Mercredi 18 décembre à 18h30, l’ÉSACM accueillera une conférence-performance de l’humoriste burkinabé Moussa Petit Sergent. Une proposition de la Coopérative de recherche de l’ÉSACM, à l’occasion du lancement du premier cahier d’Epokä.
Moussa Ouedraogo est un acteur, humoriste et comédien burkinabé révélé au public en 2006 par la série télévisée «Petit Sergent». Lauréat de nombreux prix dont le Grand Prix National de l’Humour par le Ministère de la Culture du Burkina Faso en 2015, ou celui du meilleur humoriste africain à RFI Talents en 2017, Moussa Petit Sergent a créé en 2018 le CAR, une programmation hebdomadaire de one-man-shows, de contes et de théâtre, dans un quartier populaire de Ouagadougou. Avec le CAR, il a lancé la première édition du festival Rire en fête en novembre 2019, réunissant des artistes de Côte d’Ivoire, du Burkina Faso, du Gabon et de Suisse avec le parrainage du Montreux Comedy Festival.
À l’ÉSACM, Moussa Petit Sergent parlera du rôle du rire dans la société et abordera la pratique de la «parenté plaisanterie», une forme d’humour pratiquée en Afrique de l’Ouest entre familles ou ethnies ennemies qui, par la moquerie et le clash, apaise les tentions et rend possible la coexistence, sans nier les différences et les dissensus. L’artiste reviendra également sur son parcours et sur la réinvention du one-man-show par les artistes ivoiriens et burkinabés.
Cette conférence-performance est programmée à l’occasion du lancement du premier cahier d’Epokä, une publication émanant du programme de recherche « Figure de transition ». Ce programme questionne la façon dont l’exposition fait exister l’art, et, en particulier, l’impact de ce phénomène sur les artistes des Afriques. Epokä est une édition collaborative et évolutive dans laquelle, d’un cahier à l’autre, chaque texte peut être repris, commenté, élargi ou transformé.
Sur une invitation de Camille Varenne, Jacques Malgorn et J. Emil Sennewald, membres du groupe de recherche, la conférence-performance de Moussa Petit Sergent est pensée comme une réaction à cette première publication. Moussa Petit Sergent, interprétera, à sa façon, en français, la contribution de J. Emil Sennewald à Epokä, publiée en langue allemande.
Évènement gratuit et ouvert à tous.
Mercredi 18 décembre à 18h30, dans le Grand Atelier de l’ÉSACM
Le FRAC Auvergne a constitué en près de 35 ans une collection de 1000 oeuvres orientée vers le statut de l’image, croisant les histoires respectives de la peinture, de la photographie et de l’image mouvante, tant dans ses acquisitions que dans sa programmation qui aura permis d’accueillir les expositions de David Lynch, Luc Tuymans, David Claerbout, Gregory Crewdson, Abdelkader Benchamma, Denis Laget, Katharina Grosse, Gilles Aillaud, Raoul de Keyser… À raison de 25 expositions par an, le FRAC Auvergne aura permis à 120 000 visiteurs d’accéder gratuitement aux oeuvres de sa collection en 2019.
En 2020, des expositions personnelles seront consacrées à Agnès Geoffray (février-mai) et à Marc Bauer (octobre 2020-janvier 2021). De mai à septembre, une exposition collective intitulée « Le Mauvais Œil », réunira une vingtaine d’artistes autour du film de Clément Cogitore, The Evil Eye, avec lequel il remporta en 2018 le Prix Marcel Duchamp aux côtés du FRAC Auvergne.
À l’occasion d’une rencontre avec les étudiants, Jean-Charles Vergne, directeur du FRAC Auvergne, présentera les choix artistiques et les modes de fonctionnement de cette institution qui prépare son implantation, en 2021, dans le bâtiment de la Halle aux Blés, ancien site de l’École des Beaux-Arts de Clermont-Ferrand.
Il développera également l’idée de l’art «comme cabane», de bâtir notre relation aux oeuvres comme la construction d’une cabane, évoquer plus généralement notre relation à l’art en partant de concepts tels que l’assentiment, la rencontre, le fait d’être «touché», la question de la croyance vis-à-vis des oeuvres, etc.
Jean-Charles Vergne est directeur du FRAC Auvergne (Fonds Régional d’Art Contemporain) depuis 1996, chargé de la collection du FRAC Auvergne et de la programmation. Il est membre de l’AICA (Association Internationale des Critiques d’Art).
Commissaire d’expositions et auteur, il a entre autres organisé des expositions monographiques et publié des livres consacrés à Luc Tuymans, Albert Oehlen, Richard Tuttle, Raoul de Keyser, David Lynch, Katharina Grosse, Eberhard Havekost, Denis Laget, Philippe Cognée, Gert&Uwe Tobias, Darren Almond, David Claerbout, Abdelkader Benchamma, Gregory Crewdson, Mireille Blanc, Cristof Yvoré, Agnès Geoffray, etc.
Il est coéditeur de la collection Beautés éditée par L’Atelier Contemporain (Dir. Eric Suchère, Camille Saint-Jacques).
Il a été membre de la commission d’acquisitions du Centre national des arts plastiques de 2008 à 2011.
En 2018, il a été le rapporteur de Clément Cogitore pour le Prix Marcel Duchamp qui lui a été attribué.
SPRITZ est une exposition proposée par des étudiant.e.s de l’École Supérieure d’Art de Clermont Métropole (ÉSACM) et de la F+F Schule für Kunst und Design, pour les Porny Days, du 29 novembre au 2 décembre 2019, à l’Hôtel 25hours à Zurich (Suisse). Vernissage le 29 novembre 2019, à 19 heures.
Co-fondé par l’artiste suisse Talaya Schmid, les Porny Days sont un festival annuel d’art et de cinéma, qui célèbre la diversité sexuelle et de genre, et ouvre la discussion autour de sujets universels et pourtant tabous. Des sujets dont s’emparent les étudiants des écoles d’art, pour en proposer une lecture personnelle et sensible.
Fruit d’une étroite coopération entre l’école d’art F+F de Zurich et l’École Supérieure d’Art de Clermont Métropole, les travaux de 11 étudiants seront exposés pendant les Porny Days, en adéquation avec l’esprit expérimental du festival. Aussi séduisante que critique, cette exposition vise à provoquer une expérience à partir d’objets, de gestes, de fictions, qui activent notre puissance de désir.
Le projet d’exposition a été initié par Talaya Schmid, suite à sa visite à l’ÉSACM de Clermont-Ferrand. Elle avait été invitée par le groupe d’étude « Porniconologie », sous la direction de Régine Cirotteau, artiste-performeuse, J. Emil Sennewald, critique, enseignant en philosophie, Serge Lhermitte, photographe, et Christophe Fiat, écrivain. Depuis 2018, le groupe questionne les sujets post-porn, que développe entre autres la géographe Rachele Borghi. Cela touche par exemple des sujets comme les industries culturelles (qui atteignent les champs de l’art) et le travail du sexe, la nature subversive des images, le numérique comme mode de diffusion…
SPRITZ invite le public des Porny Days à expérimenter les manifestations du désir à travers des performances, installations, interventions, projections, etc. Empruntant son titre à une célèbre boisson bien connue des Suisses et des touristes français à la Biennale de Venise, l’exposition propose, au croisement de plusieurs langues, une rencontre expérimentale entre textes, images et gestes.
Étudiant.e.s participants : Bastien de Barros, Charlotte Durand, Kira van Eijsden, Stefan Ferreira, Deliah Keller, Eden Lebegue, David Lennon, Marie Muzerelle, Clémentine Palluy, Justine Perolari, Danaë Seigneur, Seraina Stefania, Elisa Villatte.
Tous les ans, pendant une semaine au mois de novembre, les 170 étudiant.e.s de l’école sont réuni.e.s autour d’une série d’ateliers originaux qui sortent de leurs champs de travail ou d’expérimentation habituels, encadrés par leurs enseignant.e.s ainsi que des intervenant.e.s invité.e.s. Yoga, chants traditionnels, ou encore montage d’une récupérathèque, 11 ateliers inattendus ont été proposés, du 12 au 15 novembre.
Cette année encore, une semaine d’effervescence a été proposée aux étudiant.e.s de la 1ère à la 5ème année, pour explorer, avec les outils et ressources de l’art contemporain, des disciplines très diverses, dans une ambiance festive. Ce temps pédagogique, émancipé de l’évaluation, permet aux étudiant.e.s de toutes les années de se mélanger, se rencontrer, autour d’une expérience.
Workshop Récuparathèque avec Esther Coillet-Matillon
Workshop Récuparathèque avec Esther Coillet-Matillon
Workshop La scène ouverte à l’action
avec Santiago REYES
Workshop La scène ouverte à l’action
avec Santiago REYES
Workshop La scène ouverte à l’action
avec Santiago REYES
Workshop Yoga disco star avec Yaïr Barelli
Workshop Yoga disco star avec Yaïr Barelli
Workshop Yoga disco star avec Yaïr Barelli
Workshop Yoga disco star avec Yaïr Barelli
RETOUR SUR LE PROGRAMME :
– Sauvages ! avec Thomas Ferrand, artiste-botaniste.
Les étudiant.e.s sont partis à la recherche des plantes comestibles sauvages des alentours. Ils ont découvert comment les utiliser, les cuisiner, exploiter leurs arômes, leur potentiel nutritif, et interrogé nos modes de consommation.
– Récupérathèques, avec Esther Coillet-Matillon, co-fondatrice de la Fédération des Récupérathèques.
Temps de réflexion et de travail avec les étudiant.e.s intéressé.e.s par la mise en place d’une récupérathèque à l’ESACM, visite des récupérathèques des écoles d’art de Lyon et Saint-Etienne, et discussion autour du modèle qu’il serait possible de proposer à Clermont-Ferrand.
– Biopic du 3ème type, avec Benjamin Valenza, artiste, et Benjamin Thorel, critique d’art et éditeur.
Imaginer la rencontre improbable de plusieurs figures de l’art – artistes, curateur.trice.s, ou autres personnalités – réelles ou fictionnelles, pour aboutir à la production d’une forme expérimentale de biopic, en proposant des dialogues, décors, costumes, jeux d’acteur.trice.s, bande son, shooting, etc.
– Yoga disco star, avec Yaïr Barelli, artiste-botaniste et metteur en scène.
Yoga, disco, parole, chant, lâcher prise et maîtrise, cet atelier proposait d’expérimenter des pratiques physiques de différentes natures, de l’introspectif à l’extravagance, en utilisant l’imaginaire et le langage comme outils.
– Sortie sur le volcan
Deux jours de marche, pour retrouver ou découvrir une sensation contemplative, une expérience physique, proposer aux étudiant.e.s de se recentrer.
– Souffler les alumettes,
Autour d’un geste simple, souffler une allumette, chaque étudiant.e sera invité.e à l’interprêter à sa manière, en imaginant un décor, une mise en scène. Ces propositions seront filmées bout à bout, à l’aide d’une caméra super 8, dans la lignée du cinéma amateur familial.
– Stargate, avec Chloé Bedet et Pierre-Olivier Dosquet, diplômé.e.s 2017 de l’ESACM et membres du collectif Somme Toute.
L’ÉSACM habite depuis 2016 un appartement dans la muraille de Chine, à Saint-Jacques, dont la déconstruction est programmée pour 2022. Vidée de ses habitants, elle présente des portes condamnées par des plaques de métal. Il s’agira d’explorer la notion de passage évoquée par ces portes, par des temps de vie dans cet appartement, qui peut devenir cantine, lieu de projection, atelier…
– Chants traditionnels et narration chantées, avec Clémence Cognet, violoniste, chanteuse et danseuse.
Une initiation au chant traditionnel, et à la narration chantée. Un travail sur l’écriture (ou la réécriture) de paroles sera proposé, perpétuant le renouvellement infini des chants de traditions orales.
– La scène ouverte à l’action, avec Santiago REYES, artiste.
Créer un plateau de présentation, un espace physique pour écrire ou improviser une scène où se joue les rapports de l’intime et du public.
– Souvenirs marquants, avec l’écrivaine Kaoutar Harchi.
Explorer le domaine de la mémoire et les traces du passé, identifier un souvenir persistant, et le matérialiser par un objet.
– À vos blasons, du mardi 12 au vendredi 15 novembre,
Chaque étudiant.e est invité.e à inventer, imprimer, et diffuser son propre blason sérigraphié.
Guitariste, trompettiste, formé à l’électronique et la programmation, Emmanuel Presselin finalise au FabLab la création d’un instrument d’accompagnement, qui associe musique électronique et musique acoustique.
Le projet d’Emmanuel Presselin nait d’un constat : lorsque l’on compose de la musique électronique, on a très rapidement besoin de composer des accords sur un clavier maître, ou clavier midi, pour les importer dans un logiciel. N’étant pas claviériste, et ayant donc des difficultés pour décliner toutes les notes de l’accord, il met au point un grand déclencheur d’accords préformés, qui permet de déployer des combinaisons entières d’accords complexes, « avec un doigt ou deux, mais pas plus ! »
Habitant du quartier Kessler-Rabanesse, c’est au FabLab qu’il va concevoir des circuits imprimés, des gravures et découpes de plastique et de liège, des soudures, etc., en invitant les étudiants à partager leurs idées sur ce que peut-être l’objet fini, penser ensemble un « packaging ». Ils bénéficient à leur tour de l’expertise informatique, électronique, et musicale d’Emmanuel, autour de ce projet original.
Inspiré du fonctionnement harmonique de l’accordéon, l’instrument est pour le moment polyphonique, mais tend à pouvoir basculer en mode monophonique. Il permet de disposer d’un très large palette d’accords, majeurs, mineurs, enrichis, de différentes « couleurs »…
Un objet qui permettra à tous les musiciens de composer de la musique électronique, avec une liberté que ne permettent pas les logiciels dédiés, et sans être nécessairement claviériste.
Vendredi 15 novembre, venez découvrir le FabLab de l’ESACM, assister à des démonstrations, des initiations, la présentation d’une sélection de réalisations, et repartez avec un objet créé par vos soins !
Gratuit – Tout public !
Le FabLab de l’École Supérieure d’Art de Clermont Métropole est un atelier de fabrication ouvert, qui accueille tous les créatifs.ves, makers, bricoleurs.euses, ou curieux.euses, qui souhaitent travailler à un projet de création, autant en dessin, en gravure, en sculpture (…), assisté.e.s par des machines et outils innovants (imprimante 3D, graveuse laser, fraiseuse à commande numérique…)
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Toute l’année, l’équipe du FabLab propose des ateliers, environ un vendredi soir par mois. Pour ceux qui ont déjà un projet de fabrication, des permanences sont proposées toutes les semaines, pendant lesquelles vous serez accompagné.e par l’équipe du FabLab, de l’idée jusqu’à l’objet fini.
Dans le cadre du cycle de conférences « Je ne suis pas féministe mais » proposé par l’ESACM.
Depuis 2017, Gérald Kurdian développe HOT BODIES OF THE FUTURE!, un cycle de recherches musicales et documentaires sur les formes alternatives de sexualité et les micro-politiques queer.
Dans ce cadre, il initie des performance collaboratives, HOT BODIES – CHOIR (des chorales dont les participant.e.s volontaires écrivent et chantent ensemble des manifestes pour les corps révolutionnaires du futur) ou HOT BODIES – CAMP (une collaboration avec des apprentis auto-mécaniciens autour de la transformation d’une épave de voiture en abri pour une communauté post-capitaliste), organise des soirées de clubbing intersectionnel,
A QUEER BALL FOR HOT BODIES OF THE FUTURE, sort des morceaux de musique électronique sous le nom de TAREK X et poursuis un travail de performance solo, HOT BODIES – STAND UP, où il raconte en musique et avec l’appui de photographies documentaires, ses expériences dans les scènes sex-positive.
À l’occasion de sa conférence à l’ESACM, il présentera un extrait de sa dernière pièce et proposera comme base de conversation publique les matériaux de la prochaine, THE MANY LIVES OF TAREK X.
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Gérald Kurdian étudie les arts visuels à l’ENSAPC avant d’intégrer le post-diplôme Ex.e.r.ce 07 sous la direction de Mathilde Monnier et Xavier Le Roy. Ses concerts obliques sont depuis lors régulièrement présentés dans les contextes du spectacle vivant, des arts visuels et de la musique indépendante.
Vainqueur du prix Paris Jeunes Talents 09, et repéré par le Grand Zebrock et le FAIR 2010, son premier album sous le nom de This is the hello monster! est sélectionné parmi les meilleurs albums de l’année 2010 du quotidien Libération. En 2016, il sort un EP, Icosaèdre, réalisé par le musicien électronique Chapelier Fou.
Dans le cadre du cycle de conférence » Je ne suis pas féministe mais », Pierre Deruisseau proposera lundi 28 octobre à 18h30 une conférence intitulée « Can you feel it ? Exploration des musiques afro-américaines, portées par de grandes dames du chant. »
« La musique, nourriture pour l’esprit. (C’est ce qu’on dit) Passons donc un moment autour de toutes ces musiques afro-américaines – blues, gospel, jazz, R’N’B, soul, hip hop, funk…, autour de leurs vibes, leurs forces, leurs fonctions…
Car chaque style n’est pas juste du ‘bon son’ ou non. Ils nous touchent, nous nourrissent, agissent sur nous en un point chaque fois différent et assez précis. Ils soutiennent des points d’appui, aidant à faire face au monde !
Qu’en est-il alors quand une chanteuse interpelle les hommes ?
Sa verve prend le goût de la musique?
Sa posture est soutenue par le style?
Bienvenue pour une séance d’écoute interactive, explorant les feelings et postures dans les musiques afro-américaines!
Des chansons interrogeant les rapports hommes-femmes et le patriarcat, par toutes des grandes chanteuses de cette tradition musicale. »
> > Séance de 2 x 1h15, avec pause
Depuis dix ans, Pierre Deruisseau développe le programme Astrophonie – une exploration des espaces mythologiques présents dans les musiques afro-américaines.
Pochettes d’albums, costumes de scènes, paroles, clips vidéos,… d’anciens mythes affleurent ça et là, codés, dans des formes, de plus en plus futuristes. Une recherche passionnante et surprenante, transmise dans une forme vivante à la croisée du conte et de la séance d’écoute. (www.astrophonie.net)
Du 7 au 11 octobre, les étudiants ont suivi le workshop MMRIEOÉ, ÉEIORMM, ÉMIOREM, etc., un workshop-question de Madeleine Aktypi portant sur ce que peut être & surtout sur ce que peut (faire) faire un mémoire en école d’art
Dans le cadre de leur cursus, les étudiants se penchent sur la réalisation d’un mémoire, qui peut prendre des formes diverses. Ce workshop a consisté en 4 jours d’expérimentation et de réflexion collectives, accompagnées de rdv individuels. Il a proposé de chercher dans les processus artistiques l’imagination de ce qu’un mémoire peut être et (faire) faire pour chaque étudiant.e. Ces recherches à plusieurs ont pris la forme de lectures partagées, de conversations et de jeux performatifs. Ayant lieu au tout début de la 4e année, ce travail collectif et individuel vise à créer l’ambiance et l’élan nécessaires au lancement de l’élaboration des mémoires. Souvent (et non sans raison) perçus comme fastidieux et étrangers, ces derniers apparaissent comme des voisins complices plutôt que comme des concurrents du travail plastique. Ce workshop proposait alors d’explorer ce que peut être un mémoire, dans une école d’art.
Cette semaine de travail faisait écho à un précédent workshop, intitulé Mémoires, Oublis, Écritures, qui a eu lieu en octobre 2018 à l’ESACM.
Madeleine Aktypi est née à Athènes. Elle vit en France depuis la fin du siècle dernier. Actuellement elle vit et travaille en île de France et à Valence.
Poétesse, artiste et théoricienne des media, Madeleine Aktypi explore la lecture et l’écriture à travers des éditions multiples, des «lectures assistées», des pièces ou des plateformes numériques. Elle a performé à la Galerie Air de Paris, à l’Adresse du Printemps à Toulouse, aux Laboratoires d’Aubervilliers, etc. Ses dernières éditions papier sont fodd, fodder (2017, 2019), Dans le poil du sens (2019), I AM GOING TO SAY THIS TWICE (2019).
Elle a publié bog data, le travail en mutation – mèmes, différends et écosophie, éditions de la Cité du design, Saint-Etienne, 2016.
Elle élabore une thèse de création, intitulée «Surrounded poetry : écrire au milieu» au département Litt&Arts de l’Université Grenoble Alpes.
Elle enseigne l’histoire de l’art et l’écriture à l’Ecole Supérieure d’Art et Design •Grenoble•Valence.
Lény LABEAUME, Coline SAGLIER, et Amélie SOUNALET participent à la 25ème édition de l’exposition Première.
Vernissage le samedi 26 octobre à 18 h CAC de Meymac !
Cette exposition présente les oeuvres de jeunes artistes, diplômé.e.s de l’année de l’ESACM, mais aussi de l’École européenne supérieure de l’image Angoulême/Poitiers, de l’Ecole nationale supérieure d’art de Bourges.
Jury 2019 constitué de : Camille Chenais (responsable des expositions à la Villa Vassilieff – Bétonsalon), Aurore Claverie (directrice artistique de La Métive-Résidence d’artistes), Céline Cléron (artiste présentée à plusieurs reprises au centre d’art).