Exposition « Itinérance ferroviaire »

Questionner le territoire, arpenter la géographie ou se perdre dans les imaginaires du voyage. Voilà les sujets qui ont réuni la fabrique « Les vallées de l’Hydre », un groupe de travail composé d’étudiant·es et d’enseignantes de l’ÉSACM, pendant toute l’année 2023-2024. Le chemin de fer a alors été un outil pour regarder, traverser le monde, interagir avec le paysage, ou parfois simplement le décrire ou le représenter.

Avec l’idée de pouvoir créer hors de l’atelier, et confronter l’artiste au territoire, un groupe de 13 étudiant·es et leurs enseignants se sont investi·es dans la conception d’ateliers nomades, d’espaces qui puissent accueillir la création, voire la stimuler. Le tout en s’adaptant aux contraintes techniques du voyage sur rails.  Ces structures mobiles ont permis aux étudiant·es de poursuivre leurs recherches artistiques individuelles et collectives, en itinérance ferroviaire.

Du 17 au 20 mai 2024, parcourant 28km sur les voies ferrées entre Ambert et La Chaise-Dieu, le groupe a mis à l’épreuve ses créations, faisant à la fois l’expérience de ces ateliers mobiles et du paysage.

Une exposition à découvrir au centre d’art Madeleine Lambert de Vénissieux :

Des productions issues de leur périple, des travaux réalisés tout au long de l’année, ainsi qu’une documentation et des éditions témoignant des différentes étapes de ce voyage, seront présentées au centre d’art Madeleine Lambert, dans le cadre de l’exposition « Itinérance ferroviaire »

→ du 13 au 15 juin 2024,  de 14h à 18h (12 Rue Eugène Peloux, 69200 Vénissieux)

→ Vernissage jeudi 13 juin à 17h

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Conception et réalisation : 

Les étudiant.es de la Fabrique Les vallées de l’hydre :

Blandine Ballaz 3a, Léon Bernard 3a, Adrien Berthelemot 2a, Nina Durel 3a, Hilal Eramil 3a, Romane Febvre 3a, Morgane Floquet 3a, Agathe Foray 1a, Olivier Fourre 1a, Shitong He 2a, Malo Lagabrielle 3a, Naël Lomprez 1a, Marylou Ojeda 3a, Cyrille Seneze 2a, Cézar Servant 1a.

Un projet suivi par : 

Serge Lhermitte (artiste, professeur de photographie) et Cédric Loire (critique, historien de l’art, professeur d’histoire de l’art)

Conseillers techniques : Yves Potin et Arnaud Frappart, créateur de l’atelier « la libre roue » à Clermont-Ferrand.

Partenaires : Marcos Merchan des services SNCF voyageurs, direction des lignes citi lyon ainsi que Karine Chany et Corinne Bayet des services SNCF voyageurs, direction des lignes Auvergne.

Un remerciement particulier à Jean-Michel Debly et Olivier Gachon ainsi qu’à l’ensemble de l’association Agrivap.

Exposition des élèves des cours publics

Du 3 au 5 juillet 2024, les élèves des cours publics hebdomadaires de l’ÉSACM présenteront des travaux issus d’une année d’exploration plastiques accompagné·es par les plasticien·nes Hélène Latte, David Blasco et Audrey Galais, au sein des cours « Dessin d’après modèle vivant », « Peinture », « Approche technique et expressive du dessin. »

Trois propositions différentes, pour développer un travail personnel depuis une approche contemporaine, dans des formats de cours hebdomadaires de 3 heures, au sein d’une école supérieure d’art.

Pour participer aux cours et stages publics 2024-2025, le programme sera bientôt disponible sur cette page, et les inscriptions s’ouvriront le lundi 24 juin 2024 à partir de 9h. (Les formulaires d’inscription à jour seront publiés le jour même.)

 

 

Restitution du projet danse et performance « Sol commun »

« Un sol commun » est un groupe de travail autour de la danse, qui propose de réfléchir collectivement aux pratiques de danse à l’école et en dehors de l’école, et créer des ponts entre ces pratiques.

Une soirée de restitution ouverte à tous·tes est proposée, avec des performances, chorégraphies, échanges, mix, etc.

→ Jeudi 30 mai 2024, à partir de 20h, aux Ateliers, à la Diode (190 Bd Gustave Flaubert, 63000 Clermont-Ferrand)

Image : restitution de mai 2023

Restitution publique du focus « Projet extérieur / Live »

Le focus « Projet extérieur / live » propose une restitution de résidence,  avec les étudiant.e.s  Marjolaine Müller, Ismaël Peltreau & Elena Malakhova, Yombo Bahonda & Wilma Burguière.

Une soirée de performances publique qui aura lieu mercredi 29 mai 2024 au Lieu-Dit (rue Fontgiève) à 18h00.

 

Diplôme supérieur de recherche en art de Marion Balac

L’artiste Marion Balac, chercheuse à la coopérative de recherche de l’ESACM de 2019 à 2023, présente son DSRA (Diplôme Supérieur de Recherche en Art) le 27 mai 2024 à la Jetée (Clermont-Ferrand) – l’occasion de projeter et de présenter deux films qu’elle a réalisés : Copie double, accompagné du réalisateur Naïm Aït-Sidhoum, et How to Excel at Everything. Dans ces deux projets librement inspirés du roman inachevé Bouvard et Pécuchet de Gustave Flaubert, deux amis cherchent à acquérir une multiplicité de savoirs grâce aux ressources infinies des tutoriels consultables sur Internet.

En écho à ces deux films, Marion Balac a demandé à deux auteur-ices, Lucie Rico et Anthony Poiraudeau, d’écrire un texte de création abordant les questions d’apprentissage, de transmission de connaissances et compétences par tutoriels et écrans interposés, de savoir encyclopédique et d’amateurisme dans l’enseignement. Le texte produit sera publié dans une édition conçue et réalisée par l’artiste Léticia Chanliau en tant que Companion book des films, à la fois livre accompagnant le travail de Marion Balac et édition à part entière. Ce projet sera également présenté lors de ce temps de projections, de lectures et d’échanges.

→ Le lundi 27 mai 2024 à 18h

À la Jetée, 6 Pl. Michel de l’Hospital, 63000 Clermont-Ferrand

En présence de Naïm Aït-Sidhoum, Leticia Chanliau, Anthony Poiraudeau et Lucie Rico.

Image : Marion Balac, Copie double, 2024

Trois binômes d’étudiant·es et diplômé·es exposent à la Fondation Ricard

La Traverse est un programme d’expositions de la Fondation Ricard visant à favoriser la visibilité des jeunes artistes de la scène française.

Dans une démarche de soutien des écoles territoriales, la Fondation Ricard et l’ÉSACM ont proposé conjointement 3 expositions présentant des binômes de diplômé·es et étudiant·es de l’ÉSACM, tou·tes accompagné·es par la commissaire Chloé Poulain.

Les deux premières expositions présentaient le travail de :

Cette troisième et dernière exposition propose de découvrir :

Image : Charlotte Durand, Travail, Tracas, Traffic, 2023, performance de 20 min, lors du vernissage le 15 mai 2024. Photo : Fondation Pernod Ricard.

Portrait ancien étudiant / Anthony Duranthon

Anthony Duranthon a été diplômé du DNSEP en 2009. Entre photographie et peinture, il travaille à des objets hybrides qui questionnent les notions d’identité, de généalogie, travaille le corps comme motif. Après son DNSEP il ajoute à son bagage un Diplôme Universitaire en Art Thérapie qui le conduit à travailler avec des adolescent·es hospitalisé·es en centres médico psychologiques, ou des adultes touchés par des lésions cérébrales. Un parcours qui entremêle pratique artistique, transmission, et métiers du soin.

 

Quelles étaient tes attentes quand tu as intégré l’école d’art ?

Je suis passé par les Beaux-Arts de Lyon avant d’intégrer l’école de Clermont. La première année de Beaux-Arts à Lyon ça a été comme une classe prépa pour moi. J’ai découvert les techniques, touché un peu à tout. Je savais que j’étais intéressé par le fait de travailler dans ce corpus de métiers, de travailler avec l’image. L’art est communicatif. J’avais l’idée de travailler au contact de tout ça.

Je ne suis pas issu d’une famille très axée sur la culture, mais au lycée je suivais une option arts plastiques. Et à ce moment-là je travaillais déjà des portraits, j’explorais la peinture, la gravure, la photo, la sérigraphie. Une fois dans l’école j’ai beaucoup travaillé au contact d’enseignant·es comme Christelle Familiari, qui avait une pratique de la vidéo, la performance, le corps/action ; mais aussi Jean Nanni, peintre ; et Christophe Cuzin qui pratiquait la peinture espace. Jean Nanni par exemple m’a amené à considérer les encres, et les travailler en transparence. Il me manque des savoirs faire techniques, mais j’ai pu développer et formuler ma démarche en tant qu’artiste.

Tu ne t’es pas arrêté au DNSEP ?

J’ai enchaîné avec une formation en Art thérapie, un Diplôme Universitaire qui était délivré par l’Université de Médecine de Grenoble. Dans ce cadre-là je me suis retrouvé à faire un stage au centre médico psychologique de Clermont-Ferrand auprès d’adolescent·es hospitalisé·es. Ces patient·es vivaient des situations marquées par des questions d’identité, qui sont des questions qui traversaient aussi mon travail plastique. J’ai aussi travaillé à l’Hôpital Sainte-Marie à Clermont-Ferrand, et auprès de personnes cérébro-lésées. Après ces expériences-là je suis reparti à Lyon, et j’ai essayé de combiner l’art et le soin. J’ai suivi une formation pour être AESH (accompagnants d’élèves en situation de handicap) dans une école lyonnaise, et intégré le Centre social pour proposer de l’aide aux devoirs à de nouvelles·aux arrivant·es. Ces expériences-là faisaient encore partie de mon apprentissage. Jusqu’ici j’ai beaucoup travaillé avec le jeune public. Dans l’avenir j’aimerais me rapprocher des EHPAD et travailler autour de la mémoire. Je pense à créer une sorte de dispositif mobile qui permettent à ces personnes d’expérimenter le cyanotype, car ce processus ne demande aucune compétence préalable.

Depuis 2022 tu as intégré les ateliers Bains d’Huile, un dispositif d’ateliers-logements proposé par la Ville de Clermont dans le cadre d’un partenariat avec l’OPHIS. La ville prend en charge une partie du loyer, avec l’idée de garder sur le territoire des artistes qui contribuent à la création contemporaine. Peux-tu nous en parler ?

J’ai candidaté trois fois avant d’être sélectionné. Les ateliers Bains d’Huile mettent à disposition ces ateliers logements pour 3 artistes et pour 3 ans. On a chacun un espace dédié à notre pratique. Pour moi, intégrer les ateliers ça représente un engagement. J’ai quitté Lyon, mis de côté mes activités professionnelles autres, un certain confort financier, et je vois ça comme une période d’expérimentation. C’est un gros coup de boost pour ma pratique. Je n’ai pas encore fait tout ce que j’aurais aimé faire pendant cette expérience. Sur la dernière année qui me reste, je lève le pied sur les appels à candidature et je vais vraiment me consacrer à la création.

Pour financer mon matériel j’ai accepté plusieurs contrats et vacations, et je m’étais dit que je ne voulais travailler que dans le milieu de la culture. Donc j’ai proposé des ateliers, contribué à des mises en espace d’expositions, fait du gardiennage d’expo, et là aussi d’une certaine façon je suis encore en formation. J’apprends du travail des autres. J’ai pu travailler avec l’ITSRA (l’Institut du Travail Social de la Région Auvergne), et proposé des ateliers à Mille formes par exemple. Ces expériences nourrissent aussi mes sujets de peinture, et leur accessibilité.

Tu travailles la peinture, en lien avec la photographie. Peux-tu nous parler de ta pratique ?

La photo pour moi c’est un outil, jamais une fin en soi. J’ai besoin qu’il y ait un geste, un ajout qui soit manuel. Retravailler, redigérer ces images, à ma façon. Je travaille sur toile, sur papier, en couleur ou en noir et blanc, j’essaie de faire des choses hybrides.

Mon processus de création commence en général par le fait de travailler numériquement sur une base photographique afin d’obtenir des zones de couleur, similaires aux figurés utilisés en cartographie. Ensuite, ces zones sont redéfinies à travers le dessin.
Lorsque le dessin est transféré sur la toile ou le papier, je travaille à plat en utilisant des lavis d’encre successifs pour couvrir et recouvrir les zones délimitées. Les bordures respectives font réapparaître le dessin, tandis que le séchage à plat permet une sédimentation des pigments.

Tu travailles beaucoup le portrait, des personnages seuls, mais aussi en groupe ?

Oui j’ai développé plusieurs peintures autour de la notion de groupe en me demandant comment le corps peut faire motif.  J’ai même encore la photo d’un grand format que j’avais peint pour fêter l’installation des Beaux-Arts dans cette nouvelle école de la rue Kessler (voir ESACC, 2009, encre et acrylique sur toile)

 

J’ai aussi besoin de questionner l’individu au sein d’un groupe. La peinture « Grey Pride », qui était exposée au Centre Camille-Claudel dans le cadre de l’exposition « Impulsions collectives » le mois dernier s’inscrit dans cette logique.  C’est une peinture à l’encre de Chine sur toile, qui émerge d’une photo prise à la Gay Pride de Lyon. Un individu, coiffé d’un chapeau, tente de téléphoner tout en se bouchant les oreilles au cœur de la parade. Ce qui m’intéressait dans cette image était d’explorer l’individualité au sein de la célébration collective.

Tu as réalisé je crois une série de peintures inspirées des portraits présidentiels ?

En fait cette série des présidents s’est formée au fil des expositions. En 2010, j’ai réalisé le portrait de Nicolas Sarkozy comme une mise en abîme de la photographie officielle qui devait rester dans l’espace d’exposition à la mairie de Chanonat.
En 2015, j’ai été invité à participer au dispositif « Plasticiens en territoire » et à exposer dans une autre mairie à Mons. J’ai décidé de réaliser le portrait de François Hollande, qui a été présenté aux côtés de la photographie officielle.
J’ai réalisé le portrait de Emmanuel Macron suite à son élection pour présenter cette série dans l’espace d’exposition « La Passerelle » à Avermes.
La comparaison de la construction des images avec leurs différents symboles et postures témoigne d’un certain climat historique.

Ton travail aborde la question de l’identité et je crois que tu t’es intéressé aussi à ta généalogie dans le cadre de ton travail plastique ? 

Oui j’ai participé à 3 workshops à Stary Sacz, en Pologne, dont ma famille est originaire.

La première fois c’était en 2014. J’ai travaillé autour de l’omniprésence du Pape Jean Paul II sur les murs de la ville, et de la présence de nombreuses clarisses sur la place du village. Durant ce workshop, j’ai appris à poser de la feuille d’or (autour du portrait de Jean Paul II) avec une technique japonaise enseignée par l’artiste Komoko Hisamitsu.
En 2018, deuxième workshop, j’ai peint les portraits de Marian Nowinski qui est un affichiste polonais qui était à l’origine du workshop, décédé l’année précédente, et de sa femme Teresa Plat.
En 2022, j’ai profité d’un nouveau workshop pour rencontrer ma famille polonaise. J’ai décidé d’y développer des portraits de mes grands-parents en cyanotype pour symboliquement laisser leur image dans leur pays d’origine.

 

Quelles sont tes projets en cours ?

Dans le cadre des ateliers Bains d’Huile j’ai été accueilli en résidence plusieurs mois à Regensburg en Allemagne, l’été dernier. Chaque année un artiste des ateliers est en échange avec un artiste allemand, qui sera ensuite accueilli à son tour au chalet Lecoq. Là-bas j’ai rencontré Barbara Muhr avec qui je proposerais une exposition intitulée « I’ll be your mirror ».  C’est une proposition qui s’intègre dans l’évènement « Le mois de la créativité » du réseau CréArt. Elle sera visible du 17 au 20 mai 2024, pendant le weekend des Arts en balade.

https://anthonyduranthon.wordpress.com/

Une table ronde dans le cadre du programme « Travailler dans le champ de la création »

Le cycle Travailler dans le champ de la création a pour objectif d’accompagner les travailleur·euses de l’art (artistes, technicien·nes, diffuseur·ses, médiateur·rice, etc.) et de proposer un espace de questionnement et de réflexion sur les modèles de production et de diffusion de l’art. Ce cycle est construit en partenariat par l’association Culture en danger 63, l’École Supérieure d’Art de Clermont Métropole, le Conseil départemental du Puy-de-Dôme et avec le soutien de La SAIF.

Face à la précarité à laquelle les travailleur·euses de l’art sont confronté·es et à leur faible niveau de protection sociale, des syndicats et associations (SNAP-CGT, STAA CNT-SO, La Buse, la SRF, l’AFD) ont rédigé un projet de loi  « pour la continuité des revenus des artistes-auteur·rices » qui visent à intégrer les artistes-auteur·rices dans la caisse commune de l’assurance chômage.Il s’agira ainsi de mieux comprendre les enjeux de cette proposition de loi, les contraintes à sa mise en oeuvre et ses apports aux conditions de travail dans le secteur de la création.

Intervenant·es :

Clélia Barthelon est artiste plasticienne, membre du SNAP-CGT, membre de l’association somme toute, et anciennement coordinatrice des Arts en Balade.

Aurélien Catin est auteur et militant, membre de l’association d’éducation populaire Réseau Salariat et du collectif La Buse.

Sébastien Guerrier est musicien, militant, et membre du SNAM-CGT.

Découvrez le programme complet « Travailler dans le champ de la création » 

 

 

Exposition /’kœr’/ core, du 8 au 25 mai 2024 à In extenso

 Dans le cadre du projet « Réalités d’une exposition », les étudiant·es présenteront l’exposition /’kœr’/ core, du 8 mai au 25 mai 2024, à In extenso. Le vernissage aura lieu lundi 6 mai 2024 de 18h à 21h
En partenariat avec In extenso, lieu d’art contemporain fondé en 2002, « Réalités d’une exposition » vise à familiariser les étudiant·es aux divers métiers qui prennent en charge, gèrent, exposent et diffusent l’art contemporain.
Les étudiant·es ont été accompagné·es sur chaque étape de réalisation d’une exposition : l’écriture d’un projet, l’invitation des artistes, la sélection des œuvres, le suivi de production, la gestion d’un budget, la communication, le montage, la médiation, le démontage…

Une expo par et avec :

Valentine Antoine, Léon Barisad, Hillary Benkemoun, Clem Caçat, Camille Cheyre, Gahé Daubercies, Lisa-Line De Jesus, Charles Fredon, Camille Guitard, Taïs Gutin, Lou Maneval, Gaston Olive, Amélie Papon, Amélie Rollin, Eva Salgueiro Goncalves, Leo Simonitto — Delettre, Messaoud Soufari, Ismaël Tapin, Sofia Yevlaninkova
In extenso : 12 rue de la Coifferie, 63000 Clermont Ferrand

Sandrine Rebeyrat à la direction de l’ÉSACM

Sandrine Rebeyrat a pris ses fonctions de directrice de l’ÉSACM au début du mois de mars 2024.
Elle est diplômée d’un DNSEP et d’un master en droit, politiques artistiques et culturelles. Elle collabore, dans différentes institutions et structures à la conception, à la production, à la diffusion et à la conservation de l’art contemporaine. Son parcours l’a conduite à s’engager auprès d’organismes et fondations d’utilité publique mobilisées dans la lutte contre les formes de précarités et d’exclusion. Elle travaille alors avec les milieux associatifs et d’éducation populaire, notamment dans l’accompagnement de commandes et de résidences de production.

A partir de 2011, elle assure la direction des études de l’ENSA Dijon, de l’ESAD Reims puis de l’ÉESI Angoulême Poitiers. A la direction de l’ÉSACM, Sandrine Rebeyrat défend un projet s’appuyant sur la mobilité sociale et l’accessibilité à l’enseignement supérieur, une pédagogie critique des pratiques artistiques contemporaines, une politique internationale forte, une coopération dans la recherche et une intelligence de la formation adossée aux champs professionnels. Dans un monde traversé par de multiples crises, elle propose de soutenir la dynamique collective qui fait l’identité de l’école et de réunir les conditions pour que le projet d’établissement se déploie avec ambition et ouverture.