Janna Zhiri

Artiste
J’ai été diplômée de la Villa Arson à Nice.

Je suis histoirienne, je raconte des histoires d’amour effronté. Fan des histoires d’amour en général, j’aime celles qui sont compliquées, entre chien.nex et chat.tex. Fantômes de figures piochées dans une littérature de l’amour non-romantique comme dans Peau de Dorothy Allison ou totalement romantique, écrasante de bonheur-heureux-coup de foudre, mes personnages et moi-même sommes troublées par l’intensité du badinage consentant où les rêves les plus flous prennent voix d’identités multiples. Vive la séduction.
Le monde narratif devient sujet à la digression pour un appel à la révolution par le coeur.
En parallèle j’ai un travail plastique de pastel qui prend forme de rouleaux de loghorée ou de mes vomissures de rêves et de fantasmes.
J’entame un cycle d’artiste-chercheuse où je travaillerai sur le hacking créatif et l’archivage des oralités. Il me tient à coeur de faire de la recherche appliquée et de travailler ces questions auprès d’un public d’enfants et de personnes hospitalisées.

Salma Mochtari

Curatrice

« Ce que les Black Studies nous font faire »
Chercheuse et curatrice basée entre Marseille et la région parisienne.
Membre du collectif éditorial et curatorial Qalqalah قلقلة.

Ma formation académique en philosophie contemporaine m’a amenée à naviguer entre les modes d’écriture et de raisonnement qu’exige l’université, d’un côté, et ceux moins canonisés, mais tout aussi cadrés, qu’exige le travail au sein des institutions artistiques. En philosophie, je me suis intéressée à la question de l’archive en partant de l’intérêt qu’elle suscite dans les milieux artistiques, par le biais des pensées de Jacques Derrida et de Michel Foucault. Cela m’a ensuite mené vers une exploration de l’histoire du sujet chez Foucault, que je lis avec Saidiya Hartman en la traduisant. Le travail de Hartman est devenu incontournable en ce qu’il trace les lignes d’un possible dépassement de l’absence de récit par la fiction, tout en critiquant la scientificité et l’objectivité présumés de toute archive scientifique.
C’est à partir de ce travail que je voudrais porter un regard sur les déplacements de certaines questions qui viennent du canon philosophique classique et interroger par le biais de l’archive, sujet récurrent et souvent renouvelé dans les pratiques artistiques et curatoriales, nos modalités de travailler la question théorique dans l’art. Spécifiquement, la question théorique noire, et des usages stricts ou moins stricts de concepts comme la fabulation critique de Saidiya Hartman.

En prenant l’usage de ces théories au sérieux, je voudrais explorer la capacité de ces déplacements théoriques — que fait la citation décontextualisée, au milieu d’un texte d’exposition, à un travail de study laborieux et dialectique ? Que fait le name-dropping d’un·e auteurice à la potentialité critique d’un raisonnement ? Autrement dit, y a-t-il des manières de travailler les études noires qui ne seraient pas des esthétisations apolitiques ?
A contrario, l’approche universitaire est-elle suffisamment accessible, suffisamment inclusive pour permettre à des voix autres que celles des Groupes Subalternes universitaires, institués, de dire quelque chose d’elleux-mêmes ?
Sans la romantiser, la pratique artistique telle qu’elle émerge dans des pratiques de traduction partagée, d’écriture collective, de lectures de texte, d’étude même, peut- elle dire autre chose, d’une autre manière, que le langage universitaire qui empêche au moins autant qu’il permet ?
De la fiction, je souhaite que nous puissions faire émerger un sujet collectif en prise avec les questions
posées par ma recherche, habité par l’inquiétude de l’appropriation et le souci de l’efficacité esthétique comme politique.

Projets en cours :
Ne me racontes plus d’Histoire (avec Virginie Bobin), Theory Affiliation, Tanzquartier Wien, Oct 2022 – Fev 2023
Towards NOA#5 (avec Line Ajan and Mounira Al Solh),

Sarah Netter

Iel/il

vit et travaille à Marseille.

Artiste et auteurice, ma pratique se nourrit beaucoup des motifs et hétéroglossies qui m’entourent. Une des trames qui m’importe est celle des glocalisations ; notamment dans la productions de motifs et symboles manufacturés et formels. J’aime en retracer les historiques, étymologies, traductions, et réappropriations pour pouvoir en extraire les stéréotypes, connotations et leurs formations, travailler nos manières de se pimper, de se parer et de se costumer.

Ces matériologies sociales nommées et connotées me permettent des jeux de vocabulaire, de collages, de grincements et de tendresse. J’aime raconter des histoires, j’ai besoin de décortiquer la fiction, notamment la fantasy, les bestiaires, les légendes urbaines et mythologies comme aides à l’empouvoirement, fictions politiques et réparatrices. Traducteur·rice amateur·rice, je traduis des textes hispanophones de personnes cuir d’Amérique centrale et latine vers français, notamment Sayak Valencia ou Pedro Tadeo Cervantes Garcia. J’écris aussi des textes poétiques, drôles, crus, que je publie et que j’aimerai mettre en scène.

Je suis également engagé·e dans deux projets collaboratifs au long cours :

« Souci du drame » (avec Camille Brêteau et Julien Carpentier), performeur·es, sculpteur·rices, conteur·euses, nous avons chacun·es exprimé un désir de scène, et de voix. C’est pourquoi nous avons commencé un projet de performancespectacle, mot/valise, dans lequel nous emportons tout un tas d’autres termes : costumes-décors, ambiances-costumes, décors-parlants, chorégraphies-chorales. Par l’écriture, on entremêle nos volontés prosthétiques et poétiques en créant de nouvelles narrativités ; des fictions non linéaires qui mettent à nu, rejouent et sur-jouent nos affects, peurs et égos.

« Patati Patata » avec HaYoung , nos recherches tournent autour des notions de transformations, de transmission et de traductions des formes et des langages. La patate était notre point de départ, produit comestible et culturel, qui hybride les sens de par son (ses) histoires, différentes expressions et emplois. Nous nous sommes passées des hot potatoes (dans le sens « sexy ») de l’un·e à l’autre, sous forme de vidéos, sculptures, dessins et poèmes.

Au sein de la Coopérative de recherche, je travaille des questions de pratique textile comme pratique vivante, de traductions militantes et de créations de langages comme outil politique. Je suis engagé·e cette année dans le groupe  (( )) avec Enrico Floriddia et Crys Aslanian. Je fais également partie du groupe de travail d’interprétariat et traduction Prêter nos voix, proposé par Enrico Floriddia qui nous permet de travailler à plusieurs des formes de traductions lives de contenus non traduits en français. Nous entamons également le groupe « S-kin » avec Carin Klonowski, Gérald Kurdian et Léticia Chanliau. Avec Enrico Floriddia nous co-animons également le groupe “Fragilité Blanche”.

Sophie Lapalu et Michèle Martel m’ont invité·e à rejoindre le groupe de travail « Nous ne nous savions pas féministe… » ou nous travaillons avec un groupe d’étudiant·es et d’ancien·nes étudiant·es à des retranscriptions, entretiens et textes à partir du cycle de conférences du même nom, qui a permis des interventions autour des féminismes intersectionnels à l’ÉSACM.

Avec Gérald Kurdian nous avons organisé en mai 2021 un festival HOT BODIES à La Tôlerie à Clermont-Ferrand (“Les pratiques artistiques et militantes queer, éco-féministes et pro-sexe ont en commun de chercher des formes d’émancipation réparatrices pour les corps minorisxs et marginalisxs. Performances, publications, poésie, club ou cinéma, leurs moyens sont multiples, trans-versaux, radicaux, tendres et insolents.”) , et des workshops avec notamment Flo*Souad Benaddi, Gorge Bataille et Anthedemos, GUFO.

En 2021 j’ai également invité Vinciane Mandrin et Nino André à l’école.

Gérald Kurdian

Gérald Kurdian étudie les arts visuels à l’École nationale supérieure d’art de Paris-Cergy avant d’intégrer le post-diplôme Ex.e.r.ce 07 sous la direction de Mathilde Monnier et Xavier Le Roy. Ses concerts obliques sont depuis lors régulièrement présentés dans les contextes du spectacle vivant, des arts visuels et de la musique indépendante. Depuis 2017, iel développe HOT BODIES OF THE FUTURE!, un cycle de recherches performatives et musicales sur les micro-politiques queer et les formes alternatives de sexualité dans le cadre notamment du laboratoire Arts et Création Sonore de l’École nationale supérieure d’art de Bourges et dont les premières formes HOT BODIES – STAND UP, un solo, HOT BODIES – CHOIR, une chorale féministe et A QUEER BALL FOR HOT BODIES OF THE FUTURE, un événement collectif et joyeux, sont présentées entre 2017 et 2020.

Depuis 2007, iel collabore par ailleurs avec l’Atelier de Création Radiophonique de France Culture et compose des pièces sonores avec des travailleuses du sexe, des détenu·es, des employé·es des compagnies d’assurance ou des danseur·es contemporain·es. En parallèle, iel compose pour le cinéma ou la danse contemporaine.

Vainqueur du prix Paris Jeunes Talents 09, et repéré par le Grand Zebrock et le FAIR 2010, son premier album sous le nom de This is the hello monster! est sélectionné parmi les meilleurs albums de l’année 2010 du quotidien Libération. En 2016, iel sort un EP, Icosaèdre, réalisé par le musicien électronique Chapelier Fou. iel sort en 2020 son premier album sous le nom de Tarek X.

Iel est depuis 2020 artiste-chercheur.euse à l’Ecole Supérieure d’Arts de Clermont-Métropole ou il développe X ! (projet pour un opéra contra-sexuel), un projet de recherches transdisciplinaires ayant pour but de comprendre et de visibiliser le rôle du soin et de l’eros dans l’émancipation des corps contemporains, ainsi que d’apprendre de ces interrelations pour nourrir les gestes artistiques des révolutions sexuelles à venir.


Gérald Kurdian (they / them) studied visual arts at the ENSA Paris-Cergy before entering the performance and contemporary dance program Ex.e.r.ce 07 under the direction of Mathilde Monnier and Xavier Le Roy.

Their oblique concerts inspired by the genres of stand-up comedy, live musical or pop acts are opportunities to invent synergies between electronic music, performance art and documentary practices. They are regularly presented in the contexts of visual arts (Centre Pompidou – Metz, Fondation Cartier), indie music (Centquatre, Nouveau Casino), or performing arts (Usine C – Montréal, Crossing the Line – New York, Steirischer Herbst – Graz , etc).. 

They have composed radio-pieces with sex workers – Je suis Putain ( Atelier de Création Radiophonique, 2007) – and contemporary dancers – 6 mois 1 lieu et le comportement de l’ensemble (2009) -. 

In 2010, they won the Phonurgia Nova grant for his project – Menaces Fantômes (2011) – led with the author Caroline Masini and developed since then a serie of documentary projects using songwriting as a pretext to testimony and exchange : Nos jours, absolument, doivent-être illuminés (2011) created with the movie director Jean-Gabriel Périot and an group of prisoners of the Orléans jailhouse, – Les Îles Artificielles (2015) with the employees of an insurance company.

They compose for movie directors : Héléna Villovitch, Louise Hervé & Chloé Maillet, Arnold Pasquier – Paramount Vincent Dieutre –Déchirés, Grave (2013) – and choréographers : Mette Ingvartsen, Philipp Gehmacher, Jen Rosenblit, Eszter Salamon, Carole Perdereau and Eleanor Bauer.

Winner of the Prix Paris Jeunes Talents 09, the Grand Zebrock and the FAIR 2010, their electronic songs project first record, This is the hello monster!, has been selected among the 2010 best records of the french newspaper Libération. In 2016, they released Icosaèdre, a french-speaking EP produced by the brilliant electronic musician Chapelier Fou and in 2020, an EP for the clubs, Tarek X I -V with the producer Apollo Noir.

Since then, they develop HOT BODIES OF THE FUTURE !, a performative and musical research cycle on alternative forms of sexualities and queer micro-politics within which he initiates experimental queer healing choir projects (HOT BODIES – CHOIR), intersectional parties (A QUEER BALL FOR HOT BODIES OF THE FUTURE) and live music acts (TAREK X / HOT BODIES – STAND UP).

They are currently one of the artist-researchers of the ESACM’s research cooperative.

 

Crys Aslanian

Crys Aslanian est diplômée de l’EESAB-site de Rennes en 2011. De 2012 à 2015, elle explore le monde globalisé en s’interrogeant sur les relation entre artisanat et imaginaires locaux. Elle développe en parallèle une pratique du live électronique mise en dialogue avec des danseurs dans le cadre de performances. En 2016, elle intègre le post-diplôme Arts et Créations Sonores de l’ENSA-Bourges ce qui lui permet d’affirmer sa pratique dans le champ des médias. Elle co-fonde le collectif rΔΔdio cΔΔrgo avec Aurélia Nardini et entame en 2017 une thèse en recherche-création à l’Université Gustave Eiffel intitulée « D’Obscures Connexions, gestes spéculatifs et artefacts radophoniques chez r∆∆dio c∆∆rgo et leurs ami·e·s ». Appliquant au dispositif radiophonique les concepts de SF de Donna Haraway ainsi que les dynamiques collectives décrites par Starhawk , le plateau-radio devient un espace d’interaction chorale et télématique à travers lequel les participant·es se relient les un·es aux autres pour co-générer des fictions sonores et narratives. Elle intègre en 2020 la Coopérative de recherche de l’ÉSACM en tant que chercheuse.

Au sein de la Coopérative, elle prolonge son travail sur la notion de « plateau » en tant qu’espace de recherche-création d’artefacts collectifs. Cette recherche se déploie en dehors de l’école dans des collectifs comme les Mutin·e·s Mutant·e·s, La Pulpe ou PŁ∆†Ø par la création narrative et la musique expérimentale. Dans l’enceinte de l’ESACM c’est à travers des workshops de création radiophonique, de jeux de rôles sans MJ ou d’ateliers d’écriture poétique qu’elle investit de nouvelles pistes notamment au sein du groupe de recherche ((  )) ou grâce à la création plus solitaire de podcasts expérimentaux « Les playlists dont vous êtes læ protagoniste »

Visuel du podcast Engine Redemption, playlist d’une amnésie dont vous êtes læ protagoniste crédit:@manontombe

 Marion Balac

Marion Balac (née en 1984) est diplômée de l’Université Paris 1 Panthéon Sorbonne et de l’ENSBA Lyon. Son travail a notamment été présenté au Confort Moderne (Poitiers), à Enclave Projects (Londres), à la galerie Thaddaeus Ropac (Pantin) pour Jeune Création, au centre d’art contemporain Fabra i Coats (Barcelone), à la galerie Annka Kultys (Londres), Paradise Works (Manchester), l’Abbaye (Annecy-le-Vieux), Espace des Blancs-Manteaux (Paris), Galerie Manqué (New York), Galerie Neuf (Nancy), LOOP (Barcelone), Hectoliter (Bruxelles), Musée Saint-Raymond (Toulouse)… et dans des résidences de production telles que Espositivo et la Casa de Velázquez à Madrid, Salón Bellefour à Buenos Aires ou Hangar à Barcelone. « Marion Balac transforme des étonnements provoqués par des données, des situations ou des objets en dispositifs fictionnels qui révèlent les paysages et horizons d’un monde globalisé. Ses pièces, à la fois tendres et grinçantes, montrent comment des récits issus de la culture ultra-contemporaine et connectée s’inscrivent dans des lieux physiques ou en ligne. » (Caroline Delieutraz et Stéphanie Vidal pour l’exposition « Making Contact »).

Ses récents travaux explorent les liens et tensions opérant entre territoires, sentiments, transmission et technologie. Observant et usant des ressources offertes par l’Internet, elle s’attarde sur ses aires de jeu dynamiques pour en faire ressortir les incongruités, détourner leurs usages vers des fins poétiques ou des expériences sociales et élaborer de nouvelles fictions, dans ou hors de l’écran. Marion Balac est actuellement chercheure à la Coopérative de recherche de l’ÉSACM et invitée au sein du Laboratoire Modulaire de l’ésam Caen-Cherbourg. Ses recherches portent actuellement sur la délégation, la transmission de savoirs et la création de nouveaux espaces sociaux en ligne. Elle est également professeure de vidéo à l’École supérieure d’art et de design de MarseilleMéditerranée.

http://www.marionbalac.com

Enrico Floriddia

Né en Sicile en 1984.
Mon travail se situe dans un déplacement ; penche vers des pratiques relationnelles ; offre des situations de construction commune de savoirs ; invite à des contextes d’oisiveté ; encourage les proximités. Réciprocité, équité et agentivité sont mes préoccupations constantes.
Ma recherche a voyagé avec la bibliothèque nomade Zines of the zone en 2014. Par la suite, a pris part aux programmes Trauma&Revival (Bozar, ZKM, Citta dellarte, Pushkin Museum, kim?) et ENGAGE (Viafarini) en 2017. En 2018, s’est rapprochée de Decolonizing Architecture (Kungl.Konstho gskolan) et depuis 2019 réside à la Coopérative de recherche (ÉSACM) et chez Fully Funded Residencies, un collectif agissant pour le partage des connaissances et réseaux des travailleureuses dans le champ de l’art.
Avec Jérôme de Vienne, Angeliki Tzortzakaki, et Ewa Sadowska j’organise bi-, des tentatives de résidences qui favorisent le soin et la lenteur.
Je rêve d’une bibliothèque pirate constituée par des lectures collectives.

Intentions 2022-2023
Les tentatives de partage et construction collective de connaissances se poursuivent. Toujours avec une attitude critique envers les principes d’autorités et en même temps respectueuse et reconnaissante envers le travail des autres.
La bibliothèque pirate poursuit ses lectures arpentées en lien avec des institutions mineures en auto-organisation : somme toute à Clermont-Ferrand et Trame di quartiere à Catane, avec une ouverture vers les réseaux constitués sur les territoires ou je me situe.
Le travail de traduction va se poursuivre de façon collégiale et collaborative, avec des traductions simultanées ou bien un travail plus concentré sur un texte choisi : encore une fois une envie de partager, de chercher ensemble. Surtout prêter nos voix à des personnes dont nous voulons relayer la parole.
Le choix des textes et sources se fait toujours en voulant porter une attention particulière à des voix et personnalités qui malgré un travail de longue date sont encore marginalisées ou moins reconnues ou parfois ont décidé d’agir dans les marges.

« Prêter nos voix », traduction simultanée avec Sarah Netter, Carin Klonowski, Gærald Kurdian, Crys Aslanian, Melis Tezkan, ÉSACM, avril 2021.

slanted.cc / bi-residenci.es 

Stéphanie Lagarde

Le travail de Stéphanie Lagarde se penche sur l’occupation du territoire et de la mémoire. Il porte sur les stratégies pratiquées pour maintenir ou contester le contrôle d’espaces réels ou virtuels. Se référant aux techniques de mémorisation antiques, elle créé des scénarios conflictuels à partir d’assemblages de sons, d’images et de textes provenant de sources historiques et fictives, réelles et virtuelles, anciennes et récentes. Son travail est montré en France et à l’international, notamment à Plato Ostrava, République Tchèque ; Kunstmuseum Bonn, Allemagne ; Frei_ raum Q21 MuseumsQuartier Vienna, Autriche; Tallinn Art Hall, Estonie ; Ludwig Forum für Internationale Kunst, Aachen, Allemagne ; Centre for Contemporary Photography, Melbourne, Australie ; Palais de Tokyo, Paris, France.

Ses films ont été sélectionnés dans des festivals tels que IFFR (Rotterdam), BISFF (Beijing), KFFK (Cologne), Berlin Atonal, Videonale (Bonn), Transmediale (Berlin), EMAF (Osnabrück), DOKLeipzig, Kasseler Dokfest, IFFF (Dortmund), November Festival (London). En 2019, elle remporte le Premier Prix de la sélection internationale au Festival Short Waves (Poznan, Pologne) et le Grand Prix du Jury du BIEFF (Bucarest, Roumanie).

www.lagardestephanie.com