« Dispersions – Restitutions » DSRA de Constantin Jopeck

Diplôme Supérieur de Recherche en Art de Constantin Jopeck
À la Tôlerie (10 rue de Bien Assis)

VERNISSAGE – Vendredi 9 décembre à 18h
À la Tôlerie
Dans le cadre de son diplôme supérieur de recherche en art à la Coopérative de recherche de l’ÉSACM, Constantin Jopeck investit l’espace de la Tôlerie et déploie les restitutions de sa recherche autour de plusieurs films: le voyage interdit de la dentelle, le chemin évasif du serpent, la réunion rebelle des espèces… Ses propositions s’harmonisent le temps d’une exposition, ouverte du mercredi 14 au samedi 17 décembre, de 14h à 18h.

JURY – Diplôme Supérieur de Recherche en Art
Les lundi 12 et mardi 13 décembre 2022, La Coopérative de Recherche de l’ÉSACM et Constantin Jopeck organisent plusieurs temps de présentation et de discussion autour de son travail avec un jury invité et composé de Rebecca Digne, artiste plasticienne, vidéaste et cinéaste; Geneviève Loup, chercheuse et enseignante de l’histoire du cinéma expérimental et de l’art vidéo à l’École
Cantonale d’Art du Valais et à la Haute École d’Art et de Design de Genève et Simon Ripoll-Hurier, artiste visuel, cinéaste, co-fondateur de radio *DUUU.

PROGRAMME :

Lundi 12 décembre à 17h
À la Tôlerie – ouvert à tousxtes
Présentation des travaux et discussion avec le jury du diplôme supérieur de recherche en art de Constantin Jopeck.

Mardi 13 décembre à 10h
À la Coopérative de recherche – ouvert à tousxtes
Discussion avec le jury à la Coopérative de recherche autour de différents objets de la recherche.

Mardi 13 décembre à 15h
À la Tôlerie – ouvert à tousxtes
Discussion et délibération du jury dans l’exposition à la Tôlerie.

Mercredi 14 décembre à 19h
À la Tôlerie – Double soirée organisée à la Tôlerie : « Pourquoi regarder les animaux? » – Traduction et Projections
Traduction live ouverte à tousxtes avec les artistes-chercheur•es enrico floriddia, Stéphanie Lagarde et Constantin Jopeck du texte « A Wombat Wake: In Memoriam Birubi » (2000) de la philosophe et militante éco-féministe Val Plumwood.
Suivi d’un programme de films d’artistes autour de la figure de l’animal comme entité mythologique et opérateur d’images et qui ont inspiré fortement le travail et la recherche de Constantin Jopeck.

Image : Le chemin du serpent, Constantin Jopeck

« Faufilés », exposition rencontres, les 13 et 14 octobre 2021

En 1910 Clermont-Ferrand accueille comme de nombreuses autres villes en France une exposition coloniale « Le village Noir » au cours de laquelle des « zoos humains » sont mis en place. Des hommes, femmes, enfants ont été exposés afin de présenter aux yeux du grand public français les richesses et la puissance de l’empire colonial français. « Faufilés », ce projet artistique multidisciplinaire, vise à mener des réflexions, des créations et des productions autour du concept « d’objets » et de « zoos humains » et des questions posées dans le cadre des débats sur la restitution et la décolonisation des musées. L’évènement réunira des intervenant.es issus d’horizons géographiques et artistiques variés, et issus du monde de l’art contemporain, que ce soit dans les domaines des arts plastiques ou de l’univers du spectacle vivant.

L’exposition « Faufilés » marquera la conclusion du programme de recherche Figures de transition (Surexpositions) menés par les chercheur.es de l’ÉSACM, qui traitait de la question de l’intérêt renouvelé pour l’art contemporain d’Afrique.

Mercredi 13 octobre => exposition, Jardin Lecoq

Jeudi 14 octobre => rencontres, ÉSACM

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Mercredi 13 octobre 2021 = > Jardin Lecoq

• 10h Accueil du public

• 11h30 Session de performances

• 15h Session de performances

• 17h30 vernissage

• 18h Session de performances

Artistes et intervenant·es : Edwige Aplogan, Blaise Bang, Hélène Bardot, Bienvenue Bazié, Axel Brauch, Koko Confiteor, Jacques Duault, Enrico Floriddia, Hermas Gbaguidi, Jocelyn Wagninlba Kone, Papa Kouyaté, Marie-Pierre Loncan, Gesine Mahr, Jacques Malgorn, Laure Manéja, Ildévert Méda, Jenny Mezile, Lazare Minoungou, Thierry Oueda, Désiré Sankara, Anne Sarda, Wilfried Souly, Moïse Touré, Marielle Vichard, Charles Wattara, Eric Zongo, et les étudiant·es de l’ÉSACM.

Jeudi 14 octobre 2021 = > ÉSACM

• 10h Accueil du public

• 11h30 Intervention de Moïse Touré, metteur en scène, compagnie Les Inachevés, Grenoble

• 14h Intervention de Anna Seiderer, historienne de l’art, Université Paris 8

• 16h Discussion de clôture

Intervenant·es : Anna Seiderer, Moïse Touré, les étudiant·es de l’ÉSACM, et les artistes de l’exposition au Jardin Lecoq. Complété par des œuvres de Nico Joana Weber, et de la collection du musée Bargoin

« Harmonie », une exposition par la Coopérative de recherche à la galerie In extenso

« Harmonie », une proposition de la Coopérative de recherche de l’ÉSACM.

Comment composer depuis le collectif ? Comment s’accorder, échanger, et faire cohabiter sa recherche avec celles des autres ?

Du 1er au 15 avril 2021, les chercheur⋅e⋅s de la Coopérative de recherche de l’ÉSACM investissent les espaces de la galerie associative In Extenso pour y déployer des temps de travail, des actions éphémères et des partages de contenus et de formes – en ligne ou hors ligne.

Au fil des jours et de la programmation, In extenso devient l’espace où se traduisent les doutes et l’émulation qui animent la vie de la recherche à l’ÉSACM.

Programmation en cours.

https://www.inextenso-asso.com/

Du 1er au 15 avril, évènements en ligne sur le compte Instagram de l’ÉSACM et d’In extenso. Permanence et accueil du public à la galerie du lundi au dimanche, de 14h à 18h.

CONFÉRENCE / « Black to Détroit, un portrait géographique de la techno », par Alia Benabdellah

Le groupe de recherche Léviathan invite Alia Benabdellah :

La musique techno est née dans la communauté noire de Détroit aux États-Unis, au début des années 1980, d’une fusion entre le funk et les musiques électroniques européennes. Cette conférence s’intéresse à la ville de Détroit, à la communauté noire américaine de la plus grande ville noire des États-Unis et à ce style de musique électronique qui a rapidement obtenu une audience mondiale au point d’influencer de nombreuses musiques populaires contemporaines. Pourtant dans l’imaginaire collectif, la techno est peu associée à la communauté noire américaine. Parce qu’elle n’utilise que peu de codes classiquement à l’œuvre dans les musiques noires américaines et que la maîtrise des technologies est généralement perçue comme l’affaire de la communauté blanche occidentale, la techno semble être dans l’imaginaire collectif une musique plus blanche que noire. Est-ce pour cela que les amateurs situent son origine à Berlin plutôt qu’à Détroit ? Que signifie, au fond, cette méprise ? Nous reviendrons donc à Détroit, aux sources de la techno, pour comprendre ces contradictions, montrer la manière dont la techno est attachée à la ville et voir comment matière musicale et matière urbaine interagissent dans cette ville, marquée par le déclin économique et la ségrégation raciale sans que sa force créative ne semble céder.

Alia Benabdellah est titulaire d’un master de communication culturelle, et spécialiste de l’étude des musiques noires américaines. Doctorante en géographie humaine à l’université Bordeaux Montaigne sous la direction d’Yves Raibaud, elle travaille sur les racines noires de la techno de Détroit. Elle est intervenue dans plusieurs conférences aux États-Unis, au Canada et en France, et s’est rendue à de nombreuses reprises à Détroit où elle a entrepris un long travail de terrain, notamment grâce à une bourse Fulbright. Alia a contribué à plusieurs publications scientifiques et médiatiques comme le catalogue de la Biennale du Design de St Étienne, et celui de l’exposition Night Fever au musée Vitra. Entre matières sonores et matières urbaines, Alia nous invite dans un voyage musical où nous rendons visite aux racines de la musique techno.

ÉVÈNEMENT / Installation-performance « This is the end, beautiful friend » par biriken (Melis Tezkan & Okan Urun)

Durée : 30 min

L’installation-performance This is the end, beautiful friend est le premier volet d’un diptyque sur le thème « vivre la science-fiction au présent » dont les titres sont empruntés à la chanson The End des Doors.

This is the end, beautiful friend est initialement produit par le projet hors-site d’Istanbul, BAHAR, de la 13e Biennale de Sharjah. Les musiques accompagnant la performance sont composées par Berk Çakmakçı et Berke Üstünkök.

biriken est un duo transdisciplinaire qui crée des performances scéniques, installations et vidéos. Depuis 2006, les travaux de Melis Tezkan et Okan Urun alternent entre des créations originales et des mises en scène de pièces d’auteurs variés. Le mot turc « biriken » qui veut dire « accumulé » en dit beaucoup sur leur fonctionnement : Dans leurs performances, le politique est dans la posture critique du corps qui va et vient entre le personnage et le performeur, l’intime et le social.

La dégénérescence et la discordance sont quelques-unes des couches scéniques utilisées pour mettre en évidence la constitution ambiguë du présent.

biriken a été nommé parmi les dix Future Greats 2018 par le Magazine Art Review.

Melis Tezkan est chercheure à l’ÉSACM.

La revue Epokä a été lancée, par la conférence-performance de Moussa Petit Sergent

Hier soir, l’humoriste burkinabé Moussa Petit Sergent a proposé une conférence-performance à l’ÉSACM, dans le cadre du lancement de la revue Épokä. Il s’agit d’une publication émanant de la Coopérative de recherche de l’ÉSACM, et en particulier du groupe de recherche « Figures de transition », qui questionne la façon dont l’exposition fait exister l’art, et l’impact de ce phénomène sur les artistes des Afriques.

Epokä est une édition collaborative et évolutive dans laquelle, d’un cahier à l’autre, chaque texte peut être repris, commenté, élargi ou transformé.

Le cahier n°0 de Epokä est en ligne ici. 

Ceux qui souhaitent en recevoir gratuitement un exemplaire peuvent le commander en écrivant à surexpositions@esacm.fr

Une conférence-performance par l’humoriste burkinabé Moussa Petit Sergent

Mercredi 18 décembre à 18h30, l’ÉSACM accueillera une conférence-performance de l’humoriste burkinabé Moussa Petit Sergent. Une proposition de la Coopérative de recherche de l’ÉSACM, à l’occasion du lancement du premier cahier d’Epokä.

Moussa Ouedraogo est un acteur, humoriste et comédien burkinabé révélé au public en 2006 par la série télévisée «Petit Sergent». Lauréat de nombreux prix dont le Grand Prix National de l’Humour par le Ministère de la Culture du Burkina Faso en 2015, ou celui du meilleur humoriste africain à RFI Talents en 2017,  Moussa Petit Sergent a créé en 2018 le CAR, une programmation hebdomadaire de one-man-shows, de contes et de théâtre, dans un quartier populaire de Ouagadougou.  Avec le CAR, il a lancé la première édition du festival Rire en fête en novembre 2019, réunissant des artistes de Côte d’Ivoire, du Burkina Faso,  du Gabon et  de Suisse avec le parrainage du Montreux Comedy Festival.

À l’ÉSACM, Moussa Petit Sergent parlera du rôle du rire dans la société et abordera la pratique de la «parenté plaisanterie», une forme d’humour pratiquée en Afrique de l’Ouest entre familles ou ethnies ennemies qui, par la moquerie et le clash, apaise les tentions et rend possible la coexistence, sans nier les différences et les dissensus. L’artiste reviendra également sur son parcours et sur la réinvention du one-man-show par les artistes ivoiriens et burkinabés.

Cette conférence-performance est programmée à l’occasion du lancement du premier cahier d’Epokä, une publication émanant du programme de recherche « Figure de transition ». Ce programme questionne la façon dont l’exposition fait exister l’art, et, en particulier, l’impact de ce phénomène sur les artistes des Afriques. Epokä est une édition collaborative et évolutive dans laquelle, d’un cahier à l’autre, chaque texte peut être repris, commenté, élargi ou transformé.

Sur une invitation de Camille Varenne, Jacques Malgorn et J. Emil Sennewald, membres du groupe de recherche, la conférence-performance de Moussa Petit Sergent est pensée comme une réaction à cette première publication. Moussa Petit Sergent, interprétera, à sa façon, en français, la contribution de J. Emil Sennewald à Epokä, publiée en langue allemande.

Évènement gratuit et ouvert à tous.

Mercredi 18 décembre à 18h30, dans le Grand Atelier de l’ÉSACM

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Photo © Camille Varenne