Conférence de Kathleen Bühler

Conférence de Kathleen Bühler,
« Le sexe faible, nouvelles images de l’homme dans l’art » – souvenir d’une exposition
Dans le cadre du cycle de conférences « Je ne suis pas féministe mais »
mardi 19 décembre, à 18h

Kathleen Bühler est conservatrice et directrice du département d’art contemporain au Kunstmuseum Berne, Suisse.

« Le sexe faible, nouvelles images de l’homme dans l’art » – souvenir d’une exposition
Qu’est-ce finalement qu’un homme ? Comment les hommes se définissent-ils et se représentent-ils dans l’art depuis le mouvement des femmes ? Quelle image y donnent-ils d’eux-mêmes ? Si les artistes femmes sont aujourd’hui encore volontiers renvoyées à leur catégorie « sexuelle », les artistes hommes connaissent une situation inédite et après que l’art féministe s’est lui aussi peu à peu implanté dans les grandes institutions, le temps est venu d’examiner de plus près la production artistique de et sur les hommes. Car la Révolution sexuelle et le Mouvement des femmes et des homosexuels n’ont pas limité leurs effets à leur propre sphère d’intervention. Ils ont entraîné dans leur sillage une modification du stéréotype masculin et de la représentation de la masculinité.

En 2013, le Kunstmuseum Berne présentait une exposition thématique qui voulait être une contribution au débat sur l’image que les hommes se font d’eux-mêmes aujourd’hui, débat qui traverse depuis longtemps de manière diffuse aussi bien le monde économique que la culture populaire. A travers les œuvres d’une quarantaine d’artistes, organisé en six sections thématiques : « Faiblesse forte » « Expérimentations », « Emotions », « Erotisme », « Critique et crise », « Masculinité comme Mascarade », on examinait comment les stéréotypes masculins et la masculinité sont mis en scène et remis en question de façon critique dans l’art contemporain.

La conférence retracera les raisons, la production et les conséquences de cette exposition, toute en développant un regard critique sur les notions de masculinité et de féminité et leur présentation par des expositions d’art contemporain.

Photo : Marie-Jo Lafontaine, Les Larmes d’acier, 1987 Videoinstallation Videostill © SE Sammlung Essl GmbH

Conférence ouverte au public.
Merci de vous présenter à l’accueil de l’école (rue Charles Fabre) en arrivant.

Conférence de Régine Abadia

Conférence de Régine Abadia
« Entre deux sexes »
mercredi 13 décembre, 18h

Après VIVA DADA, Régine Abadia, nous présente son dernier documentaire « Entre deux sexes » dans sa version cinéma.

À partir de la parole intime et revendicative des intersexes, elle abordera les notions de genre et de normalité.
Son approche sensible, politique et esthétique révèle les dérives de la médecine et montre l’affirmation nécessaire d’une identité, en levant le secret, le tabou et l’interdiction de dire.

« Entre deux sexes » a été coproduit par Arturo Mio, Spirale production et Arte France ; nommé aux OUT D’OR 2017 dans la catégorie meilleur documentaire et sélectionné notamment aux festivals de Douarnenez et Chéries-Chéris.

Conférence ouverte au public.
Merci de vous présenter à l’accueil de l’école (rue Charles Fabre) en arrivant.

Conférence de Rachele Borghi

Conférence de Rachele Borghi
dans le cadre du cycle de conférences
« Je ne suis pas féministe mais »
lundi 11 décembre, à 18h

Rachele Borghi aka Zarra Bonheur est maître de conférences en géographie à l’université Sorbonne Paris IV et une pornactiviste académicienne.

Elle travaille actuellement sur les transgressions performatives dans l’espace public comme réaction aux normes imposées et sur le corps comme lieu, laboratoire et outil de résistance. Ses recherches se concentrent sur la visibilisation des normes dans les espaces publics et les espaces institutionnels (notamment l’université), sur les pratiques pour les briser et sur les espaces de contamination entre milieux académiques et militants. Les contact avec des groupes et collectifs queer ont questionné de près sa pratique de terrain, son positionnement et ont soulevé l’urgence de trouver et d’expérimenter des approches pour ne pas reproduire le binôme théorie-production théorique/pratique-production militante.

Avec Silvia Corti aka Slavina elle a fondé le collectif Zarra Bonheur, projet qui vise à convertir les recherches scientifiques en performances et à contaminer les lieux à travers la transformation du corpus théorique en corps collectif www.zarrabonheur.org

Parmi ses publications, « Post-Porn », Rue Descartes 3/ 2013 (n° 79), p. 29-41; « Alice’s Adventures in Sexland », in Porn After Porn, (Biasin et al. ed.), Mimesis International, 2015; avec Charlotte Prieur et Marie Helene Bourcier, « Performing academy: feedback and diffusion strategies for queer researchers », In Companion Geographies of (queer) epistemology, and practices of (queer) knowledge production ‘beyond the West’, (Kulpa et Silva, ed.), Ashgate, à sortir 2015.

Conférence ouverte au public.
Merci de vous présenter à l’accueil de l’école (rue Charles Fabre) en arrivant.

Conférence d’Alex Pou

Conférence d’Alex Pou
dans le cadre du « Point Films »
mardi 12 décembre à 18h

Alex Pou réalise des films projetés dans des cinémas, des festivals, centres d’art ou galeries, dont les derniers en date « Le milieu du fleuve » (2016) et « Histoire de l’ombre (histoire de France) » (2014). Il réalise aussi des dessins et écrit des textes pour des revues. Il travaille actuellement sur un film tourné en août 2017, « Chercher un nom », et prépare pour 2018 un film sur l’animalité commandé par le CNAP et le GREC.

Alex Pou est enseignant à l’École Supérieure d’Art de Clermont Métropole.

Conférence ouverte au public.
Merci de vous présenter à l’accueil de l’école (rue Charles Fabre) en arrivant.

Conférence de Lidwine Prolonge

Conférence de Lidwine Prolonge
dans le cadre du cycle de conférences « Je ne suis pas féministe mais »
mercredi 6 décembre, à 18h

De la performance à la vidéo, l’installation ou l’écriture, la pratique de Lidwine Prolonge s’attache à troubler notre rapport au réel. Elle tend ainsi à établir une continuité entre événements personnels et fiction, entre artiste et spectateur, entre histoire individuelle et histoire collective. Les temps sont différés, les espaces distordus, la perception modifiée. Elle y pratique un féminisme, s’attache à des figures tutélaires telles Virginia Woolf ou les héroïnes du cinéma, souligne les modes de représentations de genre et les investis.

Lidwine Prolonge est diplômée de l’Université Marc Bloch en 2003 et de l’École supérieure des arts décoratifs de Strasbourg (actuelle HEAR) en 2005, où elle a étudié au sein du groupe Art3-Hors-Format interrogeant particulièrement la notion de contexte. Elle a suivi le programme de recherche 5/7 à la Villa Arson à Nice (2013-2016), elle enseigne à la HEAR à Strasbourg depuis 2013 et mène les activités du bureau d’Anna, entreprise fondée en 2009. Deux monographies sont disponibles : Qui a mangé Virginia Woolf ? (Blackjack éditions) et Something Must Be Wrong ? (Villa Arson Nice éditions).

Conférence ouverte au public.
Merci de vous présenter à l’accueil de l’école (rue Charles Fabre) en arrivant.

Conférence de Kientega Pingdéwindé Gérard

Conférence de Kientega Pingdéwindé Gérard (KPG)
Jeudi 7 décembre 2017 à 18h

Kientega Pingdéwindé Gérard, communément appelé KPG, est issu de la caste des forgerons et de père orateur de masques. Il forge son répertoire à partir de ses diverses traditions familiales et l’adapte au monde contemporain. C’est le moment où l’écoute, la parole et le chant s’entremêlent, se heurtent, créent une énergie apaisante, celle de l’univers fantastique de la terre rouge du pays des hommes intègres…
Artiste, griot, comédien, chanteur, tel le margouillat collé à son mur, il observe le monde autour de lui et raconte… Dans son nouveau texte, Kossyam, signifiant « demande la sagesse », KPG raconte l’insurrection populaire de 2014, l’effervescence et les nouveaux enjeux où un peuple revendique sa place de citoyen actif. KPG décrit les liens entre les forces en présence, celles de la rue et celles de la tradition.
Les personnages de Kossyam, archétypes humains, empruntent la peau des animaux, mais vivent dans la cité. Car c’est dans la rue que tout se passe, que l’histoire change et que le margouillat scrute le théâtre où se fabrique l’Histoire du pays, entre événements, tensions, sagesse, humour et réflexion.
KPG incarne ainsi tous les rôles, et prête sa voix aux effigies qu’il manipule. Et c’est dans la rue qu’il vient raconter, car au Burkina comme souvent en Afrique, c’est la place publique, métaphore de la République, qui est en jeu.

Sur une invitation des membres du groupe de recherche « Sur-exposition, acteurs, images, projections d’une nouvelle tendance » (Jacques Malgorn, J. Emil Sennewald et Camille Varenne)

image : Festival les rencontres d’Ici et d’Ailleurs Noisy-Le-sec 2015, KPG artiste conteur.

Conférence ouverte au public.
Merci de vous présenter à l’accueil de l’école (rue Charles Fabre) en arrivant.

Projection du film « Moby Dick » de John Huston

Projection John Huston, Moby Dick, 1956
en Coopérative de recherche
(organisée par le groupe de recherche Léviathan (titre provisoire))

« Appelez-moi Ismaël. Il y a quelques années de cela — peu importe combien exactement —, comme j’avais la bourse vide, ou presque, et que rien d’intéressant ne me retenait à terre, l’idée me vint de naviguer un peu et de revoir le monde marin. C’est ma façon à moi de chasser la morosité et de corriger les désordres de mes humeurs. Quand je sens l’amertume plisser mes lèvres, quand bruine dans mon âme un humide novembre et que je me surprends à faire halte, malgré moi, devant les marchands de cercueils, à me glisser dans le premier cortège funèbre que je croise, et, surtout, quand la noire mélancolie me tient si fort que seul un robuste sens moral peut m’empêcher de descendre d’un pas décidé dans la rue et d’envoyer méthodiquement valser les chapeaux des passants — alors, j’estime nécessaire de m’embarquer sans délai. D’autres auraient recours à un pistolet chargé. Avec un panache tout philosophique, Caton se jette sur son épée ; moi, tranquillement, je lève l’ancre. Quoi de surprenant ? S’ils en avaient conscience, presque tous les hommes ont, à un moment ou à un autre, et chacun à sa façon, éprouvé envers l’océan des sentiments semblables aux miens. »

(Herman Melville, Moby-Dick, ou le cachalot, chapitre I « Mirages »)

Embarquez avec nous le jeudi 14 décembre à 18h30, en Coopérative de recherche. Durée de la traversée, proposée par le groupe de recherche Léviathan (titre provisoire) : 115 minutes.

Moby Dick (1956) est l’adaptation par John Huston du roman d’Herman Melville Moby-Dick, ou le cachalot, paru en 1851. Il raconte par la voix d’Ismaël, embarqué à bord du baleinier le Pequod, la quête de son capitaine Achab, hanté par un cachalot blanc qu’il pourchasse sans répit.

Conférence de Philippe Petit

Conférence du réalisateur Philippe Petit
dans le cadre du cours « Point Films »
lundi 27 novembre à 18h

Philippe Petit est un auteur-réalisateur et comédien Français, pensionnaire à la Villa Médicis en 2016. Il a réalisé des courts et moyen métrages présentés dans de nombreux festivals. Ces deux premiers longs métrages « Insouciants » et « Danger Dave » sont considérés comme des gestes libres et alternatifs par la critique. Il prépare aujourd’hui son troisième long-métrage, produit par Envie de Tempête dont le tournage doit se dérouler à Rome en 2018.
Trois de ses films sont rassemblés dans l’ »Anthologie d’un cinéaste punk », un coffret DVD édité par Shellac.

« Ce que je connais
Si l’écriture reste le rendez-vous incontournable de la création cinématographique, elle peut intervenir à différents endroits, de différentes manières.
À chacun la sienne.
Au travers de quelques fragments, d’une parole ouverte, nous tenterons de questionner pourquoi la connaissance intime du sujet demeure LA manière d’aborder cette écriture et de réaliser un geste cinématographique sincère et assumé.
Au delà, pourquoi l’énergie du faire, la croyance et l’enthousiasme reste la condition sine qua non de l’aboutissement d’un film. »

Conférence ouverte au public.
Merci de vous présenter à l’accueil de l’école (rue Charles Fabre) en arrivant

L’Adresse lisière

La Coopérative de recherche de l’ESACM présente « L’Adresse lisière ».

L’exposition « L’Adresse lisière » réunit un ensemble d’œuvres et de paroles évoquant la possibilité d’une rencontre, d’une articulation, d’un partage du monde entre ses différents acteurs, au-delà de la séparation mal nommée « humain / non-humain ».
Le temps de l’exposition est également un temps d’échange : le philosophe Augustin Berque et l’anthropologue Florence Brunois-Pasina ont été invités à porter, à partir de leur propre recherche, un regard sur les œuvres exposées, et à nourrir ainsi l’actualité d’une réflexion commune.

Ce projet a pris forme à la croisée des recherches des artistes Sarah Clerval, étudiante-chercheuse du 3ème cycle de recherche, et Gyan Panchal, résident-chercheur 2016-2017 à la Coopérative de recherche de l’École Supérieure d’Art de Clermont Métropole.

Rencontres :
• Augustin Berque, philosophe, mardi 7 novembre à 18h
• Florence Brunois-Pasina, anthropologue, jeudi 9 novembre à 18h

Avec les œuvres de :
Jennifer Allora et Guillermo Calzadilla
Fabien Giraud et Raphaël Siboni
Mark Lewis
Benoît Maire
Laurent Montaron

Exposition du 6 au 10 novembre 2017
tous les jours, de 10h à 19h

Vernissage le 6 novembre à 18h30
Entrée libre. Merci de vous présenter à l’accueil de l’école (rue Charles Fabre) en arrivant.

 

Première – 23e édition

Exposition « Première », 23e édition
Abbaye Saint-André – Centre d’Art Contemporain
Du 12 novembre 2017 au 14 janvier 2018

Avec : Brice Aulin, Salomé Aurat, Jules Baudrillart, Marion Collas, Tristan Dassonville, Timothé Dichampt-Derossy, Naser Dushica, Valentine Ridde, Jean-Yves Roy, Laure Subreville

Vernissage le samedi 11 novembre à 18h.
Performance de l’artiste Valentine Ridde à 19h.
Exposition du 11 novembre 2017 au 14 janvier 2018, du mardi au dimanche de 14h à 18h.
Fermé les 24, 25, 31 dec et 1er janv.

« Première » est un programme prospectif porté par le centre d’art contemporain de Meymac avec une sélection de diplômés des Écoles nationales supérieures d’art de Bourges et Limoges, de l’École supérieure d’art de Clermont Métropole et de L’École d’enseignement supérieur d’art de Bordeaux, à qui il est proposé une exposition, un catalogue et l’écriture d’un texte critique. Le principe de l’exposition est simple. Le centre d’art constitue, chaque année un jury différent, composé de personnalités du monde de l’art (critiques d’art, commissaires, artistes, directeurs de centres d’art…).
À la suite de la sélection, les artistes participent activement au montage de leur exposition, accompagnés par l’équipe du centre d’art. Pour les artistes retenus, « Première » est une façon de confronter leur travail au regard de divers professionnels de l’art et d’affirmer leurs recherches artistiques.

Le jury 2017 : Fanny Lambert est critique d’art et commissaire d’exposition, Candice Pétrillo, directrice artistique de l’association bordelaise Zebra 3 et Timothée Schelstraete, artiste (résident à Chamalot-Résidence d’artistes en 2016).

Abbaye Saint André – Centre d’art contemporain
Place du bûcher – 19250 Meymac
www.cacmeymac.fr