La performance Rorlando sera proposée par les étudian·es du Focus Déconstruire Roland.
Le Focus Déconstruire Roland propose aux étudiant·es de se pencher sur les contextes de l’oeuvre et l’effet qu’ils produisent sur elle ; développer des savoirs situés pour enrichir son approche esthétique ; créer des outils collectifs pour déconstruire et renouveler son regard.
Le cycle de Roland Furieux est un ensemble de douze peintures, achetées au 17ème siècle par le Marquis d’Effiat pour son château éponyme. Véritable saga historique et romanesque, le cycle peint est tiré d’un poème épique italien écrit par L’Arioste au 16ème siècle. Roland, valeureux chevalier franc, tombe désespérément amoureux d’Angélique. Cet amour non partagé le conduit à une fureur meurtrière. Le cycle est en cours de restauration au Musée d’Art Roger Quillot, et dans le cadre du focus Déconstruire Roland, les étudiant·es ont tenté d’en restaurer aussi le regard.
La Nuit des musées sera l’occasion de restituer une année de recherche sur le cycle sous la forme d’une performance nommée Rorlando. Six étudiant·es, deux enseignant·es, un chercheur en littérature médiévale et deux invité·es vont déconstruire, ghoster, métamorphoser et composter la figure de Roland Furieux par des gestes, des peintures et des lectures performatives en quatre actes et une conférence. Des chevalières, des fées, des strips d’armures lipsynqués, des végétalisations de bouts de corps, des épées hormonées et des récits minorisés seront autant de tentatives pour mettre le feu à ces douze tableaux et faire vaciller les questions de genre, traquer les reliquats du passé colonial, nous saisir des gestes de combats et les transfigurer en gestes d’amour.
Le samedi 17 mai 2025 de 20h à 22H en salle Roland Furieux du Musée d’Art Roger Quillot :
les spectateur·ices sont invité·es à aller et venir dans la salle à leur guise ou d’assister à l’ensemble des propositions.
→ 20h/20h30 : actes 1 et 2
→ 20H35 : conférence de Sébastien Douchet
→ 21h/21h40 : actes 3 et 4
Avec Avril Wojcik, Roxane Weinberg, Baltazar Coupat, Céleste Sabiani, Cameron White, Messaoud Soufari, Sébastien Douchet, Eolx, Lili Duval, Marie Orts et Michèle Martel
Ce projet s’inscrit dans le dispositif pédagogique « réalité d’une collection » porté par l’école, en partenariat avec le musée d’art Roger-Quilliot.
Il a bénéficié d’une subvention du Pôle IPPA de l’UCA ainsi que du dispositif CulturePro porté par le Ministère de la culture.
Le focus « Projet extérieur / live » propose une restitution de résidence, avec les étudiant.e.s Marjolaine Müller, Ismaël Peltreau & Elena Malakhova, Yombo Bahonda & Wilma Burguière.
Une soirée de performances publique qui aura lieu mercredi 29 mai 2024 au Lieu-Dit (rue Fontgiève) à 18h00.
Cette semaine, une dizaine d’étudiant.e.s de l’ÉSACM participent au workshop « Chœur de costumes », accompagné.e.s par les artistes Shivay la Multiple et Eddy Ekete, sur une proposition de Camille Varenne et Philippe Eydieu.
À partir de la mise en mouvement des corps, des costumes seront pensés, individuels, collectifs, un chœur de costumes. Le workshop se terminera par une parade qui cheminera jusqu’au musée Bargoin, pour l’inauguration du FITE-Festival International des Textiles Extra Ordinaires, mardi 22 septembre, à 18h30 ! (RDV devant l’ÉSACM)
– Parade inaugurale : mardi 22 septembre à 18h30 devant l’ÉSACM, 25 rue Kessler
– Participation des artistes Shivay la Multiple et Eddy Ekete au café / rencontre au Musée Bargoin mercredi 23 septembre à 10h30
– Participation des artistes Shivay la Multiple et Eddy Ekete à la causerie de la librairie Le Grin, « Poésie et incertitude, le love etc. Est un espace où il n’y a pas la solution », mercredi 23 septembre à 12h30
Samedi 2 mai, dans le cadre du labo Rainforest mené avec Gregoire Lauvin, les étudiant.e.s ont proposé une performance sonore live, confinée, et partagée en réseau, avec le soutien de Locus Sonus (PRIMS-CNRS, AMU, ESAAix).
Confiné.e.s chez eux, les participant.e.s du labo Rainforest s’adaptent à la situation. Sur le modèle des œuvres Rainforest de David Tudor et Public Supply de Max Neuhaus, ils se transmettent par internet un flux audio que chacun.e modifie à sa façon. L’œuvre produite, baptisée A Successful Failure, est le résultat de cet échange : un son passe ainsi par les espaces de confinement de chacun.e avant d’être proposé à l’écoute publique
La performance a également été diffusée dans le cadre du Soundcamp, un évènement annuel d’art sonore en streaming.
Jeudi 5 mars, la promotion des première année suivait un workshop sculpture sur le parvis de l’école, accompagnée par Jan Kopp, Gyan Panchal et Roland Cognet, artistes et enseignants à l’ÉSACM.
Pendant tout l’après-midi ils ont été invités à expérimenter différentes façons de créer du lien et du collectif, en s’appuyant sur la matière bois.
Une semaine de workshops toutes promotions confondues, pour s’initier ou se perfectionner à des techniques spécifiques.
Du 13 au 17 janvier, les étudiants de toutes les promotions étaient réunis autour d’une sélection d’ateliers. Ils avaient alors la possibilité de choisir entre plusieurs propositions, pour explorer des techniques inconnues, comme l’art de Pyssaka, technique de décoration d’œufs venue d’Ukraine, ou approfondir des techniques auxquelles certains étaient parfois déjà initiés comme la céramique, moulage, métal, bois, ou la 3D.
Ils ont profité de l’atelier bois avec Nicolas LAMIELLE et Ugolin ROUBY pour construire la totalité du mobilier de leur futur « lieu commun », un lieu de vie et de travail commun à toutes les promotions.
céramique avec Marc et Arlette SIMON
moulage avec Pierre IMBERTECHE
métal avec Schadrac AÏSSO
bois avec Nicolas LAMIELLE et Ugolin ROUBY
Pyssaka avec Igor KELTCHEWSKY
3D avec Alix DESAUBLIAUX
son « Ableton live » avec Geoffrey VEYRINES
photo techniques anciennes avec Patrice DHUMES
encadrement avec Thierry CARRUSCA
vidéo post-production avec Matthieu DUSSOL
gravure pointe sèche avec Clara PULEIO
création d’instruments de musique éléctroniques avec Emmanuel PRESSELIN
MASTER CLASS – Présentation du travail de
Ali Essafi et Seumboy Vrainom :€
Lundi 3 février de 13h30 à 15h, dans le Grand Atelier de l’ÉSACM
Gratuit et ouvert à tousDans le cadre du Festival du court métrage de Clermont-Ferrand, l’ÉSACM invite Ali Essafi, réalisateur, et documentariste, essayiste,et Seumboy Vrainom :€, artiste, à présenter leur travail dans le cadre d’une master class, qui mettra en évidence leur manière distincte de travailler à partir de la notion d’archive.Cette masterclass sera également introductive à un workshop qu’ils mèneront tout au long de la semaine avec des étudiant.e.s de l’ÉSACM.
Seumboy Vrainom :€ est un apprenti chamane numérique. Pur héritier de l’histoire coloniale française, il a grandi au Luth, une cité de région parisienne, au 13ème étage d’une tour, flottant dans le virtuel. Face à une difficulté à se réapproprier la terre, il s’est naturellement plongé dans l’espace numérique. « Je pratique la numéricosophie, une spiritualité qui propose de construire une cosmogonie incluant la dimension numérique de l’univers. Le but étant de pouvoir penser le poids politique de l’humain dans un dialogue avec des entités dont les performances techniques tendent à nous surpasser.» Tendu entre la singularité technologique et l’effondrement de la société thermo-industrielle, il milite pour une écologie décoloniale.
Né au Maroc, Ali Essafi étudie la psychologie en France et se dirige ensuite vers le cinéma documentaire et Art & Essai. En 1997, il réalise son premier film, Général, nous voilà! 1997 (1h), suivi de Le Silence des champs de betteraves, 1998, (54 min), Paris mois par moi, 1999 (26 min), Ouarzazate, 2001 (55 min), Al Jazira, les Arabes de 1424, 2002 (66 min),Le Blues des Shikhates, 2004 (57 min),Fuite, 2011 (29 min). En 2015, il réalise deux films : Le Cosmonaute (80 min) et Nos sombres années 70 (75 min). Obour al bab assabea (Crossing the Seventh Gate ou La Septième Porte), est son dernier film, présenté à la Berlinale et au Festival du Réel. De retour au Maroc, en 2003, il anime plusieurs ateliers d’écriture de film et milite pour la reconnaissance du cinéma documentaire, tout en conduisant des recherches sur les archives cinématographiques et l’histoire de l’image en Afrique du Nord. Ces recherches ont donné lieu à des créations de films et d’installations, comme Wanted, une commande de la 10ème Biennale de Sharjah; ainsi que l’installation Halaqat Nord-Africaines, qui a été montrée lors de la 11ème Biennale de Dakar.
Tous les ans, pendant une semaine au mois de novembre, les 170 étudiant.e.s de l’école sont réuni.e.s autour d’une série d’ateliers originaux qui sortent de leurs champs de travail ou d’expérimentation habituels, encadrés par leurs enseignant.e.s ainsi que des intervenant.e.s invité.e.s. Yoga, chants traditionnels, ou encore montage d’une récupérathèque, 11 ateliers inattendus ont été proposés, du 12 au 15 novembre.
Cette année encore, une semaine d’effervescence a été proposée aux étudiant.e.s de la 1ère à la 5ème année, pour explorer, avec les outils et ressources de l’art contemporain, des disciplines très diverses, dans une ambiance festive. Ce temps pédagogique, émancipé de l’évaluation, permet aux étudiant.e.s de toutes les années de se mélanger, se rencontrer, autour d’une expérience.
Workshop Récuparathèque avec Esther Coillet-Matillon
Workshop Récuparathèque avec Esther Coillet-Matillon
Workshop La scène ouverte à l’action
avec Santiago REYES
Workshop La scène ouverte à l’action
avec Santiago REYES
Workshop La scène ouverte à l’action
avec Santiago REYES
Workshop Yoga disco star avec Yaïr Barelli
Workshop Yoga disco star avec Yaïr Barelli
Workshop Yoga disco star avec Yaïr Barelli
Workshop Yoga disco star avec Yaïr Barelli
RETOUR SUR LE PROGRAMME :
– Sauvages ! avec Thomas Ferrand, artiste-botaniste.
Les étudiant.e.s sont partis à la recherche des plantes comestibles sauvages des alentours. Ils ont découvert comment les utiliser, les cuisiner, exploiter leurs arômes, leur potentiel nutritif, et interrogé nos modes de consommation.
– Récupérathèques, avec Esther Coillet-Matillon, co-fondatrice de la Fédération des Récupérathèques.
Temps de réflexion et de travail avec les étudiant.e.s intéressé.e.s par la mise en place d’une récupérathèque à l’ESACM, visite des récupérathèques des écoles d’art de Lyon et Saint-Etienne, et discussion autour du modèle qu’il serait possible de proposer à Clermont-Ferrand.
– Biopic du 3ème type, avec Benjamin Valenza, artiste, et Benjamin Thorel, critique d’art et éditeur.
Imaginer la rencontre improbable de plusieurs figures de l’art – artistes, curateur.trice.s, ou autres personnalités – réelles ou fictionnelles, pour aboutir à la production d’une forme expérimentale de biopic, en proposant des dialogues, décors, costumes, jeux d’acteur.trice.s, bande son, shooting, etc.
– Yoga disco star, avec Yaïr Barelli, artiste-botaniste et metteur en scène.
Yoga, disco, parole, chant, lâcher prise et maîtrise, cet atelier proposait d’expérimenter des pratiques physiques de différentes natures, de l’introspectif à l’extravagance, en utilisant l’imaginaire et le langage comme outils.
– Sortie sur le volcan
Deux jours de marche, pour retrouver ou découvrir une sensation contemplative, une expérience physique, proposer aux étudiant.e.s de se recentrer.
– Souffler les alumettes,
Autour d’un geste simple, souffler une allumette, chaque étudiant.e sera invité.e à l’interprêter à sa manière, en imaginant un décor, une mise en scène. Ces propositions seront filmées bout à bout, à l’aide d’une caméra super 8, dans la lignée du cinéma amateur familial.
– Stargate, avec Chloé Bedet et Pierre-Olivier Dosquet, diplômé.e.s 2017 de l’ESACM et membres du collectif Somme Toute.
L’ÉSACM habite depuis 2016 un appartement dans la muraille de Chine, à Saint-Jacques, dont la déconstruction est programmée pour 2022. Vidée de ses habitants, elle présente des portes condamnées par des plaques de métal. Il s’agira d’explorer la notion de passage évoquée par ces portes, par des temps de vie dans cet appartement, qui peut devenir cantine, lieu de projection, atelier…
– Chants traditionnels et narration chantées, avec Clémence Cognet, violoniste, chanteuse et danseuse.
Une initiation au chant traditionnel, et à la narration chantée. Un travail sur l’écriture (ou la réécriture) de paroles sera proposé, perpétuant le renouvellement infini des chants de traditions orales.
– La scène ouverte à l’action, avec Santiago REYES, artiste.
Créer un plateau de présentation, un espace physique pour écrire ou improviser une scène où se joue les rapports de l’intime et du public.
– Souvenirs marquants, avec l’écrivaine Kaoutar Harchi.
Explorer le domaine de la mémoire et les traces du passé, identifier un souvenir persistant, et le matérialiser par un objet.
– À vos blasons, du mardi 12 au vendredi 15 novembre,
Chaque étudiant.e est invité.e à inventer, imprimer, et diffuser son propre blason sérigraphié.
Du 7 au 11 octobre, les étudiants ont suivi le workshop MMRIEOÉ, ÉEIORMM, ÉMIOREM, etc., un workshop-question de Madeleine Aktypi portant sur ce que peut être & surtout sur ce que peut (faire) faire un mémoire en école d’art
Dans le cadre de leur cursus, les étudiants se penchent sur la réalisation d’un mémoire, qui peut prendre des formes diverses. Ce workshop a consisté en 4 jours d’expérimentation et de réflexion collectives, accompagnées de rdv individuels. Il a proposé de chercher dans les processus artistiques l’imagination de ce qu’un mémoire peut être et (faire) faire pour chaque étudiant.e. Ces recherches à plusieurs ont pris la forme de lectures partagées, de conversations et de jeux performatifs. Ayant lieu au tout début de la 4e année, ce travail collectif et individuel vise à créer l’ambiance et l’élan nécessaires au lancement de l’élaboration des mémoires. Souvent (et non sans raison) perçus comme fastidieux et étrangers, ces derniers apparaissent comme des voisins complices plutôt que comme des concurrents du travail plastique. Ce workshop proposait alors d’explorer ce que peut être un mémoire, dans une école d’art.
Cette semaine de travail faisait écho à un précédent workshop, intitulé Mémoires, Oublis, Écritures, qui a eu lieu en octobre 2018 à l’ESACM.
Madeleine Aktypi est née à Athènes. Elle vit en France depuis la fin du siècle dernier. Actuellement elle vit et travaille en île de France et à Valence.
Poétesse, artiste et théoricienne des media, Madeleine Aktypi explore la lecture et l’écriture à travers des éditions multiples, des «lectures assistées», des pièces ou des plateformes numériques. Elle a performé à la Galerie Air de Paris, à l’Adresse du Printemps à Toulouse, aux Laboratoires d’Aubervilliers, etc. Ses dernières éditions papier sont fodd, fodder (2017, 2019), Dans le poil du sens (2019), I AM GOING TO SAY THIS TWICE (2019).
Elle a publié bog data, le travail en mutation – mèmes, différends et écosophie, éditions de la Cité du design, Saint-Etienne, 2016.
Elle élabore une thèse de création, intitulée «Surrounded poetry : écrire au milieu» au département Litt&Arts de l’Université Grenoble Alpes.
Elle enseigne l’histoire de l’art et l’écriture à l’Ecole Supérieure d’Art et Design •Grenoble•Valence.