Exposition des élèves des cours publics

Du 3 au 5 juillet 2024, les élèves des cours publics hebdomadaires de l’ÉSACM présenteront des travaux issus d’une année d’exploration plastiques accompagné·es par les plasticien·nes Hélène Latte, David Blasco et Audrey Galais, au sein des cours « Dessin d’après modèle vivant », « Peinture », « Approche technique et expressive du dessin. »

Trois propositions différentes, pour développer un travail personnel depuis une approche contemporaine, dans des formats de cours hebdomadaires de 3 heures, au sein d’une école supérieure d’art.

Pour participer aux cours et stages publics 2024-2025, le programme sera bientôt disponible sur cette page, et les inscriptions s’ouvriront le lundi 24 juin 2024 à partir de 9h. (Les formulaires d’inscription à jour seront publiés le jour même.)

 

 

Restitution publique du focus « Projet extérieur / Live »

Le focus « Projet extérieur / live » propose une restitution de résidence,  avec les étudiant.e.s  Marjolaine Müller, Ismaël Peltreau & Elena Malakhova, Yombo Bahonda & Wilma Burguière.

Une soirée de performances publique qui aura lieu mercredi 29 mai 2024 au Lieu-Dit (rue Fontgiève) à 18h00.

 

Exposition /’kœr’/ core, du 8 au 25 mai 2024 à In extenso

 Dans le cadre du projet « Réalités d’une exposition », les étudiant·es présenteront l’exposition /’kœr’/ core, du 8 mai au 25 mai 2024, à In extenso. Le vernissage aura lieu lundi 6 mai 2024 de 18h à 21h
En partenariat avec In extenso, lieu d’art contemporain fondé en 2002, « Réalités d’une exposition » vise à familiariser les étudiant·es aux divers métiers qui prennent en charge, gèrent, exposent et diffusent l’art contemporain.
Les étudiant·es ont été accompagné·es sur chaque étape de réalisation d’une exposition : l’écriture d’un projet, l’invitation des artistes, la sélection des œuvres, le suivi de production, la gestion d’un budget, la communication, le montage, la médiation, le démontage…

Une expo par et avec :

Valentine Antoine, Léon Barisad, Hillary Benkemoun, Clem Caçat, Camille Cheyre, Gahé Daubercies, Lisa-Line De Jesus, Charles Fredon, Camille Guitard, Taïs Gutin, Lou Maneval, Gaston Olive, Amélie Papon, Amélie Rollin, Eva Salgueiro Goncalves, Leo Simonitto — Delettre, Messaoud Soufari, Ismaël Tapin, Sofia Yevlaninkova
In extenso : 12 rue de la Coifferie, 63000 Clermont Ferrand

Exposition « à côté de » par et avec les étudiant·es de l’ÉSACM

En partenariat avec In extenso, lieu d’art contemporain fondé en 2002, le module « Réalités d’une exposition » a été proposé à 12 étudiant·es de 4e et 5e année, pour les familiariser aux divers métiers qui prennent en charge, gèrent, exposent et diffusent l’art contemporain. Ils et elles ont été accompagné·es tout au long de l’année sur chaque étape de réalisation d’une exposition : l’écriture d’un projet, l’invitation des artistes, la sélection des œuvres, le suivi de production, la gestion d’un budget, la communication, le montage, la médiation, le démontage…

Par et avec Lilith Bodineau, Ulysse Bouët, Céleste Chervin, f a y e, Martha Fély, Morgane Floquet, Léo love Gentil, Andrea Malapert, Baptiste Malapert, Armineh Negahdari, Mauve Perolari et Louise Lorelei Elisabeth Sautron.

Vernissage mardi 25 avril, 18h – 21h
Performance de f a y e à 19h, place de la Victoire
Exposition visible du 25 avril jusqu’au 6 mai 2023, 12 rue de la Coifferie, 63000 Clermont-Ferrand

SOMME TOUXTES, exposition des diplômé·es 2022

« Somme toute des signes s’imposent. Ceux d’un ordre social et symbolique en crise dans ses catégories normatives, perceptives et cognitives. Iels les repèrent à même leurs vies et leurs corps et s’en saisissent comme autant d’occasions pour imaginer un nouveau système de coordonnées. Ainsi, depuis la brèche où se dévoile le caractère contingent de toute formation sociale, iels fabriquent des identités affranchies des binarismes de genre et des dualismes humain/non-humain, nature/culture sur lesquels s’adossent les modes de production capitalistes. Dans le même mouvement, ce sont des rapports sociaux, une distribution des rôles et des effets de structure qui sont épinglés et dépliés. Et des affects mobilisés : tristesse, colère, allégresse — ceux qui infléchissent ou redressent le corps et l’esprit lorsque, de sources d’aliénation et de domination, les valeurs, les significations et les représentations qui organisent un monde social sont réfléchies et réagencées. »

Sarah Ihler Meyer, commissaire de l’exposition

AVEC : Louise Beaucourt, Raoul Bonnefoy, Emma Caquineau, Rodrigo Cespedes Del Aguila, Cléo, Noémie Diaz, Thibaud Duffet, Assia Ermolova, Erika Fournel, Juliette Gaillard, Eden Lebegue, David Lennon, Mauve Pérolari, Emma Merlet, Eva Morin, Célestine Munch, Armineh Negahdari,  Simon Pastoors,  Tristan Robert, Nina*Rune Segaut, Danaé Seigneur.

Vernissage le mardi 4 octobre 2022 à partir 18h30 à l’ÉSACM puis à 20h à somme toute

Exposition à découvrir du 4 au 14 octobre 2022 

– à l’ÉSACM du lundi au vendredi de 10h à 18h

– à somme toute, 13 rue Neyron, du mercredi au samedi de 14h à 18h

Design, ana crews (Police de caractères : BBB Baskervvol par Bye Bye Binary et Denim par Displaay)

«Aimant, aimant», une exposition de diplômé·es 2020 et 2021

Du 18 mai au 17 juin, dans le cadre du festival des Arts en Balade.

Dans le cadre du partenariat entre la Fondation d’entreprise Michelin et l’École supérieure d’art de Clermont Métropole, l’espace d’exposition situé dans La Canopée, le nouveau hall du siège social du Groupe Michelin, à Clermont-Ferrand, accueille une exposition de 23 artistes diplômé·es du DNSEP (master 2) de l’ÉSACM en 2020 et 2021.

Intitulée «Aimant, aimant», cette exposition propose aux artistes de révéler, littéralement, le pouvoir magnétique de leurs œuvres en jouant avec les parois métalliques qui caractérisent le lieu.

Avec : Niloofar Basiri, Antoine Beaucourt, Alexandre Boiron, Léa Bisson, Jeanne Chopy, Hortense Combret, Stefan Fereira, Lola Fontanié, Chloé Grard, Pauline Lespielle, Johanna Medyk, Clémentine Palluy, Manon Pretto, Ophélie Raffier, Gaël Salfranques, To’a Serin-Tuikalepa, Nino Spanu, Frédéric Storup, Florent Terzaghi, Robin Tornambe, Hippolyte Varin, Malak Yahfoufi.

 

VERNISSAGE LE JEUDI 19 MAI À 18H 

  • Ouverture samedi 21 et dimanche 22 mai 2022, de 10h à 17h, dans le cadre du Festival des arts en balade
  • Exposition du mercredi 18 mai au vendredi 17 juin 2022, du lundi au vendredi, de 10h à 18h
  • Une permanence assurée par les artistes les jeudis 2, 9 et 16 juin, de 12h à 14h

Espace d’exposition – La Canopée, 23 place des Carmes, Siège social du Groupe Michelin, 63000 Clermont-Ferrand

Design graphique : Ana Crews

« Faufilés », exposition rencontres, les 13 et 14 octobre 2021

En 1910 Clermont-Ferrand accueille comme de nombreuses autres villes en France une exposition coloniale « Le village Noir » au cours de laquelle des « zoos humains » sont mis en place. Des hommes, femmes, enfants ont été exposés afin de présenter aux yeux du grand public français les richesses et la puissance de l’empire colonial français. « Faufilés », ce projet artistique multidisciplinaire, vise à mener des réflexions, des créations et des productions autour du concept « d’objets » et de « zoos humains » et des questions posées dans le cadre des débats sur la restitution et la décolonisation des musées. L’évènement réunira des intervenant.es issus d’horizons géographiques et artistiques variés, et issus du monde de l’art contemporain, que ce soit dans les domaines des arts plastiques ou de l’univers du spectacle vivant.

L’exposition « Faufilés » marquera la conclusion du programme de recherche Figures de transition (Surexpositions) menés par les chercheur.es de l’ÉSACM, qui traitait de la question de l’intérêt renouvelé pour l’art contemporain d’Afrique.

Mercredi 13 octobre => exposition, Jardin Lecoq

Jeudi 14 octobre => rencontres, ÉSACM

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Mercredi 13 octobre 2021 = > Jardin Lecoq

• 10h Accueil du public

• 11h30 Session de performances

• 15h Session de performances

• 17h30 vernissage

• 18h Session de performances

Artistes et intervenant·es : Edwige Aplogan, Blaise Bang, Hélène Bardot, Bienvenue Bazié, Axel Brauch, Koko Confiteor, Jacques Duault, Enrico Floriddia, Hermas Gbaguidi, Jocelyn Wagninlba Kone, Papa Kouyaté, Marie-Pierre Loncan, Gesine Mahr, Jacques Malgorn, Laure Manéja, Ildévert Méda, Jenny Mezile, Lazare Minoungou, Thierry Oueda, Désiré Sankara, Anne Sarda, Wilfried Souly, Moïse Touré, Marielle Vichard, Charles Wattara, Eric Zongo, et les étudiant·es de l’ÉSACM.

Jeudi 14 octobre 2021 = > ÉSACM

• 10h Accueil du public

• 11h30 Intervention de Moïse Touré, metteur en scène, compagnie Les Inachevés, Grenoble

• 14h Intervention de Anna Seiderer, historienne de l’art, Université Paris 8

• 16h Discussion de clôture

Intervenant·es : Anna Seiderer, Moïse Touré, les étudiant·es de l’ÉSACM, et les artistes de l’exposition au Jardin Lecoq. Complété par des œuvres de Nico Joana Weber, et de la collection du musée Bargoin

« Faufilés », une exposition–rencontre au Jardin Lecoq et à l’ÉSACM, du mercredi 13 octobre au jeudi 14 octobre 2021. 

SAVE THE DATE !

À la rentrée, l’ÉSACM proposera « Faufilés », une exposition–rencontre au Jardin Lecoq et à l’ÉSACM, du mercredi 13 octobre au jeudi 14 octobre 2021.

En 1910 Clermont-Ferrand accueille comme de nombreuses autres villes en France une exposition coloniale « Le village Noir » au cours de laquelle des « zoos humains » sont mis en place. Des hommes, femmes, enfants ont été exposés afin de présenter aux yeux du grand public français les richesses et la puissance de l’empire colonial français.

« Faufilés », ce projet artistique multidisciplinaire, vise à mener des réflexions, des créations et des productions autour du concept « d’objets » et de « zoos humains » et des questions posées dans le cadre des débats sur la restitution et la décolonisation des musées. L’évènement réunira des intervenant.es issus d’horizons géographiques et artistiques variés, et issus du monde de l’art contemporain, que ce soit dans les domaines des arts plastiques ou de l’univers du spectacle vivant.
L’exposition « Faufilés » marquera la conclusion du programme de recherche Figures de transition (Surexpositions) menés par les chercheur.es de l’ÉSACM, qui traitait de la question de l’intêret renouvellé pour l’art contemporain d’Afrique

Programme bientôt disponible !

Photo : Archives départementales du Puy-de-Dôme © Photohèque63 – Tous droits réservés

Portrait de diplômé·es / Justine Emard, par Manon Pretto

Justine Emard a obtenu un DNSEP à l’ÉSACM en 2010. Son travail explore les nouvelles relations qui s’instaurent entre nos existences et la technologie. Cet entretien a été mené par Manon Pretto, diplômée du DNSEP à l’ÉSACM en 2020.

Comment définirais-tu ta pratique ?

Ma pratique est en perpétuelle évolution. Je n’ai pas de médium prédéfini mais je crée des dispositifs qui me permettent d’explorer à la fois le monde d’aujourd’hui et les perspectives du futur.
Mon travail se situe à la croisée de la robotique, des neurosciences, de l’intelligence artificielle et de la vie organique. En associant ces domaines de recherche, je crée des liens entre notre humanité et la technologie. Je suis toujours inspirée par le présent, les avancées du monde, et je collabore avec des laboratoires scientifiques, au Japon, en France, ou au Canada.

Avais-tu envisagé la science et les technologies comme sujet de ton parcours professionnel avant d’entrer à l’école d’art ?

J’ai toujours voulu créer des images et des formes. J’étais à l’aise dans les domaines littéraires, tout en ayant un attrait pour les sciences et le vivant. J’ai découvert l’informatique et internet, qui étaient alors à l’aube d’une révolution dans notre appréhension du monde. Les scientifiques sont constamment en train de redéfinir ce qu’est le monde, en proposant des outils pour mesurer les choses et les comprendre. Et c’est aussi ce que fait l’artiste, qui met en place des protocoles, fait des expériences, pour en extraire la poésie latente et l’exposer.

Dirais-tu que ton travail tend à rendre accessibles les sujets scientifiques et parfois complexes dont tu t’empares ? Peut-on parler d’un travail de traduction ?

Un des rôles de l’artiste est, selon moi, de poser un regard singulier sur ce qui l’entoure, et d’en proposer une interprétation. J’aime rassembler des informations, des données, des témoignages, des expériences, et les mettre à l’épreuve du réel dans une forme différente. Cette notion de traduction traverse ma pratique, en abordant aussi la question du langage, la façon d’envisager l’autre et d’appréhender le monde. C’est un chemin vers l’autre et vers ce que l’on ne connaît pas. J’aime chercher le meilleur médium pour véhiculer ma pensée et inventer de nouveaux langages. 

Soul Shift, 2019, Mori Art Museum, Tokyo © Justine Emard, Adagp, 2021

Comment, en sortant d’une école d’art, as-tu réussi à approcher cet univers scientifique ?

 Tout part toujours simplement de mon intérêt pour un domaine de recherche, un ensemble de travaux, un sujet. Je peux aborder ces questionnements selon une démarche qui n’est pas scientifique mais plastique, ce qui me laisse une grande liberté.

Dernièrement, j’ai travaillé avec le Laboratoire des systèmes perceptifs de l’ENS à Paris, autour de la matérialisation des rêves. J’ai créé un protocole, entre neurosciences et sculpture, pour imprimer des rêves en 3D grâce à un bras robotique industriel. Il s’agissait de produire des formes en céramique à partir de signaux enregistrés au plus profond de notre inconscient, et de révéler une architecture mentale. Cette expérience propose de construire la forme à partir du réservoir émotionnel que sont les rêves.

Impressions 3D en atelier, 2020 © Justine Emard, Adagp, 2021

Tu es souvent en déplacement, en France ou à l’étranger, pour des expositions ou des résidences. Peux-tu nous parler de ces expériences et de la façon dont tu organises ton quotidien de travail ?

En réalité, mon quotidien c’est le mouvement. Je suis souvent en déplacement, et ces moments de transition sont pour moi un espace privilégié pour penser, loin de la routine. Il m’arrive d’être en résidence dans des pays étrangers, en étant inspirée par le dépaysement. Il m’arrive aussi de travailler dans mon atelier à Paris, ou encore de collaborer avec des musiciens, des compositeurs, des danseurs dans un espace scénique. La scène est un champ de possibles qui m’attire.

J’aime être un jour en tournage sur une île japonaise, et le lendemain travailler avec des artisans sur une pièce unique. Dominique Gonzalez-Foerster, plasticienne et réalisatrice française a dit : « L’éparpillement me resserre. » J’adhère à cette idée, se fondre dans le monde pour en concentrer l’essence. Ce dépaysement me plaît. Il active des systèmes de pensée et met les choses en mouvement.

Parmi mes expériences à l’étranger, je viens de terminer une résidence au ZKM, le Centre d’art et médias de Karlsruhe en Allemagne. J’ai créé une installation intitulée Supraorganism, animée par un système conçu pour observer puis prédire les comportements des essaims d’abeilles. Les équipes de ce centre d’art travaillent sur la recherche muséale en rapport avec l’intelligence artificielle, et il était précieux pour moi de pouvoir échanger avec eux et de mettre en commun nos pratiques.

Supraorganism, 2020, Résidence au ZKM, Karlsruhe et à la Maison de la Musique de Nanterre © Justine Emard, Adagp, 2021
Supraorganism, 2020, Résidence au ZKM, Karlsruhe et à la Maison de la Musique de Nanterre © Justine Emard, Adagp, 2021

Quel a été ton parcours à l’intérieur de l’école ?

Je m’intéressais déjà à l’image, à ses mécanismes d’apparition. J’étais captivée par la technologie de l’image et sa matérialité. Ce travail était en quelques sortes l’archéologie de mon travail actuel. Je me rappelle avoir été initiée à la 3D par Virginie Sebbagh, intervenante à l’ÉSACM, qui modélisait des décors pour les tout premiers jeux vidéos en 3D sur ordinateur. Travailler avec elle a été une expérience féconde qui m’a aidée à renouveler mon regard. Je trouve qu’il y a une belle continuité entre ma pratique à l’école et ma pratique artistique actuelle.

Comment s’est passée la transition avec le monde professionnel après le diplôme ?

La transition s’est faite naturellement parce que je participais déjà à des résidences, des expositions, ou des scénographies pour le spectacle vivant. J’ai été sollicitée tout de suite pour une résidence expérimentale dans un laboratoire de réalité virtuelle à Clermont-Ferrand, et c’est à ce moment-là que j’ai découvert l’étendue des moyens de simulation de la réalité. J’ai eu l’envie d’apprendre à coder, à m’emparer de ces outils, tout en gardant une distance critique vis-à-vis de leurs usages. Cette immersion dans l’univers de l’informatique m’a permis de créer ma première pièce en réalité augmentée : Screencatcher, en 2011, avec l’aide du CNC (Centre national de la cinématographie), alors que cette technique n’était pas du tout utilisée dans l’art à cette époque. En écho à l’idée des « dreamcatchers » (les attrapeurs de rêves), Screencatcher révèle des images à la surface de dessins d’écrans abandonnés.

Screencatcher, 2011, Exposition au Musée d’Art Roger Quilliot (2017) © Justine Emard, Adagp, 2021

Après mon diplôme, j’ai fait de chaque expérience un rebondissement. J’ai obtenu un master en conduite de projets culturels, où j’ai appris à manipuler des budgets prévisionnels, monter des projets, négocier des partenariats afin d’acquérir une grande autonomie dans ma pratique et sa production. 

Pendant plusieurs années après l’école, il s’agit d’apprendre à être artiste. Explorer et se développer au contact de l’inconnu. Mes créations scénographiques pour le spectacle vivant m’ont amenée à la performance. La réalisation et le montage de films pour d’autres artistes et institutions (Hiroshi Sugimoto, Ange Leccia, Susanna Fritscher, Le Palais de Tokyo…) m’ont apporté des connaissances et une technicité supplémentaires dans la création de mes œuvres. 

Puis j’ai été invitée pour mes premières expositions personnelles en Norvège, en Suède, en Corée, en Colombie, au Japon, jusqu’à la Nouvelle-Zélande et le Canada.

J’ai été sélectionnée pour la Biennale de Moscou (2017). Mes œuvres ont été exposées à la Cinémathèque Québécoise à Montréal (2019), lors d’expositions collectives au Mori Art Museum ainsi qu’au MOT Museum of Contemporary Art à Tokyo (2019 et 2020) et au Frac Franche-Comté à Besançon (2020).

En 2017, j’ai été sélectionnée pour la résidence Hors les murs de l’Institut Français et la résidence internationale Tokyo Wonder Site, qui m’ont permis de vivre à Tokyo pendant plusieurs mois. Ce long temps de travail m’a procuré une stabilité précieuse dans mes relations avec mes collaborateurs au Japon. Les œuvres Reborn, Co(AI)xistence, Soul Shift et Symbiotic Rituals ont émergé de ces temps d’expérimentation et de création avec le monde de la robotique, entre 2017 et 2019.

Quelles sont tes actualités ?

Je travaille en ce moment sur un projet de commande publique pour le CNAP, Image 3.0, autour des images du futur. Un projet passionnant, pour lequel je m’intéresse aux mécanismes du neurofeedback.

J’ai plusieurs performances prévues en février 2021, avec la pièce Supraorganism et l’ensemble musical TM+, à la Maison de la musique de Nanterre, puis à la Scène musicale, à Paris.

Je participe prochainement à une exposition produite par le Barbican Center de Londres, AI—More than Human et qui sera en janvier au World Museum, à Liverpool. Il s’agit d’une exposition de grande envergure, qui explore les développements créatifs et scientifiques autour de l’intelligence artificielle, en montrant son potentiel à révolutionner nos vies. De la machine à calculer de Blaise Pascal jusqu’aux derniers développements de l’intelligence artificielle.

Co(AI)xistence, 2017, Vue d’exposition “AI more than Human” au Groningen Forum
. © Stella Dekker

www.justineemard.com

instagram :  justineemard

Crédit photo portrait de Justine Emard ©  Jean-François Robert pour Télérama

Une exposition des costumes réalisés par les étudiant.e.s à l’espace Victoire

Retrouvez les costumes de la parade inaugurale du Festival International des Textiles Extraordinaires (FITE) à l’espace Victoire jusqu’au 27 septembre. Ils ont été réalisés par les étudiant.e.s de l’ÉSACM pendant une semaine de workshop accompagnés par les artistes Eddy Ekete et Shivay la Multiple. Mardi 22 septembre 2020, ils.elles ont paradé en costumes dans les rues de Clermont-Ferrand, pour l’inauguration du FITE.

Exposition ouverte tous les jours sauf le lundi matin, de 10h à 13h et de 14h à 18h. Espace Victoire, place de la Victoire, à Clermont-Ferrand. Entrée libre.