, prêtés par le Fonds régional d’art contemporain Auvergne et le Centre national des arts plastiques, prenant à contre-pied les versions officielles de l’Histoire.

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« Sur cette exposition intitulée simplement Contre-Histoire, neuf visions singulières apportent un éclairage nouveau sur des situations géopolitiques connues de tous. On pourra découvrir de l’intérieur les réalités du conflit syrien grâce aux documentaires étonnamment libres, du collectif Abounaddara ; thème également abordé par le Libanais Ali Cherri. On pourra aussi revenir sur la situation au Moyen-Orient et de la Palestine, traitée avec humour ou ironie par Larissa Sansour et Taysir Batniji ; les manifestations avec Manuela Marques, dont la photo été reprise pour l’affiche de l’exposition, ou découvrir avec Édith Roux le sort funeste de la minorité Ouighours, dans la province autonome du Xinjiang.

Saluons enfin trois grands noms de la photographies exposés dans le monde entier : Michael Schmidt, dans une évocation de la chute du mur de Berlin ; Alexis Cordesse, qui apporte son témoignage sur le génocide au Rwanda ; et Jim Goldberg sur le thème de la migration. »

Plus d’infos sur https://clermont-ferrand.fr/agenda/contre-histoires

 

La revue Epokä a été lancée, par la conférence-performance de Moussa Petit Sergent

Hier soir, l’humoriste burkinabé Moussa Petit Sergent a proposé une conférence-performance à l’ÉSACM, dans le cadre du lancement de la revue Épokä. Il s’agit d’une publication émanant de la Coopérative de recherche de l’ÉSACM, et en particulier du groupe de recherche « Figures de transition », qui questionne la façon dont l’exposition fait exister l’art, et l’impact de ce phénomène sur les artistes des Afriques.

Epokä est une édition collaborative et évolutive dans laquelle, d’un cahier à l’autre, chaque texte peut être repris, commenté, élargi ou transformé.

Le cahier n°0 de Epokä est en ligne ici. 

Ceux qui souhaitent en recevoir gratuitement un exemplaire peuvent le commander en écrivant à surexpositions@esacm.fr

Une conférence-performance par l’humoriste burkinabé Moussa Petit Sergent

Mercredi 18 décembre à 18h30, l’ÉSACM accueillera une conférence-performance de l’humoriste burkinabé Moussa Petit Sergent. Une proposition de la Coopérative de recherche de l’ÉSACM, à l’occasion du lancement du premier cahier d’Epokä.

Moussa Ouedraogo est un acteur, humoriste et comédien burkinabé révélé au public en 2006 par la série télévisée «Petit Sergent». Lauréat de nombreux prix dont le Grand Prix National de l’Humour par le Ministère de la Culture du Burkina Faso en 2015, ou celui du meilleur humoriste africain à RFI Talents en 2017,  Moussa Petit Sergent a créé en 2018 le CAR, une programmation hebdomadaire de one-man-shows, de contes et de théâtre, dans un quartier populaire de Ouagadougou.  Avec le CAR, il a lancé la première édition du festival Rire en fête en novembre 2019, réunissant des artistes de Côte d’Ivoire, du Burkina Faso,  du Gabon et  de Suisse avec le parrainage du Montreux Comedy Festival.

À l’ÉSACM, Moussa Petit Sergent parlera du rôle du rire dans la société et abordera la pratique de la «parenté plaisanterie», une forme d’humour pratiquée en Afrique de l’Ouest entre familles ou ethnies ennemies qui, par la moquerie et le clash, apaise les tentions et rend possible la coexistence, sans nier les différences et les dissensus. L’artiste reviendra également sur son parcours et sur la réinvention du one-man-show par les artistes ivoiriens et burkinabés.

Cette conférence-performance est programmée à l’occasion du lancement du premier cahier d’Epokä, une publication émanant du programme de recherche « Figure de transition ». Ce programme questionne la façon dont l’exposition fait exister l’art, et, en particulier, l’impact de ce phénomène sur les artistes des Afriques. Epokä est une édition collaborative et évolutive dans laquelle, d’un cahier à l’autre, chaque texte peut être repris, commenté, élargi ou transformé.

Sur une invitation de Camille Varenne, Jacques Malgorn et J. Emil Sennewald, membres du groupe de recherche, la conférence-performance de Moussa Petit Sergent est pensée comme une réaction à cette première publication. Moussa Petit Sergent, interprétera, à sa façon, en français, la contribution de J. Emil Sennewald à Epokä, publiée en langue allemande.

Évènement gratuit et ouvert à tous.

Mercredi 18 décembre à 18h30, dans le Grand Atelier de l’ÉSACM

+ d’infos

Photo © Camille Varenne

Conférence de Jean-Charles Vergne, directeur du FRAC Auvergne

Le FRAC Auvergne a constitué en près de 35 ans une collection de 1000 oeuvres orientée vers le statut de l’image, croisant les histoires respectives de la peinture, de la photographie et de l’image mouvante, tant dans ses acquisitions que dans sa programmation qui aura permis d’accueillir les expositions de David Lynch, Luc Tuymans, David Claerbout, Gregory Crewdson, Abdelkader Benchamma, Denis Laget, Katharina Grosse, Gilles Aillaud, Raoul de Keyser… À raison de 25 expositions par an, le FRAC Auvergne aura permis à 120 000 visiteurs d’accéder gratuitement aux oeuvres de sa collection en 2019.

En 2020, des expositions personnelles seront consacrées à Agnès Geoffray (février-mai) et à Marc Bauer (octobre 2020-janvier 2021). De mai à septembre, une exposition collective intitulée « Le Mauvais Œil », réunira une vingtaine d’artistes autour du film de Clément Cogitore, The Evil Eye, avec lequel il remporta en 2018 le Prix Marcel Duchamp aux côtés du FRAC Auvergne.

À l’occasion d’une rencontre avec les étudiants, Jean-Charles Vergne, directeur du FRAC Auvergne, présentera les choix artistiques et les modes de fonctionnement de cette institution qui prépare son implantation, en 2021, dans le bâtiment de la Halle aux Blés, ancien site de l’École des Beaux-Arts de Clermont-Ferrand.

Il développera également l’idée de l’art «comme cabane», de bâtir notre relation aux oeuvres comme la construction d’une cabane, évoquer plus généralement notre relation à l’art en partant de concepts tels que l’assentiment, la rencontre, le fait d’être «touché», la question de la croyance vis-à-vis des oeuvres, etc.

Jean-Charles Vergne est directeur du FRAC Auvergne (Fonds Régional d’Art Contemporain) depuis 1996, chargé de la collection du FRAC Auvergne et de la programmation. Il est membre de l’AICA (Association Internationale des Critiques d’Art).

Commissaire d’expositions et auteur, il a entre autres organisé des expositions monographiques et publié des livres consacrés à Luc Tuymans, Albert Oehlen, Richard Tuttle, Raoul de Keyser, David Lynch, Katharina Grosse, Eberhard Havekost, Denis Laget, Philippe Cognée, Gert&Uwe Tobias, Darren Almond, David Claerbout, Abdelkader Benchamma, Gregory Crewdson, Mireille Blanc, Cristof Yvoré, Agnès Geoffray, etc.

Il est coéditeur de la collection Beautés éditée par L’Atelier Contemporain (Dir. Eric Suchère, Camille Saint-Jacques).

Il a été membre de la commission d’acquisitions du Centre national des arts plastiques de 2008 à 2011.

En 2018, il a été le rapporteur de Clément Cogitore pour le Prix Marcel Duchamp qui lui a été attribué.

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+ INFOS PRATIQUES

Évènement public, entrée gratuite

Lundi 9 décembre à 18h30

Amphithéâtre de l’ÉSACM

 SPRITZ, une exposition par des étudiant.e.s de la F+F et de l’ÉSACM pour les Porny Days

SPRITZ est une exposition proposée par des étudiant.e.s de l’École Supérieure d’Art de Clermont Métropole (ÉSACM) et de la F+F Schule für Kunst und Design, pour les Porny Days, du 29 novembre au 2 décembre 2019, à l’Hôtel 25hours à Zurich (Suisse). Vernissage le 29 novembre 2019, à 19 heures.

Co-fondé par l’artiste suisse Talaya Schmid, les Porny Days sont un festival annuel d’art et de cinéma, qui célèbre la diversité sexuelle et de genre, et ouvre la discussion autour de sujets universels et pourtant tabous. Des sujets dont s’emparent les étudiants des écoles d’art, pour en proposer une lecture personnelle et sensible.

Fruit d’une étroite coopération entre l’école d’art F+F de Zurich et l’École Supérieure d’Art de Clermont Métropole, les travaux de 11 étudiants seront exposés pendant les Porny Days, en adéquation avec l’esprit expérimental du festival. Aussi séduisante que critique, cette exposition vise à provoquer une expérience à partir d’objets, de gestes, de fictions, qui activent notre puissance de désir.

Le projet d’exposition a été initié par Talaya Schmid, suite à sa visite à l’ÉSACM de Clermont-Ferrand. Elle avait été invitée par le groupe d’étude « Porniconologie », sous la direction de Régine Cirotteau, artiste-performeuse, J. Emil Sennewald, critique, enseignant en philosophie, Serge Lhermitte, photographe, et Christophe Fiat, écrivain. Depuis 2018, le groupe questionne les sujets post-porn, que développe entre autres la géographe Rachele Borghi. Cela touche par exemple des sujets comme les industries culturelles (qui atteignent les champs de l’art) et le travail du sexe, la nature subversive des images, le numérique comme mode de diffusion…

SPRITZ invite le public des Porny Days à expérimenter les manifestations du désir à travers des performances, installations, interventions, projections, etc. Empruntant son titre à une célèbre boisson bien connue des Suisses et des touristes français à la Biennale de Venise, l’exposition propose, au croisement de plusieurs langues, une rencontre expérimentale entre textes, images et gestes.

Étudiant.e.s participants : Bastien de Barros, Charlotte Durand, Kira van Eijsden, Stefan Ferreira, Deliah Keller, Eden Lebegue, David Lennon, Marie Muzerelle, Clémentine Palluy, Justine Perolari, Danaë Seigneur, Seraina Stefania, Elisa Villatte.

-> Découvrez le livret de l’exposition : French version / English version / German version

INFOS PRATIQUES

Exposition SPRITZ

Du 29 novembre au 2 décembre 2019

Hôtel 25hours

Langstrasse 150

8004 Zurich (Suisse)

Vernissage le 29 novembre 2019, à 19 heures.

 La semaine folle, 5 jours d’ateliers hors-norme

Tous les ans, pendant une semaine au mois de novembre, les 170 étudiant.e.s de l’école sont réuni.e.s autour d’une série d’ateliers originaux qui sortent de leurs champs de travail ou d’expérimentation habituels, encadrés par leurs enseignant.e.s ainsi que des intervenant.e.s invité.e.s. Yoga, chants traditionnels, ou encore montage d’une récupérathèque, 11 ateliers inattendus ont été proposés, du 12 au 15 novembre.

Cette année encore, une semaine d’effervescence a été proposée aux étudiant.e.s de la 1ère à la 5ème année, pour explorer, avec les outils et ressources de l’art contemporain, des disciplines très diverses, dans une ambiance festive. Ce temps pédagogique, émancipé de l’évaluation, permet aux étudiant.e.s de toutes les années de se mélanger, se rencontrer, autour d’une expérience.

RETOUR SUR LE PROGRAMME :

– Sauvages ! avec Thomas Ferrand, artiste-botaniste.

Les étudiant.e.s sont partis à la recherche des plantes comestibles sauvages des alentours. Ils ont découvert comment les utiliser, les cuisiner, exploiter leurs arômes, leur potentiel nutritif, et interrogé nos modes de consommation.

– Récupérathèques, avec Esther Coillet-Matillon, co-fondatrice de la Fédération des Récupérathèques.

Temps de réflexion et de travail avec les étudiant.e.s intéressé.e.s par la mise en place d’une récupérathèque à l’ESACM, visite des récupérathèques des écoles d’art de Lyon et Saint-Etienne, et discussion autour du modèle qu’il serait possible de proposer à Clermont-Ferrand.

– Biopic du 3ème type, avec Benjamin Valenza, artiste, et Benjamin Thorel, critique d’art et éditeur.

Imaginer la rencontre improbable de plusieurs figures de l’art – artistes, curateur.trice.s, ou autres personnalités – réelles ou fictionnelles, pour aboutir à la production d’une forme expérimentale de biopic, en proposant des dialogues, décors, costumes, jeux d’acteur.trice.s, bande son, shooting, etc.

– Yoga disco star, avec Yaïr Barelli, artiste-botaniste et metteur en scène.

Yoga, disco, parole, chant, lâcher prise et maîtrise, cet atelier proposait d’expérimenter des pratiques physiques de différentes natures, de l’introspectif à l’extravagance, en utilisant l’imaginaire et le langage comme outils.

– Sortie sur le volcan

Deux jours de marche, pour retrouver ou découvrir une sensation contemplative, une expérience physique, proposer aux étudiant.e.s de se recentrer.

– Souffler les alumettes,

Autour d’un geste simple, souffler une allumette, chaque étudiant.e sera invité.e à l’interprêter à sa manière, en imaginant un décor, une mise en scène. Ces propositions seront filmées bout à bout, à l’aide d’une caméra super 8, dans la lignée du cinéma amateur familial.

– Stargate, avec Chloé Bedet et Pierre-Olivier Dosquet, diplômé.e.s 2017 de l’ESACM et membres du collectif Somme Toute.

L’ÉSACM habite depuis 2016 un appartement dans la muraille de Chine, à Saint-Jacques, dont la déconstruction est programmée pour 2022. Vidée de ses habitants, elle présente des portes condamnées par des plaques de métal. Il s’agira d’explorer la notion de passage évoquée par ces portes, par des temps de vie dans cet appartement, qui peut devenir cantine, lieu de projection, atelier…

– Chants traditionnels et narration chantées, avec Clémence Cognet, violoniste, chanteuse et danseuse.

Une initiation au chant traditionnel, et à la narration chantée. Un travail sur l’écriture (ou la réécriture) de paroles sera proposé, perpétuant le renouvellement infini des chants de traditions orales.

– La scène ouverte à l’action, avec Santiago REYES, artiste.

Créer un plateau de présentation, un espace physique pour écrire ou improviser une scène où se joue les rapports de l’intime et du public.

– Souvenirs marquants, avec l’écrivaine Kaoutar Harchi.

Explorer le domaine de la mémoire et les traces du passé, identifier un souvenir persistant, et le matérialiser par un objet.

– À vos blasons, du mardi 12 au vendredi 15 novembre,

Chaque étudiant.e est invité.e à inventer, imprimer, et diffuser son propre blason sérigraphié.

Emmanuel Presselin a inventé un instrument inédit, qu’il perfectionne au FabLab

Guitariste, trompettiste, formé à l’électronique et la programmation, Emmanuel Presselin finalise au FabLab la création d’un instrument d’accompagnement, qui associe musique électronique et musique acoustique.

Le projet d’Emmanuel Presselin nait d’un constat : lorsque l’on compose de la musique électronique, on a très rapidement besoin de composer des accords sur un clavier maître, ou clavier midi, pour les importer dans un logiciel. N’étant pas claviériste, et ayant donc des difficultés pour décliner toutes les notes de l’accord, il met au point un grand déclencheur d’accords préformés, qui permet de déployer des combinaisons entières d’accords complexes, « avec un doigt ou deux, mais pas plus ! »

Habitant du quartier Kessler-Rabanesse, c’est au FabLab qu’il va concevoir des circuits imprimés, des gravures et découpes de plastique et de liège, des soudures, etc., en invitant les étudiants à partager leurs idées sur ce que peut-être l’objet fini, penser ensemble un « packaging ». Ils bénéficient à leur tour de l’expertise informatique, électronique, et musicale d’Emmanuel, autour de ce projet original.

Inspiré du fonctionnement harmonique de l’accordéon, l’instrument est pour le moment polyphonique, mais tend à pouvoir basculer en mode monophonique. Il permet de disposer d’un très large palette d’accords, majeurs, mineurs, enrichis, de différentes « couleurs »…

Un objet qui permettra à tous les musiciens de composer de la musique électronique, avec une liberté que ne permettent pas les logiciels dédiés, et sans être nécessairement claviériste.