Le DSRA d’Enrico Floriddia prendra la forme d’un festival, en Sicile

Le DSRA (Diplôme supérieur de recherche en art) de enrico floriddia, chercheur à la Coopérative de recherche prend la forme d’un festival intitulé fudda, et qui se tiendra les 22, 23 et 24 septembre à Catane, en Sicile.

fudda est un festival qui explore des formes de coexistence et de coopération : se mêler et se soutenir mutuellement, pour apprendre les un·es des autres et pour se libérer de la compétitivité. Cette proposition part de l’art contemporain pour aller à la rencontre des pratiques sociales, culturelles et d’agrégation.

fudda propose un espace de trois jours dans lequel différentes formes de rencontres peuvent avoir lieu. Chaque proposition offre différents modes d’inclusion et niveaux d’interaction, entre écoute, participation, soutien ou implication. fudda est ouvert à d’autres propositions et manières de faire, et est prêt à toute forme de contamination dans la joie et la légèreté.

En préparation de ces trois jours, des ateliers collectifs ont été organisés pour dégager des besoins et envies communes, partager son expertise et proposer de nouveaux modèles de collaboration.

fudda propose un festival diffus et décentré. Pour cette raison, il se déploie dans différents espaces et réalité éparpillées dans les quartiers de la ville. Il est force accueillante à son tour, en intégrant dans son programme des propositions diverses : performances de mouvement, ateliers, concerts, conversations, workshops, pique-nique, rencontres…

fudda & ruppo

fudda est un terme sicilien qui évoque une assemblée de personnes en mettant en avant leur multiplicité. Le festival propose différentes formes de rassemblement, de groupement ou de réunion : pour tenter de répondre à différents besoins et permettre différents niveaux de participation. Tout cela en essayant de faire se croiser des champs d’activité qui se rencontrent rarement : activisme social, arts de la scène, arts visuels, pratiques discursives et discours. Avec la volonté de construire un réseau, un ruppo, sur le long terme et de s’affranchir de la compétitivité. 

Parmi les membres investis dans cette expérience on trouve :

  •  Avaja ~ un club récréatif de design territorial
  •  Salmastra ~ une petite fenêtre pour imaginer et créer ensemble des liens alternatifs avec la mer
  •  Fondation Brodbeck ~ fondation d’art contemporain
  •  Spazio Oscena ~ laboratoire permanent de théâtre, de danse et d’expérimentation esthétique
  •  BOCS ~ boîte d’espace contemporain
  • Legatoria Prampolini ~ librairie, café, espace culturel
  • Trame di quartiere ~ projet d’innovation culturelle situé dans le quartier de San Berillo
  • Balloon project ~ plateforme d’édition et de conservation pour l’art contemporain
  • Maglia ~ festival de réutilisation des textiles
  • Iunta ~ collectif de femmes artistes de la scène et de la performance
  • White garage ~ galerie de design et d’art contemporain
  • Viaraffineria ~ dépôt dynamique d’art contemporain et de recherche
  • ~ centro culture contemporanee
  • Vastasa ~ atelier d’art

Lorsqu’il y a foule, on dit souvent ici qu’il y a « ruppo » en sicilien. Un « ruppo » est un nœud de personnes. Chaque nœud du réseau représente une réalité existante qui offre une contribution au festival. 

Être « ruppo » implique un désir d’autonomie, un désir de maintenir ses propres particularités, mais aussi de travailler en réseau avec une sensibilité commune : abandon de la concurrence entre celleux qui travaillent dans la culture et le travail social ; dignité du travail à travers des opérations durables et équitables ; lutte contre le discours de haine ; élargissement et diversification des publics.

Le groupe se projette au-delà du court terme du festival pour former un réseau de collaboration, de mutualité et de soutien à long terme.

fudda comme une étendue, ruppo comme un filet à larges mailles qui s’étend à travers la foule qui le traverse.

https://linktr.ee/fuddafest

Diplôme supérieur de recherche en art de Carin Klonowski

Carin Klonowski présentera son DSRA le 16 mai 2023. Une journée à l’issue de laquelle un concert de Cheikh Efrita sera proposé, à 21h au Lieu-Dit.

Carin Klonowski a intégré la Coopérative de recherche en 2018. Le 16 mai, elle soutiendra son DSRA, Diplôme supérieur de recherche en art, en présence d’un jury composé de Joan Ayrton (artiste plasticienne, chercheuse, enseignante), Jeanne Guien (chercheuse en sciences sociales, docteure en philosophie) et Louise Rocard (aka. Migi, artiste plasticienne et performeuse). Elle présentera alors le film Inner Feels : Everything Flows, une exploration de l’univers vidéoludique éponyme, construit en collaboration avec Thibaut Rostagnat et Benjamin Efrati, mais également première étape d’un travail de game design qui s’amorce.

Après la soutenance, un concert de Cheikh Efrita sera ouvert au public à 21h, ainsi qu’une vidéo-projection du logiciel Fragmenter (logiciel·le d’animation et de VJing développé·e par Balazs Keszegh et MiracleNu), et un test du jeu Inner Feels : Everything Flow en développement.
Cheikh Efrita met en dialogue les musiques électroniques (Drum’n’Bass, Jungle, Footwork, Bass Music, IDM) avec des archives musicales tunisiennes du début du XXe siècle. Explosif, dansant, festif, caractérisé par l’utilisation rythmique de boucles de dessin animé associées à la musique, le set de Cheikh Efrita est une expérience multisensorielle à mi-chemin entre le live électro et le DJ set.

Mardi 16 mai à 21h, au Lieu-Dit (10 rue Fontgieve, 63000 Clermont-Ferrand)
Entrée libre. Ouvert à tou·tes

Images :  Inner Feels : Everything Flows, Carin Klonowski et Thibaut Rostagnat, 2023.

FEF x Cheikh, Carin Klonowski, Thibaut Rostagnat et Benjamin Efrati, 2023.

L’ÉSACM et les éditions LOCO publient le livre Wild Rumors — Moby-Dick, Detroit et autres récits 

Wild Rumors — Moby-Dick, Detroit et autres récits 

Un ouvrage publié par l’ÉSACM et les éditions LOCO, qui rend compte des travaux menés dans le cadre du projet de recherche Léviathan, initié à la Coopérative de recherche en 2016.

Direction d’ouvrage : Antoine Barrot, Cédric Loire, Sarah Ritter.  

Wild Rumors prend pour origine le roman d’Herman Melville Moby-Dick, ou le cachalot paru en 1851. Envisagé comme outil critique propice à aborder le monde contemporain, carte de nos propres mouvements, grille de lecture des milieux traversés, ce roman a constitué la trame et le filtre de l’expérience partagée et de recherches menées en France et à Detroit (Michigan) depuis 2016. Ce livre met à l’épreuve et vérifie l’intuition selon laquelle le roman de Melville, avec son navire-usine, son capitaine obsessionnel et son équipage discipliné préfigure le monde dans lequel nous vivons.

Pensé comme un espace de projection et de prospection, Wild Rumors préfère à la compilation de résultats la mise en récits des recherches, sur un mode polyphonique et arachnéen, aux sources multiples, où se croisent et dialoguent des champs disciplinaires multiples, des formes narratives — témoignages recueillis, fictions —, des régimes d’images et d’écritures très différents, émanant de chercheureuses, d’artistes, d’écrivain·es et de témoins. Opérant par montages de temps et d’espaces, ce livre croise le romanesque, l’expérience de terrain, la recherche en art et en sciences humaines ; il tisse les registres fictionnel, poétique, documentaire et théorique.

Que pourrait-être aujourd’hui la « baleine blanche » tant convoitée par Achab ? Les témoins de la catastrophe l’ont-ils vue ? Savent-ils où est le navire ; ce qu’est devenu l’équipage ? Ne nous reste-t-il comme seul horizon que celui de vivre parmi les ruines du capitalisme ?

Conférence Carlos Carbonell

 Dans le cadre du Focus/Initiation à la recherche Black Box mené par Émilie Brout, Maxime Marion, enseignant·es en pratiques numériques, et Marion Balac, chercheuse à la Coopérative de recherche.

Carlos Carbonell est un artiste, musicien et développeur catalan. 

Sa pratique de la performance, souvent liée aux outils technologiques et numériques, démarre avec le duo Comte d’Urgell et se poursuit avec le projet musical Internet2 qui combine alors ses passions pour la technologie, la pop, l’opéra comique baroque, la musique populaire catalane et les comédies musicales. Ses performances, où il est alors accompagné d’ami.es, de sa clarinette et d’un long piano midi en carton, se déplacent ensuite, pour des projets solo ou collaboratifs, vers des formats divers : installations, video shows, radio shows, conférences et expérimentations scéniques mettant le public à contribution.
Son travail a été exposé à la Fundació Miró (Barcelone), La Gaîté Lyrique (Paris), au centre Pompidou (Paris), à la Galerie Manqué (New York), au Centre Wallonie-Bruxelles (Paris), à la Cité Internationale des Arts (Paris), au Bel Ordinaire (Pau), La Capella (Barcelona), Fabra i Coats (Barcelona), Sunnitelma B (Turku). Son projet Internet2 a été présenté dans de nombreux pays d’Europe, au Japon, en Amérique centrale et en Amérique du Sud.
Il est actuellement artiste en résidence au centre d’art Santa Mònica (Barcelone) où il développe plusieurs projets de recherche et médiation autour de l’intelligence artificielle.

www.htmlfiesta.com

→ Mercredi 26 avril à 17h30 dans l’amphithéâtre de l’ÉSACM. Ouvert·e à tou·tes

Légende de l’image : « Carlos Carbonell, Música el musical, 2011 ».

« Dispersions – Restitutions » DSRA de Constantin Jopeck

Diplôme Supérieur de Recherche en Art de Constantin Jopeck
À la Tôlerie (10 rue de Bien Assis)

VERNISSAGE – Vendredi 9 décembre à 18h
À la Tôlerie
Dans le cadre de son diplôme supérieur de recherche en art à la Coopérative de recherche de l’ÉSACM, Constantin Jopeck investit l’espace de la Tôlerie et déploie les restitutions de sa recherche autour de plusieurs films: le voyage interdit de la dentelle, le chemin évasif du serpent, la réunion rebelle des espèces… Ses propositions s’harmonisent le temps d’une exposition, ouverte du mercredi 14 au samedi 17 décembre, de 14h à 18h.

JURY – Diplôme Supérieur de Recherche en Art
Les lundi 12 et mardi 13 décembre 2022, La Coopérative de Recherche de l’ÉSACM et Constantin Jopeck organisent plusieurs temps de présentation et de discussion autour de son travail avec un jury invité et composé de Rebecca Digne, artiste plasticienne, vidéaste et cinéaste; Geneviève Loup, chercheuse et enseignante de l’histoire du cinéma expérimental et de l’art vidéo à l’École
Cantonale d’Art du Valais et à la Haute École d’Art et de Design de Genève et Simon Ripoll-Hurier, artiste visuel, cinéaste, co-fondateur de radio *DUUU.

PROGRAMME :

Lundi 12 décembre à 17h
À la Tôlerie – ouvert à tousxtes
Présentation des travaux et discussion avec le jury du diplôme supérieur de recherche en art de Constantin Jopeck.

Mardi 13 décembre à 10h
À la Coopérative de recherche – ouvert à tousxtes
Discussion avec le jury à la Coopérative de recherche autour de différents objets de la recherche.

Mardi 13 décembre à 15h
À la Tôlerie – ouvert à tousxtes
Discussion et délibération du jury dans l’exposition à la Tôlerie.

Mercredi 14 décembre à 19h
À la Tôlerie – Double soirée organisée à la Tôlerie : « Pourquoi regarder les animaux? » – Traduction et Projections
Traduction live ouverte à tousxtes avec les artistes-chercheur•es enrico floriddia, Stéphanie Lagarde et Constantin Jopeck du texte « A Wombat Wake: In Memoriam Birubi » (2000) de la philosophe et militante éco-féministe Val Plumwood.
Suivi d’un programme de films d’artistes autour de la figure de l’animal comme entité mythologique et opérateur d’images et qui ont inspiré fortement le travail et la recherche de Constantin Jopeck.

Image : Le chemin du serpent, Constantin Jopeck

DSRA de Léticia Chanliau

Léticia Chanliau a intégré la Coopérative de recherche de l’ÉSACM en 2018. Elle est co-fondatrice de l’atelier Flamme, la maison d’édition Repro et de l’association Woman Cave Collective. Bien que pluridisciplinaire, son travail s’articule autour de trois pôles majeurs : l’écriture, l’installation et la vidéo.

« Après 4 ans à la coopérative de recherche, je me rends enfin compte que j’aime créer des contextes de rencontre, de discussion et d’échange, que ce soit par le jeu, le format de la revue ou la construction de mobilier !
 Proposer des espaces de pensées ou physiques qui soient « safes » et accueillants est une utopie, mais y réfléchir m’intéresse ; je souhaite faire cohabiter différents points de vue et donner la parole à d’autres.
Je présente le jeu de plateau Ascenseurs et technicien.ne.s pour mon DRSA . Il invite à s’interroger sur le concept de méritocratie et tente d’explorer le caractère synthétique des inégalités sociales et clivages classistes de la société française.
C’est aussi l’occasion de lancer le Woman Journal Vol.2, revue d’architecture féministe intersectionnel cofondée avec Chloé Macary Carney, qui se penche sur les espaces que nous habitons et leurs usages. »

→ Jeudi 3 novembre à partir de 19h : 
Lancement du Woman Journal Vol.2 (lecture, présentation et performance)

→ Vendredi 4 novembre à 9h30 : Jury et parties de jeu

À somme toute, 13 rue Neyron, 63000 Clermont Ferrand

 

Avec la participation de : Chloé Macary Carney, Jules Rouxel, Cécilia Lopez et Johana Blanc

Avec l’aide de : Adrien Fricheteau et Brieg Huon

Référente : Sophie Lapalu

Facilitateur·ices : Philippe Eydieu, Michèle Martel

Remerciements : Chloé Macary Carney, Brieg Huon, Adrien Fricheteau, Samuel Lecocq, Valentine Franc, Sophie Lapalu, Philippe Eydieu, Michèle Martel, Carin Klonowski, Cécilia Lopez, Isabelle Chanliau, Jean-Marc Chanliau, les équipes de l’ESACM, les chercheur.euse.s de la coopérative de recherche et les membres de Somme toute

Jury de DSRA : Nicolas Framont, Marion Bonjour et Mathilde Ehret-Zoghi

 

Inscrivez-vous pour échanger en ligne avec les chercheur.e.s de la Coopérative de recherche, le 31 mars et le 7 avril 2022

Deux permanences en ligne seront proposées par les chercheur.e.s de la Coopérative de recherche de l’ÉSACM. Pendant chaque permanence, un temps de présentation de la Coopérative sera proposé, pour informer et échanger autour de son fonctionnement et de ses activités.

Inscrivez-vous en remplissant le formulaire ci-contre : https://forms.gle/dbTWfJtMWtH5Kk9Z7

Vous recevrez peu après votre inscription un email de confirmation contenant les liens de connexion.

Plus d’infos sur la Coopérative de recherche sur le site de l’école, ou sur la plateforme en ligne de la Coopérative de recherche