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Actualités et évènements générales, de recherche ou du protolab
Conférence « Nos territoires à l’épreuve de l’anthropocène à partir du cas de Saint-Pierre-et-Miquelon »
Stéphane Cordobes, Directeur Général de l’Agence d’Urbanisme et de Développement Clermont Métropole (AUDCM) proposera une conférence suivie d’un débat sur les territoires anthropocènes, en compagnie de Gregory Bernard, Conseiller métropolitain délégué, Président de l’AUDCM ; Laurent Rieutort, Professeur des Universités et Directeur de l’IADT ; Emmanuel Hermange, Directeur de l’ÉSACM ; Serge Lhermitte, Photographe, Professeur à l’ÉSACM.
La conférence s’appuie sur l’exposition photographique « L’exotisme anthropocène de Saint-Pierre-et-Miquelon », visible dans les mêmes locaux.
Cet événement s’inscrit dans le cadre du programme de prospective «Territoires, Culture et redirection écologique» mis en oeuvre par l’Agence d’urbanisme en partenariat avec l’Institut d’Auvergne du Développement des Territoires (IADT), l’ÉSACM et Clermont-Massif Central 2028.
→ le jeudi 17 novembre à l’IADT (51 boulevard François-Mitterand, 63000 Clermont-Ferrand).
Inscriptions ici
DSRA de Léticia Chanliau
Léticia Chanliau a intégré la Coopérative de recherche de l’ÉSACM en 2018. Elle est co-fondatrice de l’atelier Flamme, la maison d’édition Repro et de l’association Woman Cave Collective. Bien que pluridisciplinaire, son travail s’articule autour de trois pôles majeurs : l’écriture, l’installation et la vidéo.
« Après 4 ans à la coopérative de recherche, je me rends enfin compte que j’aime créer des contextes de rencontre, de discussion et d’échange, que ce soit par le jeu, le format de la revue ou la construction de mobilier !
Proposer des espaces de pensées ou physiques qui soient « safes » et accueillants est une utopie, mais y réfléchir m’intéresse ; je souhaite faire cohabiter différents points de vue et donner la parole à d’autres.
Je présente le jeu de plateau Ascenseurs et technicien.ne.s pour mon DRSA . Il invite à s’interroger sur le concept de méritocratie et tente d’explorer le caractère synthétique des inégalités sociales et clivages classistes de la société française.
C’est aussi l’occasion de lancer le Woman Journal Vol.2, revue d’architecture féministe intersectionnel cofondée avec Chloé Macary Carney, qui se penche sur les espaces que nous habitons et leurs usages. »
→ Jeudi 3 novembre à partir de 19h : Lancement du Woman Journal Vol.2 (lecture, présentation et performance)
→ Vendredi 4 novembre à 9h30 : Jury et parties de jeu
À somme toute, 13 rue Neyron, 63000 Clermont Ferrand
Avec la participation de : Chloé Macary Carney, Jules Rouxel, Cécilia Lopez et Johana Blanc
Avec l’aide de : Adrien Fricheteau et Brieg Huon
Référente : Sophie Lapalu
Facilitateur·ices : Philippe Eydieu, Michèle Martel
Remerciements : Chloé Macary Carney, Brieg Huon, Adrien Fricheteau, Samuel Lecocq, Valentine Franc, Sophie Lapalu, Philippe Eydieu, Michèle Martel, Carin Klonowski, Cécilia Lopez, Isabelle Chanliau, Jean-Marc Chanliau, les équipes de l’ESACM, les chercheur.euse.s de la coopérative de recherche et les membres de Somme toute
Jury de DSRA : Nicolas Framont, Marion Bonjour et Mathilde Ehret-Zoghi
Evgeny Granilshchikov, artiste en résidence à l’ÉSACM.
L’Association nationale des écoles d’art (ANDEA) organise actuellement un accueil d’urgence d’artistes ukrainiens et russes au sein du réseau des écoles auquel l’ÉSACM contribue en recevant Evgeny Granilschikov en résidence jusqu’au 31 décembre 2022, avec le soutien de l’Institut Français près l’Ambassade de France en Fédération de Russie.
Artiste et réalisateur de films indépendant, Evgeny Granilshchikov a étudié la littérature et l’animation à l’École Rodchenko de photographie et d’art multimédia à Moscou. Il appartient à une communauté de jeunes artistes moscovites engagé·es. Son travail explore toute sorte de formats, de la courte vidéo filmée au smartphone jusqu’à la captation haute résolution, en passant par le live ou l’installation. Evgeny Granilshchikov questionne le cinéma en tant que médium, et s’en approprie les codes en travaillant à faire coexister plusieurs situations narratives dans un même temps. Il avait déjà réalisé en 2015 une résidence d’artiste en France, à la Cité internationale des arts.
https://www.instagram.com/granilshchikov/https://vimeo.com/granilschikovhttp://cargocollective.com/granilshchikov
→ Evgeny Granilshchikov donnera une conférence de présentation de son travail lundi 21 novembre à 18h, dans l’amphithéâtre de l’ÉSACM.
Image : capture d’écran de « I’m not me and life is not needed », videoperformance, 2022, 11,30′
Une conférence par Fanny Taillandier, écrivaine en résidence à l’ÉSACM POUR 2022-2023
Depuis 2011, l’ÉSACM accueille avec le soutien de la Direction régionale des affaires culturelles Auvergne-Rhône-Alpes, un·e écrivain·e en résidence afin de soutenir la place importante que l’école souhaite donner à l’écriture et à la littérature dans son projet. Il s’agit d’une résidence de création au cours de laquelle, l’écrivain·e intervient ponctuellement auprès des étudiant·es.
Au cours de l’année 2022-2023, l’ÉSACM accueille Fanny Taillandier dont les livres questionnent les rapports politiques entre espaces, récits et pouvoirs en Europe et autour de la Méditerranée. Agrégée de lettres et urbaniste, elle écrit des chroniques et des enquêtes urbaines pour différents magazines et revues et collabore régulièrement avec des photographes. Son travail d’écriture explore la porosité entre la fiction et le réel à travers des romans et des essais qui croisent géographie, récits et littérature de genre (polar, science-fiction…) : Les Confessions du monstre (Flammarion, 2013), Les États et empires du lotissement grand siècle (PUF, 2016), Par les écrans du monde (Seuil, 2018), Farouches (Seuil, 2021) et récemment Delta (Le Pommier, 2022).
Depuis 2018, Fanny Taillandier travaille sur une série ouverte intitulée « Empires » et constituée de formes textuelles qui peuvent être des fictions, des essais, mais aussi des livres de photographie, des installations dans des lieux patrimoniaux ou d’exposition, voire tout autre support que l’autrice aura l’idée d’y inclure par la suite. Le lien entre ces objets, tous indépendants les uns des autres, est celui d’une méditation commune initiée par ces vers d’un poème d’Ulysse de Benjamin Fondane (1898-1944), philosophe, poète, migrant et persécuté : « Empires nés / Empires écroulés / Surgissant l’un de l’autre et l’un dans l’autre / Disparaissant. Pressés de s’écouler… »
Les empires, ce serait les formes de pouvoir et d’imaginaires se succédant et se générant sur un territoire. L’idée est de travailler ensemble le territoire et les récits qui le fondent et l’irriguent. Dévoiler ces strates dans l’histoire d’un territoire, faire résonner ensemble les échos d’imaginaires différents, mettre au jour et mettre en jeu les rapports de domination qui sous-tendent les empires.
C’est cette exploration que Fanny Taillandier poursuivra durant sa résidence à l’ÉSACM.
SOMME TOUXTES, exposition des diplômé·es 2022
« Somme toute des signes s’imposent. Ceux d’un ordre social et symbolique en crise dans ses catégories normatives, perceptives et cognitives. Iels les repèrent à même leurs vies et leurs corps et s’en saisissent comme autant d’occasions pour imaginer un nouveau système de coordonnées. Ainsi, depuis la brèche où se dévoile le caractère contingent de toute formation sociale, iels fabriquent des identités affranchies des binarismes de genre et des dualismes humain/non-humain, nature/culture sur lesquels s’adossent les modes de production capitalistes. Dans le même mouvement, ce sont des rapports sociaux, une distribution des rôles et des effets de structure qui sont épinglés et dépliés. Et des affects mobilisés : tristesse, colère, allégresse — ceux qui infléchissent ou redressent le corps et l’esprit lorsque, de sources d’aliénation et de domination, les valeurs, les significations et les représentations qui organisent un monde social sont réfléchies et réagencées. »
Sarah Ihler Meyer, commissaire de l’exposition
AVEC : Louise Beaucourt, Raoul Bonnefoy, Emma Caquineau, Rodrigo Cespedes Del Aguila, Cléo, Noémie Diaz, Thibaud Duffet, Assia Ermolova, Erika Fournel, Juliette Gaillard, Eden Lebegue, David Lennon, Mauve Pérolari, Emma Merlet, Eva Morin, Célestine Munch, Armineh Negahdari, Simon Pastoors, Tristan Robert, Nina*Rune Segaut, Danaé Seigneur.
Vernissage le mardi 4 octobre 2022 à partir 18h30 à l’ÉSACM puis à 20h à somme toute
Exposition à découvrir du 4 au 14 octobre 2022
– à l’ÉSACM du lundi au vendredi de 10h à 18h
– à somme toute, 13 rue Neyron, du mercredi au samedi de 14h à 18h
Design, ana crews (Police de caractères : BBB Baskervvol par Bye Bye Binary et Denim par Displaay)
8936 chansons – DSRA de Melis Tezkan, dans le cadre de la Coopérative de recherche de l’ÉSACM
Le vendredi 28 octobre 2022, à 15h00
à Boom’Structr’- Pôle chorégraphique, La Diode, Clermont-Ferrand.
On liste pour se confronter à l’idée de l’infini, comme l’écrit Ege Berensel. La liste inachevable des compilations offertes, reçues, publiées, jouées, détruites, archivées ou cachées m’aide à déconstruire le trajet qui semble être le mien mais qui n’est pas isolé de ceux des autres. Ici une compilation de vues sur l’autoroute, la mer, la chambre, le club, l’école, le gratte-ciel, l’hôpital, la forêt, le cimetière, l’anniversaire, la manif, la rupture, la télé, le projet… Dans cette recherche, je me penche sur des constructions narratives autour de la musique et sur mon rapport à l’écoute. Pour sa restitution, je travaille sur une forme de mise en scène dans laquelle des aspirations personnelles et collectives dialoguent entre elles.
Avec Éden Lebegue et Enrico Floriddia (interprètes), Nicolas Marie (éclairagiste), Ömer Sarıgedik (musicien)
Artistes-chercheur·euses ayant participé aux sessions de recherche : Leticia Chanliau, Sarah Netter
Référent·es (artistes-chercheur·euses associé·es) : Banu Cennetoğlu, Jan Kopp
Facilitateur·ices : Philippe Eydieu, Michèle Martel
Partenaires extérieurs : Boom’Structur’ (Clermont-Ferrand), Les Subs (Lyon)
Remerciements : Marion Balac, Armelle Coquart, Berk Çakmakçı, Gærald Kurdian, Okan Urun, Manon Pretto, Nil Yalter et les équipes de l’ÉSACM, celles de Boom’Structur et des Subs.
Jury de DSRA : Philippine Hoegen, Jennifer Lacey et Aslı Seven
Vendredi 28 octobre 2022, à 15h à Boom’Structur – Pôle chorégraphique, La Diode (190 Bd Gustave Flaubert, 63000 Clermont-Ferrand)
Soutenance sur inscription, dans la limite des places disponibles.
crédit photo © Nicolas Marie
Portrait ancien étudiant / Yann Lacroix

Qu’attendiez-vous d’une école d’art ?
Je dessine depuis toujours, mais jusqu’au milieu de l’année de ma terminale je n’avais pas envisagé faire une école d’art. Un ami m’en a parlé un mois avant le concours, et c’est comme ça que je suis entré à l’ÉSACM. Mon expérience dans l’école a été très riche humainement et intellectuellement. Ça a été pour moi un lieu très stimulant, où j’ai trouvé les outils pour mettre en forme ce qui m’anime, me questionne et constitue même ma manière d’être. Comme tou·tes les autres étudiant·es, j’ai essayé le plus grand nombre de médiums possibles au cours des 1ère et 2e années. Mais la peinture a pris assez vite une place importante. Mon diplôme de 3e année était déjà presque exclusivement constitué de peintures.
On retrouve beaucoup de motifs végétaux et architecturaux dans vos toiles, et de grands formats. Quelle est votre méthodologie de travail ?
Je peins exclusivement en atelier. Je m’inspire et m’appuie sur des photos que je prends dans mon quotidien, que je sois ici ou là. Je photographie des espaces et des motifs pour leur potentiel pictural. Mais je pioche et collecte également des images et documents dans des livres, des documentaires, des films ou sur internet.
Je travaille sur plusieurs types de formats : petits, moyens, et grands. Les petits parce qu’il y a une dimension intimiste. J’ai commencé à travailler sur ces formats il y a plus de dix ans après avoir observé les petits formats de Camille Corot, peints lors de ses voyages en Italie, dans les années 1820-1830. Il y a beaucoup de peinture, de perspective et de force sur une si petite surface. Les grands formats disposent d’une échelle physique, on les appréhende avec son corps entier. Ils sont proche du champ de vision humain. Au cours des années, j’ai également commencé à travailler sur des moyens formats, sur lesquels je peux développer des problématiques intéressantes.

Où travaillez-vous et comment s’organise votre temps de travail ?
Mon atelier se trouve à Saint-Ouen. Je travaille tous les jours et ne prends que très peu de temps pendant lequel je ne suis pas en train de penser à mon travail, à la peinture, aux projets et aux expos.
Je pars souvent en résidence en France, mais aussi à l’étranger, comme à Bangkok, à la Casa de Velasquez à Madrid ou à Tunis. Le travail en résidence nourrit beaucoup ma pratique. Ces situations me permettent de réfléchir différemment, de prendre de la distance avec le quotidien, et de prendre soin de l’avenir en convoquant des questions vers lesquelles je ne serai pas allé en restant dans mes habitudes.

Travaillez-vous avec des musées, des galeries ?
Je travaille avec la galeriste Anne-Sarah Bénichou depuis 2019. Anne-Sarah m’avait repéré au Salon de Montrouge en 2018 alors qu’elle faisait partie du jury. Nous étions en contact depuis quelques mois quand elle m’a contacté en juin 2019, à la fin de ma résidence à Madrid, pour me proposer une exposition personnelle dans sa galerie au mois de septembre suivant. J’ai poursuivi mon travail avec elle depuis.
Je travaille également avec la galerie Selma Feriani à Tunis et Londres. Je prépare en ce moment une exposition personnelle à la galerie Selma Feriani à Londres et une à la Fondation Fernet-Branca à Saint-Louis, pour 2023.
https://www.yannlacroix.com/
https://www.instagram.com/_yann_lacroix_/
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https://www.arte.tv/fr/videos/081647-009-A/yann-lacroix/

Un atelier hebdomadaire pour les 12-17 ans
Cet atelier permettra de découvrir plusieurs techniques d’arts plastiques tout au long de l’année. Lors du premier rendez-vous, une balade sera proposée pour photographier les végétaux dans la ville. Ensuite, ces images serviront à pratiquer le dessin, le modelage en argile, à fabriquer des tampons, etc.
INFOS PRATIQUES
les samedis de 14h à 17h, du 1er octobre 2022 au 1er avril 2023.
Inscriptions auprès du secrétariat du Centre Camille-Claudel, 3 rue Maréchal Joffre à Clermont-Ferrand, ou par téléphone au 04 73 42 37 27, à partir du lundi 5 septembre 2022.
Les ateliers auront lieu au Centre Camille-Claudel et à l’École supérieure d’art de Clermont Métropole (25 rue Kessler, 63000 Clermont-Fd)
Tarifs : entre 33,60€/an et 92,80€/an en fonction du quotient familial.
« Le Récit la Muraille », dans le cadre des journées du Patrimoine
La Balise, pôle d’éducation artistique et culturelle de l’école supérieure d’art de Clermont Métropole inscrit son action au cœur des enjeux de la rénovation et des bouleversements urbains dans les quartiers prioritaires de Clermont-Ferrand.
À l’annonce de la déconstruction du bâtiment en 2016, La Balise a initié le projet Le récit de la Muraille, un travail de mémoire autour du bâtiment qui s’est développé à la fois à travers des ateliers d’éducation artistique mais aussi de la recherche et des projets menés par des étudiant·es et des artistes invité·es avec les habitant·es.
Pour les journées européennes du patrimoine, l’exposition présentée aux 7e étage du bâtiment rend compte des projets menés depuis 2016 par La Balise et l’ensemble des artistes invité·es.
Avec les artistes :
http://lerecitdelamuraille.com/
image : extraits / captures du film Les destructeurs avec les enfants des accueils loisirs Jean-Macé et Pierre-Mendès-France, réalisé par Chlöé Bedet et Juliette Derutin.