L’ÉSACM et les éditions LOCO publient le livre Wild Rumors — Moby-Dick, Detroit et autres récits 

Wild Rumors — Moby-Dick, Detroit et autres récits 

Un ouvrage publié par l’ÉSACM et les éditions LOCO, qui rend compte des travaux menés dans le cadre du projet de recherche Léviathan, initié à la Coopérative de recherche en 2016.

Direction d’ouvrage : Antoine Barrot, Cédric Loire, Sarah Ritter.  

Wild Rumors prend pour origine le roman d’Herman Melville Moby-Dick, ou le cachalot paru en 1851. Envisagé comme outil critique propice à aborder le monde contemporain, carte de nos propres mouvements, grille de lecture des milieux traversés, ce roman a constitué la trame et le filtre de l’expérience partagée et de recherches menées en France et à Detroit (Michigan) depuis 2016. Ce livre met à l’épreuve et vérifie l’intuition selon laquelle le roman de Melville, avec son navire-usine, son capitaine obsessionnel et son équipage discipliné préfigure le monde dans lequel nous vivons.

Pensé comme un espace de projection et de prospection, Wild Rumors préfère à la compilation de résultats la mise en récits des recherches, sur un mode polyphonique et arachnéen, aux sources multiples, où se croisent et dialoguent des champs disciplinaires multiples, des formes narratives — témoignages recueillis, fictions —, des régimes d’images et d’écritures très différents, émanant de chercheureuses, d’artistes, d’écrivain·es et de témoins. Opérant par montages de temps et d’espaces, ce livre croise le romanesque, l’expérience de terrain, la recherche en art et en sciences humaines ; il tisse les registres fictionnel, poétique, documentaire et théorique.

Que pourrait-être aujourd’hui la « baleine blanche » tant convoitée par Achab ? Les témoins de la catastrophe l’ont-ils vue ? Savent-ils où est le navire ; ce qu’est devenu l’équipage ? Ne nous reste-t-il comme seul horizon que celui de vivre parmi les ruines du capitalisme ?

Lecture musicale par Fanny Taillandier et le Programme Hors Champ

Fanny Taillandier, écrivaine en résidence à l’ÉSACM en 2022-2023 propose une sortie de résidence publique, le jeudi 4 mai à 20h, dans le studio vidéo de l’ÉSACM (3e étage). Une lecture des ouvrages Foudres et Par satellite sera proposée, avec une mise en musique du Programme Hors Champ.
Programme Hors Champ est une formation composée de Fanny Taillandier (écrit, lecture), Antoine Taillandier (percussions) et Louis Taillandier (basse/guitare).

Gratuit et ouvert à tou·tes sur inscription en ligne, dans la limite des places disponibles.

Exposition « à côté de » par et avec les étudiant·es de l’ÉSACM

En partenariat avec In extenso, lieu d’art contemporain fondé en 2002, le module « Réalités d’une exposition » a été proposé à 12 étudiant·es de 4e et 5e année, pour les familiariser aux divers métiers qui prennent en charge, gèrent, exposent et diffusent l’art contemporain. Ils et elles ont été accompagné·es tout au long de l’année sur chaque étape de réalisation d’une exposition : l’écriture d’un projet, l’invitation des artistes, la sélection des œuvres, le suivi de production, la gestion d’un budget, la communication, le montage, la médiation, le démontage…

Par et avec Lilith Bodineau, Ulysse Bouët, Céleste Chervin, f a y e, Martha Fély, Morgane Floquet, Léo love Gentil, Andrea Malapert, Baptiste Malapert, Armineh Negahdari, Mauve Perolari et Louise Lorelei Elisabeth Sautron.

Vernissage mardi 25 avril, 18h – 21h
Performance de f a y e à 19h, place de la Victoire
Exposition visible du 25 avril jusqu’au 6 mai 2023, 12 rue de la Coifferie, 63000 Clermont-Ferrand

Conférence débat « Quelle retraite pour les artistes ? »

Une proposition dans le cadre du cycle « Travailler dans le champ de la création » mis en place par l’ÉSACM, Culture en Danger 63, et le Conseil Départemental du Puy de Dôme.

Si la question des retraites renvoie à des enjeux essentiels à l’échelle individuelle, elle est aussi révélatrice d’un certain modèle de société et de la place qui est donnée à la solidarité. Malgré l’importance de ces enjeux, la question des retraites reste pour beaucoup aujourd’hui insaisissable. La force des mobilisations collectives et les antagonismes politiques provoqués par les projets de réforme successifs mettent périodiquement en lumière certains aspects de cette question complexe. La retraite c’est un temps social – la fin de la vie active – mais c’est aussi une somme monétaire – la pension – dont le versement, au moment de la fin de vie active, est servie par au moins deux régimes : l’un de base et l’autre complémentaire. Voilà une première définition sur le papier, dans les faits c’est plus complexe car les concepts manquent pour accéder à une compréhension systémique du rôle de ce dispositif dans la régulation des vies individuelles dans les sociétés occidentales. Aussi l’ÉSACM et l’association Culture en danger 63 invitent la sociologue Marion Arnaud à faire le point sur la retraite des artistes-auteur·rices. À quoi ressemble le système de retraite des artistes-auteur·rices en 2023 ? D’où vient-il, comment fonctionne-t-il ? À quels dysfonctionnements est-il actuellement confronté ? Quels sont les impacts du projet de réforme ? À quelles difficultés font face les artistes-auteur·rices quand il s’agit de prendre connaissance de leurs droits à la retraite ? Les réponses apportées à ces questions permettront d’accéder à une représentation plus claire de ce système dans le contexte social actuel. Cette intervention permettra également d’apporter des ressources aux artistes-auteur·rices en prise avec des difficultés, souvent angoissantes, dans la préparation de leur retraite et dans leurs démarches auprès des organismes collecteurs.

Intervenant·es : Marion Arnaud est sociologue (EHESS/CMH-INèS), spécialiste des retraites. Elle est l’autrice de La Préfon, une sociohistoire de la capitalisation dans le système français de retraite et elle termine une thèse proposant une analyse compréhensive des inégalités de pensions en France. Pour Culture en danger 63 et pour l’ÉSCAM, elle propose de livrer une analyse à la fois sociologique et politique de la retraite des artistes-auteur·rices.

→ Lundi 24 avril 2023, 17h30-19h30

Le Lieu-Dit, 10 rue Fontgiève 63000 Clermont-Ferrand

Entrée libre

Conférence Carlos Carbonell

 Dans le cadre du Focus/Initiation à la recherche Black Box mené par Émilie Brout, Maxime Marion, enseignant·es en pratiques numériques, et Marion Balac, chercheuse à la Coopérative de recherche.

Carlos Carbonell est un artiste, musicien et développeur catalan. 

Sa pratique de la performance, souvent liée aux outils technologiques et numériques, démarre avec le duo Comte d’Urgell et se poursuit avec le projet musical Internet2 qui combine alors ses passions pour la technologie, la pop, l’opéra comique baroque, la musique populaire catalane et les comédies musicales. Ses performances, où il est alors accompagné d’ami.es, de sa clarinette et d’un long piano midi en carton, se déplacent ensuite, pour des projets solo ou collaboratifs, vers des formats divers : installations, video shows, radio shows, conférences et expérimentations scéniques mettant le public à contribution.
Son travail a été exposé à la Fundació Miró (Barcelone), La Gaîté Lyrique (Paris), au centre Pompidou (Paris), à la Galerie Manqué (New York), au Centre Wallonie-Bruxelles (Paris), à la Cité Internationale des Arts (Paris), au Bel Ordinaire (Pau), La Capella (Barcelona), Fabra i Coats (Barcelona), Sunnitelma B (Turku). Son projet Internet2 a été présenté dans de nombreux pays d’Europe, au Japon, en Amérique centrale et en Amérique du Sud.
Il est actuellement artiste en résidence au centre d’art Santa Mònica (Barcelone) où il développe plusieurs projets de recherche et médiation autour de l’intelligence artificielle.

www.htmlfiesta.com

→ Mercredi 26 avril à 17h30 dans l’amphithéâtre de l’ÉSACM. Ouvert·e à tou·tes

Légende de l’image : « Carlos Carbonell, Música el musical, 2011 ».

Un nouveau cycle du programme d’ateliers et de rencontres professionnelles « Travailler dans le champ de la création »

Le nouveau cycle du programme « Travailler dans le champ de la création » se tiendra de mars à septembre 2023. Fruit d’un partenariat entre l’association Culture en Danger 63, l’ÉSACM, Clermont Massif Central 2028 et le Conseil Départemental du Puy de Dôme, ce cycle proposera des ateliers et rencontres destinés aux artistes et aux professionnel·les qui travaillent à leurs côtés.

→  Le programme complet

« Danse Exotique, Textile et Jeux de Rôle », un workshop ouvert à tou·tes

Du 17 au 21 avril 2023, le groupe (( )) de la Coopérative de recherche,  proposera l’atelier « BROKEN VIXENS CLUB ~ Danse Exotique, Textile et Jeux de Rôle ». Un atelier ouvert à la fois aux étudiant·es de l’école et au public extérieur. Cet atelier propose de repenser nos relations aux corps et au vêtement par la danse exotique et les pratiques collectives afin de brouiller les identités, dynamiter les codes.

Quels sont nos imaginaires autour de la nuit, des nightclubs et des cabarets ? Comment ses imaginaires ont-ils été construits en nous ? Y-avons-nous une place ? Quelle place souhaiterions-nous y occuper ? De quelles manières la danse et le textile peuvent augmenter le corps, l’égo et l’individu ?

Le BROKEN VIXENS CLUB, ou Le Club des Renard..es Brisé..es est un espace narratif crée par Diane Réa, Sabrina Calvo et Crys Aslanian. Entre spéculation trans*féministe, SF onirique et matérialisme TDS (Travailleur·euses Du Sexe), le Broken Vixen Club est une trame sur laquelle s’entremêlent la fluidité des corps, des identités, et des pratiques.

Cet atelier proposera :

◊ Un atelier de couture organique, sans machine, dans lequel les tissus se connectent, se nouent et se collent aux corps et aux objets par tous les moyens possibles.

◊ En parallèle, un espace dédié à la danse exotique, autour du striptease et de la pôle dance, permettra de mettre le corps et le textile en mouvement. Le but sera ici de rejouer et de déjouer les codes de la séduction en détournant les stéréotypes pour créer des sensualités alternatives.

◊ Nous ne serons plus sujet·tes ni aux impératifs du capitalisme ni au regard du monde hétéronormatif. Il sera alors question d’inventer, de révéler et surtout de rendre matériel des personnages et des avatars du spectre non-binaire de l’élégance et du cringe ; de la femme fatale au «beautiful loser».

◊ Ensemble nous allons inventer des fables, des danses, des vêtements et surtout une pratique qui s’attellera à nous changer nous-même. Nous allons créer des espaces qui permettent de se connecter à soi comme au reste du collectif. Nous nous appuierons sur des exercices quotidiens « d’accordage » en groupe (silence, relaxation, échauffement du corps, de la voix, jeux d’écoute…), mais aussi d’écriture et d’écoute.

Inscrivez-vous jusqu’au mercredi 12 avril 2023 en remplissant ce formulaire d’inscription

Workshop gratuit.

En partenariat avec Le Lieu-Dit.

Pour tout renseignement: aslanian.c@gmail.com

Nombre de place : 20 participant·es

Intervenantes :  ★ Sabrina Calvo ★ Diane Réa ★ Crys Aslanian

Mots-Clés : #couture #striptease #vixen #poledance #schlague #jeuderôle #punchlinesensuelle #care-obscur

 

POUR QUI  ? : 

☿ Cet atelier est ouvert à tou·tes les étudiant·es de l’ESACM, toute année confondue. (environ 10 places)

☿ L’atelier est aussi ouvert à des publics extérieurs à l’école d’art, novices ou confirmés, tout âge confondu (environ 10 places)

☿ L’atelier est destiné aux personnes qui se sentent concernées par le textile, la création de personnages, les pratiques corporelles et toutes les histoires que l’on peut inventer pour animer son corps et le mettre en scène.

☿ Les amateur·ices de pratiques costumées comme le jeux de rôle, le Drag, le GN, le petplay, le cosplay, le black metal ou les furries sont les bienvenues.

☿ Le Broken Vixen Club est de façon inhérente et inséparable TPG et TDS inclusive ! Il s’inscrit donc dans une mixité qui favorise les trans, les pédés, les gouines, les bis, les pans, les omnis, les travailleur·euses du sexe, les femmes à barbes ou à voix grave, les hommes à seins, toutes les nuances non-binaires, les personnes handi et toutes les personnes qui pratiquent les féminismes (Cyborg, Confusion Pailletée, Gameuse, Goddess, Hacker·euse, Loup-Garou en Puberté, Militant·e, Sexploratrice, Sorcière, Théori-Chien·nes)

☿ Aucune attitude validiste, sexiste, misogyne, transphobe, putophobe, LGBTphobe transmisogyne, mais aussi islamophobe ou raciste ne sera acceptée durant l’atelier.

☿ Une tendresse particulière sera portée sur les personnes en questionnement, ou sur les personnes pour lesquels les mots straight et queer ne sont pas suffisant pour les définir.

 

Ingrédients et Matériel :

~ Des chaussures à talons si vous en avez

~ Du matériel de couture (fil, laines, corde, chutes de vêtement, accessoire, matière première avec lesquels vous aimé travailler, des maillot de bains)

~ Des tenues dans lesquels vous vous sentez à l’aise pour danser et bouger avec votre corps

~ Des tenues dans lesquelles vous vous sentez  hyper canon sans distinction de style.

~ Des tapis de yoga si vous en avez.

~ Des serviettes pour vous essuyer après le sport.

~ Des tente 3 Secondes, si vous en avez, pour vous fabriquer des igloos pour faire la sieste

~ Si vous avez des livres, images, des enceinte bluetooth, des playlists ou des objets qui inspirent vos rêveries et fabulations utopiques veuillez les amener avec vous.

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★ Sabrina Calvo
Native de Marseille, écrivaine, conceptrice de mondes virtuels et plasticienne dans le champs de la mode expérimentale, Sabrina Calvo compose depuis plus de vingt ans une œuvre protéiforme aux frontières des matières de l’imaginaire. Une fantastique débridée, explorant l’absurde de nos intimes décousus. Sabrina a, entre autre, publié à La Volte Elliot du Néant (2012), une uchronie (une réécriture de l’Histoire) des années 80 où la féerie islandaise rencontre la poésie symboliste, Sous la Colline (2015), puzzle intime abordant la question de la transidentité. En 2017 Toxoplasma, roman de post-cyberpunk montréalais couronné des prix Rosny Aîné et Grand Prix de l’Imaginaire en 2018. Puis Maraude(s) et Melmoth Furieux, actualisations modernes et solidaires de la Commune de Paris. Artiste textile, entre sculpture et mode, elle vient de terminer sa première exposition solo à la Chaufferie de Strasbourg, et elle travaille régulièrement avec le Fact et le collectif Coton Vertébral.

★ Diane Réa est une artiste diplômée de l’Institut Supérieur des Art de Toulouse (Isdat) en juin 2021. L’année suivante elle intègre un poste de monitrice de recherche pour le cours Stage Studies, dirigé par Emilie Pitoiset au sein de l’école. En février 2022 elle a été invitée par Céline Du Chéné et Magalie Genet à participer à l’exposition intitulée «Mauvais Genres ou la beauté convulsive» au Parvis (Tarbes). Puis en juin 2022 elle a participé à OOZE, ODDS and ENDS à Buropolis (Marseille). Elle a également présenté sa dernière performance à L’Adresse du Printemps de Septembre (Toulouse), ainsi qu’au Lieu-dit (Clermont Ferrand), en mai 2022. Depuis Janvier 2023 elle est en résidence avec le MO.CO à la Halle Tropisme.

★ Crys Aslanian est artiste-doctorante à l’Université Gustave Eiffel en Art et artiste-chercheuse à l’Ecole d’Art de Clermont-Ferrand Métropole. Son travail plastique et sa recherche universitaire trouvent leurs origines entre la création radiophonique en direct, les pratiques collectives éco-féministes et le concept de SF théorisé par Donna Haraway en tant que pratique de recherche-création spéculative, inter-disciplinaire et située. Ce travail de recherche-création circule et permute entre les disciplines à travers la notion de plateau que l’on trouve aussi bien au théâtre et dans l’audiovisuel, que dans les études sur les jeux et les joueur·euses, ainsi qu’en philisophie chez Deleuze et Guattari.

Un stage de design textile pour les 12-17 ans, du 17 au 21 avril 2023

Un stage proposé par l’École supérieure d’art de Clermont Métropole et le Centre  Camille-Claudel.

Venez vous essayer à la création sur tissu d’une manière originale et innovante en profitant du Fablab de l’ÉSACM, sa brodeuse numérique et son imprimante textile. Profitons-en pour pratiquer le dessin, le collage, la peinture, explorant les couleurs, les effets, les textures, et les matières.

≥ INSCRIPTIONS
auprès du Centre Camille-Claudel, 3 Rue Maréchal Joffre à Clermont-Ferrand (04 73 42 37 27)
Le stage se déroulera à l’École supérieure d’art de Clermont Métropole, 25 rue Kessler à Clermont-Ferrand, du 17 au 21 avril de 14h à 18h.

Tarifs en fonction du quotient familial CAF : Clermontois·es : de 15.75€ à 34.90€ / Non-clermontois·es : de 34.90€ à 43.50 €
camille.claudel@ville-clermont-ferrand.fr

Conférence « Oiseaux : attachés à ce qui tombe » par Marielle Macé

Nous sommes attachés aux oiseaux, de beaucoup de façons : par l’émerveillement, la familiarité, le savoir, par les pratiques de chasse et de capture, par des conversations ou des compagnonnages, et même “par la langue”… Mais voici que les oiseaux tombent. Que deviennent ces attachements ? Sans doute peut-on, doit-on tenter de les rejouer, de se souvenir des plus robustes, d’en inventer de nouveaux, et de témoigner de cette solidarité qui continue d’associer des hommes et des oiseaux dans toutes sortes de situations quotidiennes et de cultures vivantes.

Marielle Macé est écrivaine et chercheuse. Directrice de recherche au CNRS et directrice d’études à l’EHESS, elle est spécialiste de littérature française.

Elle travaille notamment sur les solidarités entre la poésie et une anthropologie élargie (aux choses, aux environnements, aux communs, aux zones à défendre, aux plantes, aux animaux…).

Ses livres prennent la littérature pour alliée dans la compréhension de la vie commune. Ils font des manières d’être et des façons de faire l’arène même de nos disputes et de nos engagements.

Elle a, entre autres, publié les livres Façons de lire, manières d’être (éditions Gallimard, 2011) ; Styles : critique de nos formes de vie (éditions Gallimard, 2016) ; Sidérer, considérer : migrants en France, 2017 (éditions Verdier, 2017) ; Nos Cabanes (éditions Verdier, 2019) ; Parole et pollution (éditions AOC, 2021) ; Une pluie d’oiseaux (éditions José Corti, 2022).

Gratuit et ouvert à tou·tes

Image : Fabrice Hyber, Placenta, 2017

Rencontre « La photographie au chevet des territoires en transition écologique »

Fruit d’un partenariat avec l’Agence d’urbanisme Clermont Métropole, et Clermont-Ferrand Massif Central, candidature capitale européenne de la culture 2028, une rencontre aura lieu mardi 14 mars à l’ÉSACM, autour du thème « La photographie au chevet des territoires en transition écologique ». Des échanges avec plusieurs professionnels du monde de la photographie et/ou de l’urbanisme seront proposés, afin d’élaborer des hypothèses permettant d’œuvrer collectivement à la réorientation écologique des territoires.

→ Ouvert à tou·tes sur inscription, mardi 14 mars de 9h à 17h

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PROGRAMME

9h00-9h30
La place de la culture dans la transition écologique des territoires

Échange avec Grégory Bernard, adjoint au maire de Clermont-Ferrand en charge de l’urbanisme et de l’habitat, conseiller métropolitain, Président de l’Agence d’urbanisme et de Développement Clermont Métropole.

9h30-12h30
Des pratiques photographiques à l’épreuve de l’anthropocène

Avec :

  • Emmanuelle Blanc, artiste visuelle
  • Serge Lhermitte, plasticien et enseignant à Ecole Supérieure d’Art de Clermont Métropole
  • Jürgen Nefzger, photographe et enseignant à l’École supérieure d’art d’Aix-en-Provence
  • Bertrand Stofleth, artiste et photographe

14h00-17h00
Des dispositifs photographiques pour œuvrer à la réorientation écologique des territoires

Avec :

  • Raphaële Bertho, Maîtresse de conférences en Arts à l’Université de Tours
  • Stéphane Cordobes – Directeur de l’Agence d’Urbanisme et de Développement Clermont Métropole et photographe
  • François-Nicolas L’Hardy – Directeur de l’Hôtel Fonfreyde – centre photographique, coordinateur des résidences photographiques, Ville de Clermont-Ferrand
  • Florent Perroud – Architecte-urbaniste et photographe au CAUE Rhône Métropole, responsable de l’Observatoire photographique des paysages de la Vallée de la chimie

Introduction, animation et conclusion

  • Benoît Bouscarel, Président de L’Onde porteuse
  • Rosalie Lakatos, Chargée d’études urbanisme culturel à AUDCM

Image : – Mission photographique Grand Est – Rethel, Ardennes, août 2019. Zone d’activité commerciale, supermarché low cost et culture en openfield de blé, orge et betteraves sur le plus grand parc éolien terrestre de France. © Bertrand Stofelth