Le nouveau quartier de l’ESACM sera inauguré le 2 février !

Samedi 2 février, le nouveau quartier Kessler-Rabanesse, entourage premier de l’école, sera inauguré, ainsi que la nouvelle place Louise-Bourgeois, parvis direct de l’école.

Un projet de renouvellement, dans lequel les étudiants, les enseignants, et les équipes pédagogiques, se sont fortement investis. 

Dans le cadre de l’élaboration du projet d’aménagement du quartier Kessler/ Rabanesse, la Ville de Clermont-Ferrand a souhaité que les espaces publics du quartier soient repensés.

Face à l’École Supérieure d’Art de Clermont Métropole (ESACM), entre les rues Kessler et Rabanesse, deux nouveaux bâtiments ont vu le jour, et ont ainsi défini le périmètre d’une place qui est aussi le parvis de l’école.  L’occasion pour l’école d’art de réflechir à l’identité de son quartier et à son inscription dans celui-ci.

C’est ainsi que, depuis 2017, les professeurs et étudiants de l’ESACM ont contribué à l’aménagement de ce nouvel espace, à travers 3 projets de design urbains axés sur le vivre-ensemble.

Au cours de l’année 2017, plusieurs ateliers de rencontres entre les différents acteurs du projet ont été mis en place à l’ESACM. Ils ont permis l’élaboration d’une dynamique de travail et d’un dialogue entre les étudiants et leurs professeurs d’une part, et les architectes du projet d’autre part.

Suite à l’étude de plusieurs propositions, trois projets ont été selectionnés. Trois démarches artistiques différentes, autonomes mais complémentaires, avec comme dénominateurs communs l’échange et la rencontre.

LES PROJETS

1-  LaTerrasse/Prairie

La proposition était celle d’un îlot végétalisé, en réponse à la construction géométrique de la place : une installation de bois construite autour d’une oasis végétale.

L’îlot veut mettre à disposition des usagers un lieu où s’asseoir, où se réunir, où flâner au bord des plantes comme on le ferait au bord de l’eau, offrant à chacun la possibilité de profiter d’une terrasse et d’un espace de verdure.

2- Projet terrain de pétanque

La volonté initiale était celle de proposer un espace qui met en place des situations de rencontre entre les habitants, les voisins, et les usagers du quartier, notamment les étudiants. La proposition d’un terrain de pétanque s’est imposée comme la réponse à un besoin de convivialité et d’échanges.

3- Projet «Je m’adresse»

Le projet «Je m’adresse» est né d’un constat : le quartier Kessler-Rabanesse est un espace qui avait perdu son identité.

Ce projet comprend la création de 41 plaques de rues, avec l’entreprise de Signalétique Alpha B, disséminées sur différents murs des bâtiments de celle-ci. Leur objectif est d’attirer l’attention sur les petites actions quotidiennes, les particularités du quartier, mettre en lumière «l’existant».

Conférence Nina Santes

Dans le cadre du cycle de conférences Danse contemporaine/Panorama en six vues initié par Rémy Héritier

«Je partirai de la figure du fantôme pour une tentative de présentation de mon parcours de danseuse et de ma démarche artistique. Je traverserai des lectures, extraits de films, chants et moments performatifs, qui exploreront l’idée d’un corps-médium, un corps traversé, depuis les figures qui me hantent jusqu’à l’élaboration d’un langage chorégraphique.
Suivant la piste des fantômes, je vous parlerai de mon prochain projet de création, République Zombie. République Zombie est initialement le titre d’un livre de Micha Berlisnki, retraçant ses années de vie en Haïti, et sa rencontre avec une juge dont la salle d’audience a dû traiter un «cas zombie». Il y a dans ce récit une dimension absurde, surréelle qui me frappe, dans l’entrechoc du monde juridique occidental et du monde occulte des zombies, et de ses sociétés secrètes oeuvrant pour le rétablissement d’une justice alternative.»

Issue de plusieurs générations d’artistes de la marionnette et du Théâtre Ambulant, Nina Santes a fait ses débuts sur scène en tant que marionnettiste. Depuis 2008 elle a collaboré en tant qu’interprète avec notamment Mylène Benoit, Myriam Gourfink, Catherine Contour, Pascal Rambert, Philippe Grandrieux, Herman Diephuis, Emmanuel Eggermont. Elle est l’auteure de pièces chorégraphiques et musicales, dont Désastre (2012), en collaboration avec le compositeur Kasper Toeplitz, Transmorphonema, un duo avec Daniel Linehan (Vif du Sujet SACD 2014), Self made man (2015), A leaf (2016) un duo avec Célia Gondol. En 2018, elle crée Hymen Hymne, actuellement en tournée. Elle est actuellement en phase de recherche pour le projet République Zombie, qui verra le jour début 2020.

En 2011, Nina Santes co-fonde l’association La Fronde avec le chorégraphe Kevin Jean. La Fronde est une tentative de créer un cadre coopératif et une façon de travailler en synergie. Parallèlement à un travail de création et de production, La Fronde propose des espaces de questionnement et d’échange autour des conditions de travail, et autour des principes éthiques de mutualisation, de partage, de solidarité. Nina Santes a reçu le Prix Nouveau Talent Chorégraphique 2018 SACD, elle sera Artiste Associée au CDCN Atelier de Paris – Carolyn Carlson, de 2019 à 2021.

Projection “Regard d’Ulysse” d’Angelopoulos

Une proposition du groupe de recherche Des exils :

Le Regard d’Ulysse, film franco-italo-grec de Theo Angelópoulos sorti en 1995.

Un cinéaste grec exilé revient dans son pays (dans le nord de la Grèce, vers Thessalonique), à la recherche des bobines originales du premier film réalisé dans les Balkans par les frères Manákis au début du XXe siècle. Cette quête va le mener au travers de différents pays des Balkans, après la chute du communisme, de la Bulgarie à la République de Macédoine naissante, pour finir son périple à Sarajevo durant la guerre de Bosnie-Herzégovine dans une Yougoslavie en cours de désintégration. Il arrive finalement sous les balles durant le siège de Sarajevo, où il découvre les précieuses bobines conservées par un vieil homme, projectionniste de cinéma, qui tente tant bien que mal de préserver le patrimoine cinématographique de son pays en pleine explosion.

Conférence Loïc Touzé

Dans le cadre du cycle de conférences Danse contemporaine / panorama en six vues, proposé par Rémy Héritier :

«Avec Je suis lent je raconte mon histoire avec la danse. Celle que j’ai traversée ces quarante dernières années. J’évoque les figures inspirantes qui constituent
la toile de fond de mon imaginaire. Cette histoire commence dans le temple de l’académisme du XIXème siècle aux côtés des fantômes du ballet.
Je bifurque ensuite sur des chemins tracés par les figures incontournables de la modernité et rejoins les chantres de la nouvelle danse au milieu des années 80. Je parcours plus tard les sentiers conceptuels que d’autres ont ouverts, je suis un copieur et je copie maladroitement, je me trompe, je rate, je recommence, je change de modèle, de motif, de terrain… je suis lent.
Depuis mes débuts, je m’aventure lentement vers la danse et j’ai appris à la reconnaître bien au-delà ou en deçà de ce qui la désigne.»

Loïc Touzé

Loïc Touzé est danseur et chorégraphe. Il développe aujourd’hui son activité dans le cadre de l’association ORO implantée à Nantes dans le lieu Honolulu. Il créé des pièces de danse, réalise des films, invite des artistes à présenter leur travail dans des contextes qu’il imagine avec une attention aigüe aux gestes et aux récits. Il est souvent invité à collaborer à des projets pour le théâtre contemporain, le nouveau cirque, la musique.
Il développe depuis plusieurs années avec l’artiste Mathieu Bouvier une recherche autour de la notion de « Figure ».
Il est maître de conférence associé à l’Ecole Nationale Supérieure d’Architecture de Nantes et est régulièrement invité dans des écoles d’art dramatique et d’art chorégraphique en France et dans le monde dont La Comédie de Saint-Etienne, le Théâtre National de Strasbourg et La Manufacture de Lausanne.

Prochaine date du cycle de conférences Danse contemporaine / panorama en six vues, proposé par Rémy Héritier :

Nina SANTES
≥ lundi 28 janvier à 18h30
Lou FORSTER
≥ lundi 11 février à 18h30

Crédit photo Cosimo Terlizzi

Rencontre avec Nil Yalter à la Coopérative de recherche

Installée à Paris dès 1965, Nil Yalter crée des oeuvres hybrides mêlant vidéo, peinture, dessin, photographie mais aussi performance et installation. Fondé sur des bases conceptuelles mais ne renonçant pas à la forme ni aux matière, son travail singulier a échappé aux canons de l’art de son temps. Il fait depuis quelques années l’objet d’une réévaluation.

Son travail, essentiellement pictural, opère un tournant documentaire dans les années 70 qui se nourrit autant de données politiques et sociales (travailleurs immigrés, prisons de femmes, révoltes populaires…) que de pratiques ethnographiques (expériences spirituelles transformatives, magie, artisanat…)

Nil Yalter est invitée par le programme de recherche Des Exils.

WE CHOOSE AFRICA Tribune de l’ANdEA – Association nationale des écoles supérieures d’art parue dans Le Quotidien de l’art contre l’augmentation des frais d’inscription des étudiants hors UE.

Retrouvez la tribune WE CHOOSE AFRICA
Tribune de l’ANdEA – Association nationale des écoles supérieures d’art parue dans Le Quotidien de l’art suite à l’annonce d’Édouard Philippe sur l’augmentation des frais d’inscription des étudiants hors UE.

Publiée le 4 décembre 2018

Conférence Adiaratou Diarrassouba

Dans le cadre du  cycle de conférences «Je ne suis pas féministe mais »

Adiaratou Diarrassouba est une journaliste basée à Paris. S’intéressant aux questions d’inclusivité, de représentation et de société en général, elle co-fonde avec la journaliste Dolores Bakèla la plateforme média et événementielle L’Afro le 31 octobre 2015. L’Afro organise des événements à Paris tous les deux mois dans le but de réunir des personnes connectées sur les réseaux sociaux ainsi que celles qui n’y sont pas, un moyen d’investir des lieux publics pour y aborder des questions de société.
L’Afro est également à l’origine du Fraîches Women festival dont la première édition, marrainée par la réalisatrice, pilier du hip hop et directrice artistique Leïla Sy, s’est tenue le 6 mai 2018 à La Marbrerie à Montreuil. Adiaratou expliquera pourquoi et comment a été organisé cet événement.

Autres conférences du programme « Je ne suis pas féministe mais » :

Nassira Hedjerassi
≥ lundi 10 décembre à 18h 30
M.A. Chiarenza
≥ mardi 19 mars à 18h 30

Notre-Dame de France (Plateau)

Un projet d’Alexis Guillier, résident-chercheur 2017-2018, à la Coopérative de recherche

Notre-Dame de France est un projet basé sur la statue du même nom au Puy-en-Velay. Haute de 22 mètres avec son piédestal, cette Vierge à l’enfant est née en 1860 du fer de 213 canons pris à Sébastopol. À l’époque, elle est la super-synthèse des intérêts de l’Eglise, de l’armée, de l’Empire français, de l’industrie et du tourisme. Apparition métallique et pénétrable, la statue relève aussi du motif de la femme géante, carnivore. Monter dans sa tête, c’est voir le paysage à travers ses yeux et le dominer.

Le « Plateau », événement qui marque l’aboutissement d’une année de recherche, tire sa forme d’éléments communs aux plateaux télévisés et aux théâtres d’anatomie. Pensé comme un dispositif critique de transmission, le « Plateau » offre un programme d’interventions, qui seront chacune comme un fragment, une autre voix de la statue.

PROGRAMME

Jeudi 29 novembre

14h – ALEXIS GUILLIER (keynote)

15h – CHRISTIAN BESSON (Les Archives modernes)

16h30 – CELINE POULIN (PARTIE 1), duplex, (curatrice et théoricienne, directrice du CAC Brétigny)

17h – JEAN-PIERRE FONTANA (PARTIE 1) (Auteur, éditeur, critique, SF-fantastique-fantasy)

18h – PROJECTION (montage de scènes de films)

19h – COCKTAILS

Vendredi 30 novembre

9h30 – JEAN-PIERRE FONTANA (PARTIE 2)

10h00 – CELINE POULIN (PARTIE 2), duplex

10h30 – BENEDICTE RENAUD- MORAND (conservatrice du patrimoine, chercheure à la Région Auvergne-Rhône-Alpes)

11h30 – RAYMOND VACHERON (personnalité politique, militant syndical, historien)

 

Un projet conçu avec :

CONÇU AVEC ANTOINE BEAUCOURT, CHRISTIAN BESSON, LETICIA CHANLIAU, PHILIPPE EYDIEU, CONSTANTIN JOPECK,   CELINE POULIN, REBECCA SIMSOLO,  AMELIE SOUNALET, FREDERIC STORUP,  ROBIN TORNAMBE.

Suivez les étudiants au Festival Entrevues de Belfort !

Cette semaine, 8 étudiants de l’école ont été invités à travailler à la réalisation d’une chronique pour le 33e festival Entrevues Belfort – Festival International du Film.

Chaque jour, vous pourrez retrouver la chronique vidéo qu’ils ont réalisée, diffusée sur le blog du festival.

http://fonderie-infocom.net/…/2018/escam-a-entrevues-jour-1/

 

Jour 6 / Claire

Claire from esacm on Vimeo.

Jour 5 / Second rôle

SECOND ROLE from esacm on Vimeo.

Jour 4 / L’aiguillée

L’aiguillée from esacm on Vimeo.

 

Jour 3 / Le cercle

Le cercle from esacm on Vimeo.

Jour 2 / Chronique du 19 novembre 2018 :

 

Jour 1 / Chronique du 18 novembre 2018 :

 

bel effort from esacm on Vimeo.