Conférence Daniele Balit

Daniele Balit présente son travail de commissaire d’exposition spécialisé sur la question des arts sonores. La conférence abordera la question de l’œuvre sonore in situ et de comment présenter des pièces qui ne se destinent pas à l’espace d’exposition, en revenant notamment sur des projets comme Birdcage ou l’exposition Max Feed consacrée à l’œuvre et l’héritage de Max Neuhaus.

Daniele Balit est historien de l’art, théoricien et commissaire d’exposition. Il enseigne à l’Institut supérieur des beaux-arts de Besançon et est chargé de cours à l’université Paris 8, où il est chercheur associé du laboratoire TEAMeD. Il est membre fondateur de la plateforme curatoriale 1:1projects à Rome, du collectif OuUnPo, et initiateur de Birdcage, galerie temporaire et itinérante autour des pratiques sonores. Ses projets curatoriaux récents incluent Red Swan Hotel (Rome, MACRO, 2015), Wetlands Hero (Chatou, Cneai, 2015) et les expositions Max Feed et Mix-Feed, auxquelles cette édition est consacrée. Il coédite l’anthologie Les pianos ne poussent pas sur les arbres – Écrits et entretiens de Max Neuhaus, Les presses du réel, 2018.

Conférence Noé Soulier

« Faire corps »

Dans le cadre du cycle de conférences Danse contemporaine/Panorama en six vues

 

«J’essaierai de développer la réflexion présente dans Actions, mouvements et gestes – publié en à l’automne 2016 aux Éditions du CND – en analysant la manière dont les mouvements sont définis dans différentes pratiques chorégraphiques et les expériences qu’elles créent. Une fois rendue explicites, ces modes de définitions peuvent être utilisés comme des focales d’attentions – des manières de prêter attention au mouvement – et permettre ainsi une expérience enrichie et plus active.»

Le travail de Noé Soulier interroge le geste comme un nœud où se trouvent réunis des champs que l’on a souvent tendance à séparer : la pensée, l’expérience et l’action. Dans le solo Mouvement sur Mouvement (2013), il introduit un décalage entre le discours et les gestes afin de questionner la manière dont ils collaborent à l’élaboration du sens. Dans Removing (2015) et Faits et gestes (2016), il explore la capacité qu’on les gestes à suggérer d’autres mouvements. Il a créé en septembre 2017 Performing Art, une exposition chorégraphiée pour le Centre Pompidou, et Second Quartet pour la compagnie LA Dance Project.

Né à Paris en 1987, Noé Soulier a étudié au CNSM de Paris, à l’École Nationale de Ballet du Canada, et à PARTS – Bruxelles. Il a obtenu un master en philosophie à l’Université de la Sorbonne (Paris IV) et participé au programme de résidence du Palais de Tokyo : Le Pavillon. En 2010, il est lauréat du premier prix du concours Danse Élargie, organisé par le Théâtre de la Ville et le Musée de la Danse avec Petites perceptions. Il a créé Corps de ballet avec le CCN – Ballet de Lorraine en 2014.

Conférence Annie Suquet

« Danse et nouvelles technologies : les métamorphoses de la présence » 

20 février à 18 heures

Dans le cadre du cycle de conférences Danse contemporaine/Panorama en six vues

Ecrans, projections, dispositifs technologiques variés qui diffractent, tordent, prolongent, délocalisent la présence des corps en scène… Voici bien un trait qui pourrait sembler caractéristique des scènes chorégraphiques contemporaines : les danseurs y questionneraient les transformations de la perception et de l’expérience corporelle à l’ère de ce qu’il est convenu d’appeler «les nouvelles technologies». Pourtant, rien d’inédit dans cette préoccupation. «Nouvelles», les technologies le sont déjà radicalement à la charnière des XIXe et XXe siècles, et c’est même en lien avec elles que la danse moderne prend son essor.
Les appareillages techniques envahissent les scènes de l’avant-garde. Dans la confrontation orchestrée entre les corps et les dispositifs technologiques s’inaugure alors toute une veine expérimentale qui court jusqu’à aujourd’hui. Cette conférence propose d’éclairer quelques temps forts de cette recherche et de ses enjeux. On verra notamment comment ils se répètent… tout en se transformant.

Historienne de la danse, Annie Suquet est notamment l’auteur de L’éveil des modernités : une histoire culturelle de la danse (1870-1945) (éditions du Centre national de la danse, 2012) ; Le corps dansant : un laboratoire de la perception, in Histoire du corps, tome III (éditions du Seuil, 2006) et Merce Cunningham, chorégraphier pour la caméra. Conversation avec Annie Suquet et Jean Pomarès (éditions de l’Oeil d’or, 2013). Conférence ouverte au public.
Merci de vous présenter à l’accueil de l’école (rue Charles Fabre) en arrivant.

Conférence de Lola Gonzàlez

Point Films #6
Conférence de Lola Gonzàlez

Chaque film que fait Lola Gonzàlez invente celui d’après. L’ensemble dessine une obsession, comme un rêve qui n’en finit pas de revenir, nuit après nuit, et qui a son influence pendant le jour. L’apparente légèreté qui se dégage des premiers films « entre copains » s’est évaporée au profit d’un désir plus ouvert sur le monde. Comme un rituel magique, les films de Lola Gonzàlez s’ouvrent sur ces jeunes gens tournés vers l’extérieur, vers le paysage. Sont-ils capables d’y voir un signe qu’ils interprètent tous de la même façon?


Lola Gonzàlez (née en 1988 à Angoulême, vit à Paris)

Diplômée des Beaux-Arts de Lyon en 2012, elle est résidente du Pavillon Neuflize OBC en 2016/2017, le laboratoire de création du Palais de Tokyo. Le Palais de Tokyo a présenté son travail à plusieurs reprises dans ses murs – Festival DO DISTURB 2 (2016) ; exposition collective « All that Falls » (2014) – et dans le cadre de l’exposition hors les murs du Pavillon à Athènes, en parallèle de la Documenta 14 (« Prec(ar)ious collective », Grèce, 2017). Des expositions personnelles de son travail ont été organisées au Crédac, à Ivry-sur-Seine (France, 2017) au centre d’art contemporain Passerelle, à Brest (France, 2016), au MAC, Lyon ( France 2017). On a également pu découvrir ses œuvres au sein de plusieurs expositions collectives, notamment au Centre Pompidou, dans le cadre du festival Hors Pistes (Paris, France, 2014) ; à l’Institut d’art contemporain de Villeurbanne (France), dans le cadre de Rendez-vous/Biennale de Lyon 2015 ; au Kunstverein Sparkasse, à Leipzig (Allemagne, 2014) et à La Galerie de Noisy-le-Sec (France, 2014).
Elle est lauréate du Prix Meurice pour l’art contemporain 2016, nominée au Prix Ricard 2017 et est représentée par la galerie Marcelle Alix, Paris.

Lola Gonzàlez est actuellement Résidente Chercheuse à la coopérative de recherche de l’ESACM pour l’année 2017-2018.

Image : Lola Gonzàlez, Veridis Quo, 2016, vidéo couleur HD, 15′

Conférence ouverte au public.
Merci de vous présenter à l’accueil de l’école (rue Charles Fabre) en arrivant.

Conférence de Claire Andrzejczak et Marije de Wit

« C’est à dire »
Conférence de Claire Andrzejczak et Marije de Wit
Jeudi 21 décembre, 18h

« C’est à dire » est un temps de présentation proposé par Artistes en résidence, association basée à Clermont-Ferrand qui accueille des artistes de différentes nationalités et encourage leur mobilité.
« C’est à dire » est l’occasion de donner la parole à Claire Andrzejczak et Marije de Wit, actuelles résidentes, de partager un moment capable de révéler en partie, leurs différents processus artistiques et de témoigner des enjeux de leur résidence.

À 19h30, ce temps de parole sera suivi d’une rencontre à la Galerie In extenso – Lieu d’art contemporain où sera exposé le fruit des recherches et expérimentations menées durant ces derniers mois par Claire Andrzejczak et Marije de Wit.

Conférence ouverte au public.
Merci de vous présenter à l’accueil de l’école (rue Charles Fabre) en arrivant.

Conférence de Christophe Manon

Conférence de Christophe Manon
« Le document d’archive, machine à fictions »
mercredi 20 décembre, 18h

Objet de rêveries et de spéculations, le document d’archive (carte postale, lettre, photographie…), qu’il soit privé ou non, est souvent employé par les écrivains pour ouvrir un espace fictionnel en même temps qu’il permet de susciter un troublant effet de réel. Tentative de description, insertion pure et simple dans le corps du récit, montage complexe, les dispositifs ne manquent pas qui permettent, par ce matériau, d’opérer une plongée dans le passé et d’accéder à l’intime.

Christophe Manon a notamment publié « L’idieu » (ikko, 2007), « Protopoèmes » (Atelier de l’agneau, 2009), « Univerciel » (Nous, 2009), « Qui vive » (Dernier télégramme, 2010), « Testament » d’après François Villon (Léo Scheer, 2011), et a participé à l’anthologie « Le Jardin ouvrier » présentée par Ivar Ch’Vavar (Flammarion, 2008).
Depuis 1999, il a collaboré à de nombreuses revues (Fusées, Java, Le Bout des Bordes, Action poétique, Exit, Le Jardin ouvrier, Ffwl, ainsi que Ouste, Passages, Boxon, L’Armée noire, Grumeaux, etc.) et se produit régulièrement dans des lectures publiques en France et hors de France. Il a codirigé les éditions ikko et la revue Mir.
En 2015, à l’occasion de la parution de « Extrêmes et lumineux » aux Éditions Verdier, il reçoit le prix Révélation de la SGDL.

Conférence ouverte au public.
Merci de vous présenter à l’accueil de l’école (rue Charles Fabre) en arrivant.

Photo © Rayo Reyes Osorio

Conférence de Kathleen Bühler

Conférence de Kathleen Bühler,
« Le sexe faible, nouvelles images de l’homme dans l’art » – souvenir d’une exposition
Dans le cadre du cycle de conférences « Je ne suis pas féministe mais »
mardi 19 décembre, à 18h

Kathleen Bühler est conservatrice et directrice du département d’art contemporain au Kunstmuseum Berne, Suisse.

« Le sexe faible, nouvelles images de l’homme dans l’art » – souvenir d’une exposition
Qu’est-ce finalement qu’un homme ? Comment les hommes se définissent-ils et se représentent-ils dans l’art depuis le mouvement des femmes ? Quelle image y donnent-ils d’eux-mêmes ? Si les artistes femmes sont aujourd’hui encore volontiers renvoyées à leur catégorie « sexuelle », les artistes hommes connaissent une situation inédite et après que l’art féministe s’est lui aussi peu à peu implanté dans les grandes institutions, le temps est venu d’examiner de plus près la production artistique de et sur les hommes. Car la Révolution sexuelle et le Mouvement des femmes et des homosexuels n’ont pas limité leurs effets à leur propre sphère d’intervention. Ils ont entraîné dans leur sillage une modification du stéréotype masculin et de la représentation de la masculinité.

En 2013, le Kunstmuseum Berne présentait une exposition thématique qui voulait être une contribution au débat sur l’image que les hommes se font d’eux-mêmes aujourd’hui, débat qui traverse depuis longtemps de manière diffuse aussi bien le monde économique que la culture populaire. A travers les œuvres d’une quarantaine d’artistes, organisé en six sections thématiques : « Faiblesse forte » « Expérimentations », « Emotions », « Erotisme », « Critique et crise », « Masculinité comme Mascarade », on examinait comment les stéréotypes masculins et la masculinité sont mis en scène et remis en question de façon critique dans l’art contemporain.

La conférence retracera les raisons, la production et les conséquences de cette exposition, toute en développant un regard critique sur les notions de masculinité et de féminité et leur présentation par des expositions d’art contemporain.

Photo : Marie-Jo Lafontaine, Les Larmes d’acier, 1987 Videoinstallation Videostill © SE Sammlung Essl GmbH

Conférence ouverte au public.
Merci de vous présenter à l’accueil de l’école (rue Charles Fabre) en arrivant.

Conférence de Régine Abadia

Conférence de Régine Abadia
« Entre deux sexes »
mercredi 13 décembre, 18h

Après VIVA DADA, Régine Abadia, nous présente son dernier documentaire « Entre deux sexes » dans sa version cinéma.

À partir de la parole intime et revendicative des intersexes, elle abordera les notions de genre et de normalité.
Son approche sensible, politique et esthétique révèle les dérives de la médecine et montre l’affirmation nécessaire d’une identité, en levant le secret, le tabou et l’interdiction de dire.

« Entre deux sexes » a été coproduit par Arturo Mio, Spirale production et Arte France ; nommé aux OUT D’OR 2017 dans la catégorie meilleur documentaire et sélectionné notamment aux festivals de Douarnenez et Chéries-Chéris.

Conférence ouverte au public.
Merci de vous présenter à l’accueil de l’école (rue Charles Fabre) en arrivant.

Conférence de Rachele Borghi

Conférence de Rachele Borghi
dans le cadre du cycle de conférences
« Je ne suis pas féministe mais »
lundi 11 décembre, à 18h

Rachele Borghi aka Zarra Bonheur est maître de conférences en géographie à l’université Sorbonne Paris IV et une pornactiviste académicienne.

Elle travaille actuellement sur les transgressions performatives dans l’espace public comme réaction aux normes imposées et sur le corps comme lieu, laboratoire et outil de résistance. Ses recherches se concentrent sur la visibilisation des normes dans les espaces publics et les espaces institutionnels (notamment l’université), sur les pratiques pour les briser et sur les espaces de contamination entre milieux académiques et militants. Les contact avec des groupes et collectifs queer ont questionné de près sa pratique de terrain, son positionnement et ont soulevé l’urgence de trouver et d’expérimenter des approches pour ne pas reproduire le binôme théorie-production théorique/pratique-production militante.

Avec Silvia Corti aka Slavina elle a fondé le collectif Zarra Bonheur, projet qui vise à convertir les recherches scientifiques en performances et à contaminer les lieux à travers la transformation du corpus théorique en corps collectif www.zarrabonheur.org

Parmi ses publications, « Post-Porn », Rue Descartes 3/ 2013 (n° 79), p. 29-41; « Alice’s Adventures in Sexland », in Porn After Porn, (Biasin et al. ed.), Mimesis International, 2015; avec Charlotte Prieur et Marie Helene Bourcier, « Performing academy: feedback and diffusion strategies for queer researchers », In Companion Geographies of (queer) epistemology, and practices of (queer) knowledge production ‘beyond the West’, (Kulpa et Silva, ed.), Ashgate, à sortir 2015.

Conférence ouverte au public.
Merci de vous présenter à l’accueil de l’école (rue Charles Fabre) en arrivant.

Conférence d’Alex Pou

Conférence d’Alex Pou
dans le cadre du « Point Films »
mardi 12 décembre à 18h

Alex Pou réalise des films projetés dans des cinémas, des festivals, centres d’art ou galeries, dont les derniers en date « Le milieu du fleuve » (2016) et « Histoire de l’ombre (histoire de France) » (2014). Il réalise aussi des dessins et écrit des textes pour des revues. Il travaille actuellement sur un film tourné en août 2017, « Chercher un nom », et prépare pour 2018 un film sur l’animalité commandé par le CNAP et le GREC.

Alex Pou est enseignant à l’École Supérieure d’Art de Clermont Métropole.

Conférence ouverte au public.
Merci de vous présenter à l’accueil de l’école (rue Charles Fabre) en arrivant.