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Conférence HOT BODIES OF THE FUTURE! par Gérald Kurdian
Dans le cadre du cycle de conférences « Je ne suis pas féministe mais » proposé par l’ESACM.
Depuis 2017, Gérald Kurdian développe HOT BODIES OF THE FUTURE!, un cycle de recherches musicales et documentaires sur les formes alternatives de sexualité et les micro-politiques queer.
Dans ce cadre, il initie des performance collaboratives, HOT BODIES – CHOIR (des chorales dont les participant.e.s volontaires écrivent et chantent ensemble des manifestes pour les corps révolutionnaires du futur) ou HOT BODIES – CAMP (une collaboration avec des apprentis auto-mécaniciens autour de la transformation d’une épave de voiture en abri pour une communauté post-capitaliste), organise des soirées de clubbing intersectionnel,
A QUEER BALL FOR HOT BODIES OF THE FUTURE, sort des morceaux de musique électronique sous le nom de TAREK X et poursuis un travail de performance solo, HOT BODIES – STAND UP, où il raconte en musique et avec l’appui de photographies documentaires, ses expériences dans les scènes sex-positive.
À l’occasion de sa conférence à l’ESACM, il présentera un extrait de sa dernière pièce et proposera comme base de conversation publique les matériaux de la prochaine, THE MANY LIVES OF TAREK X.
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Gérald Kurdian étudie les arts visuels à l’ENSAPC avant d’intégrer le post-diplôme Ex.e.r.ce 07 sous la direction de Mathilde Monnier et Xavier Le Roy. Ses concerts obliques sont depuis lors régulièrement présentés dans les contextes du spectacle vivant, des arts visuels et de la musique indépendante.
Vainqueur du prix Paris Jeunes Talents 09, et repéré par le Grand Zebrock et le FAIR 2010, son premier album sous le nom de This is the hello monster! est sélectionné parmi les meilleurs albums de l’année 2010 du quotidien Libération. En 2016, il sort un EP, Icosaèdre, réalisé par le musicien électronique Chapelier Fou.
Photo © Gérald Kurdian
« Can you feel it ? Exploration des musiques afro-américaines, portées par de grandes dames du chant », conférence par Pierre Deruisseau
Dans le cadre du cycle de conférence » Je ne suis pas féministe mais », Pierre Deruisseau proposera lundi 28 octobre à 18h30 une conférence intitulée « Can you feel it ? Exploration des musiques afro-américaines, portées par de grandes dames du chant. »
« La musique, nourriture pour l’esprit. (C’est ce qu’on dit) Passons donc un moment autour de toutes ces musiques afro-américaines – blues, gospel, jazz, R’N’B, soul, hip hop, funk…, autour de leurs vibes, leurs forces, leurs fonctions…
Car chaque style n’est pas juste du ‘bon son’ ou non. Ils nous touchent, nous nourrissent, agissent sur nous en un point chaque fois différent et assez précis. Ils soutiennent des points d’appui, aidant à faire face au monde !
Qu’en est-il alors quand une chanteuse interpelle les hommes ?
Sa verve prend le goût de la musique?
Sa posture est soutenue par le style?
Bienvenue pour une séance d’écoute interactive, explorant les feelings et postures dans les musiques afro-américaines!
Des chansons interrogeant les rapports hommes-femmes et le patriarcat, par toutes des grandes chanteuses de cette tradition musicale. »
> > Séance de 2 x 1h15, avec pause
Depuis dix ans, Pierre Deruisseau développe le programme Astrophonie – une exploration des espaces mythologiques présents dans les musiques afro-américaines.
Pochettes d’albums, costumes de scènes, paroles, clips vidéos,… d’anciens mythes affleurent ça et là, codés, dans des formes, de plus en plus futuristes. Une recherche passionnante et surprenante, transmise dans une forme vivante à la croisée du conte et de la séance d’écoute. (www.astrophonie.net)
Un workshop de Madeleine Aktypi, sur ce que peut être un mémoire en école d’art
Du 7 au 11 octobre, les étudiants ont suivi le workshop MMRIEOÉ, ÉEIORMM, ÉMIOREM, etc., un workshop-question de Madeleine Aktypi portant sur ce que peut être & surtout sur ce que peut (faire) faire un mémoire en école d’art
Dans le cadre de leur cursus, les étudiants se penchent sur la réalisation d’un mémoire, qui peut prendre des formes diverses. Ce workshop a consisté en 4 jours d’expérimentation et de réflexion collectives, accompagnées de rdv individuels. Il a proposé de chercher dans les processus artistiques l’imagination de ce qu’un mémoire peut être et (faire) faire pour chaque étudiant.e. Ces recherches à plusieurs ont pris la forme de lectures partagées, de conversations et de jeux performatifs. Ayant lieu au tout début de la 4e année, ce travail collectif et individuel vise à créer l’ambiance et l’élan nécessaires au lancement de l’élaboration des mémoires. Souvent (et non sans raison) perçus comme fastidieux et étrangers, ces derniers apparaissent comme des voisins complices plutôt que comme des concurrents du travail plastique. Ce workshop proposait alors d’explorer ce que peut être un mémoire, dans une école d’art.
Cette semaine de travail faisait écho à un précédent workshop, intitulé Mémoires, Oublis, Écritures, qui a eu lieu en octobre 2018 à l’ESACM.
Madeleine Aktypi est née à Athènes. Elle vit en France depuis la fin du siècle dernier. Actuellement elle vit et travaille en île de France et à Valence.
Poétesse, artiste et théoricienne des media, Madeleine Aktypi explore la lecture et l’écriture à travers des éditions multiples, des «lectures assistées», des pièces ou des plateformes numériques. Elle a performé à la Galerie Air de Paris, à l’Adresse du Printemps à Toulouse, aux Laboratoires d’Aubervilliers, etc. Ses dernières éditions papier sont fodd, fodder (2017, 2019), Dans le poil du sens (2019), I AM GOING TO SAY THIS TWICE (2019).
Elle a publié bog data, le travail en mutation – mèmes, différends et écosophie, éditions de la Cité du design, Saint-Etienne, 2016.
Elle élabore une thèse de création, intitulée «Surrounded poetry : écrire au milieu» au département Litt&Arts de l’Université Grenoble Alpes.
Elle enseigne l’histoire de l’art et l’écriture à l’Ecole Supérieure d’Art et Design •Grenoble•Valence.
Les diplômé.e.s 2019 participent à la 25ème édition de Première au Centre d’Art Contemporain de Meymac
Lény LABEAUME, Coline SAGLIER, et Amélie SOUNALET participent à la 25ème édition de l’exposition Première.
Vernissage le samedi 26 octobre à 18 h CAC de Meymac !
Cette exposition présente les oeuvres de jeunes artistes, diplômé.e.s de l’année de l’ESACM, mais aussi de l’École européenne supérieure de l’image Angoulême/Poitiers, de l’Ecole nationale supérieure d’art de Bourges.
Avec : Vincent Kosellek, Lihong Liao, Lény Labeaume, Maëlle Magnin-Feysot, Etienne Meignant, Nina Queissner, Coline Saglier, Julien Salban-Créma Amélie Sounalet, Marianne Vieulès
Jury 2019 constitué de : Camille Chenais (responsable des expositions à la Villa Vassilieff – Bétonsalon), Aurore Claverie (directrice artistique de La Métive-Résidence d’artistes), Céline Cléron (artiste présentée à plusieurs reprises au centre d’art).
Conférence de Kaoutar Harchi, début d’une année de résidence à l’ESACM
Depuis 2011, l’ESACM accueille chaque année un.e écrivain.e en résidence, invité.e à travailler une semaine par mois au cœur de l’école d’art, avec la communauté étudiante et enseignante.
Cette année, la sociologue et écrivaine Kaoutar Harchi rejoint l’école pour une résidence qui donnera lieu à des conférences, des lectures-performances, des ateliers d’écriture et des interventions pédagogiques.
Kaoutar Harchi a publié plusieurs romans, comme Zone Cinglée (Sarbacane, 2009), L’Ampleur du saccage (Actes Sud, 2011) et À l’Origine notre père obscur (2014), qui soulèvent la problématique féministe et interrogent l’idéal de renversement de la société patriarcale. Ces récits sont nourris et traversés par les questions abordées dans les travaux de recherche qu’elle mène par ailleurs en tant que sociologue et chercheure associée au Cerlis (Centre de recherche sur les liens sociaux), Paris-Descartes / Paris III Sorbonne Nouvelle. Ses travaux scientifiques portent sur les mondes de l’art et de la culture. Elle a ainsi étudié les processus de valorisation des écrivains algériens de langue française, en France, en situation coloniale et postcoloniale, et a mis au jour l’économie des rapports sociaux de pouvoir et des formes individuelles de résistance au fondement de la négociation de la valeur littéraire, ainsi que le rapport que « la nation » entretient à la figure de « l’écrivain ». Ce travail a abouti à l’ouvrage Je n’ai qu’une langue, ce n’est pas la mienne. Des écrivains à l’épreuve (Fayard, 2016). Kaoutar Harchi poursuit actuellement ses recherches sur l’organisation inégalitaire des mondes de l’art. Ces différentes questions seront développées pendant sa résidence à l’ESACM.
Elle a également enseigné au sein des universités suivantes : Sorbonne-Nouvelle, Sorbonne-Panthéon, Sciences Po, Paris, Sciences Po Reims, Université de Poitiers. Elle a été, durant l’année 2018, Visiting Professor à l’Université de New-York / Institute of French Studies.
Elle a été notamment lauréate de l’International Writing Program de l’Université de l’Iowa en 2016, et de la bourse Ecrivain de la Fondation Lagardère en 2017.
En 2018, elle a été faite Chevalière des Arts et des Lettres.
Elle donnera une conférence de présentation, mercredi 16 octobre à 18h30, dans l’amphithéâtre de l’École Supérieure d’Art de Clermont Métropole.
Photo © Renaud Monfourny
52 étudiants en visite à la Biennale de Venise
Du 22 au 28 septembre, les étudiants ont rejoint Venise pour la Biennale d’art 2019.
Giardini, Arsenale, et différents pavillons répartis dans toutes la ville, mais aussi la Fondation Prada, et d’autres lieux d’histoire et d’expo, pour des visites qui courent sur toute la semaine.
L’exposition des diplômé.e.s est à découvrir jusqu’au 18 octobre !
Chaque année, l’École Supérieure d’Art de Clermont Métropole présente dès la rentrée scolaire l’exposition des diplômé.e.s, qui réunit les jeunes artistes ayant obtenu en juin le DNSEP (Diplôme National Supérieur d’Expression Plastique, de grade master), au terme de 5 années d’études.
Cette année, l’exposition « Octopus », donne à voir les travaux de 8 jeunes artistes diplômés de l’école en juin 2019. Peintures, sculptures, installations, performances…qui témoignent de la diversité des pratiques expérimentées au sein de l’école, enrichies par de nombreuses opportunités de mobilité internationale. Les oeuvres présentées entrent en dialogue avec une table en bois massif gigantesque, qui est à la fois table d’orientation pour se repérer dans l’exposition, table de recherche pour les artistes pendant le montage, et table de banquet pendant le vernissage.
Exposition à découvrir jusqu’au 18 octobre, du lundi au vendredi, de 10h à 19h. Gratuit. À l’École Supérieure d’Art de Clermont Métropole
AVEC Laurane CHAUDERON / Clément DUPONT / Caroline HERBACH / Lény LABEAUME / Sophie PRADEILLES NICOLAS / Coline SAGLIER / Rebecca SIMSOLO / Amélie SOUNALET.
Les cours préparatoires et les cours du soir débutent la première semaine d’octobre !
À la rentrée, ne ratez pas l’exposition des diplômé.e.s 2019
Découvrez l’exposition Octopus, expo des diplômé-e-s 2019, du 1er au 18 octobre 2019 !
Vernissage lundi 30 septembre 2019 à 18h à l’ESACM
Commissaire invité : Bruno Silva
AVEC Laurane CHAUDERON / Clément DUPONT / Caroline HERBACH / Lény LABEAUME / Sophie PRADEILLES NICOLAS / Coline SAGLIER / Rebecca SIMSOLO / Amélie SOUNALET.
Une exposition à découvrir du lundi au vendredi, de 10h à 19h, à l’ESACM.